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Commune I et II : Urnes pleines dès 14 heures…
Publié le lundi 29 juillet 2013  |  L’aube


© Partis Politiques par DR
Election présidentielle au Mali : vote du candidat Cheik Modibo Diarra


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En commune I du District de Bamako, précisément au niveau des quartiers de Korofina et de Fadjiguila, les populations sont sorties très nombreuses pour prendre part au vote. Ainsi, à 14 h déjà la plupart des urnes étaient bourrées de bulletins, pendant que des files d’électeurs attendaient encore devant les bureaux de vote.
election xA l’instar des autres communes du District, les opérations électorales ont mobilisé des foules en commune I où les populations (femmes, jeunes et vieux), sont sorties massivement, munis de leurs cartes Nina pour exercer leur droit de vote.
Fin prêt
En commune I, précisément au groupe scolaire Bahaben Santara, les bureaux ont ouvert à l’heure, avec le matériel électoral en place : liste électorale, encre indélébile, bulletins de vote, isoloir…A quelques cas exceptions près. C’est là que le Premier ministre Diango Cissoko q voté dans le bureau n°1.
Contrairement au constat fait au niveau des autres bureaux du centre, le bureau n°6 du quartier, le deuxième exemplaire de la liste n’était pas affiché devant la salle. Même si, selon le président du bureau de vote, Mamadou Fofana, cela n’a pas empêché les électeurs de retrouver facilement l’emplacement du bureau de vote où également les délégués de plusieurs candidats n’ont pas répondu à l’appel toute la journée. En effet, sur les 27 candidats, seuls 10 étaient représentés dans le bureau N°6. Il s’agit des délégués du Cnid, Rpm, Urd, Yéléma, Fare, Adema, Rpdm, Mpr, Codem et Sadi.
Dans la cour, les forces de sécurité ont déployé d’énormes efforts pour prévenir certains cas de fraude. Les agents veillaient scrupuleusement à ce que n’entrent que seuls ceux qui sont munis de leur carte Nina. Au même moment, plusieurs personnes qui tentaient de revenir dans l’enceinte, après avoir voté, ont été éconduits par sécurité.
Dans certains bureaux, si les délégués des partis sont présents, tous ne semblaient pas comprendre leur rôle dans le bureau de vote. Ce qui permet à certains de s’adonner librement à des comportements non tolérés. C’est par exemple le cas de ce délégué du bureau n°5, qui, au moment de la remise du bulletin à l’électeur, se permettait de les orienter par rapport à la position d’un des candidats ( ?) sur le bulletin, avec pour intention de permettre à l’électeur, une fois dans l’isoloir, de pouvoir facilement voter pour ce candidat.
Quelques soucis d’organisation….
En commune II, le centre de vote Nelson Mandela (hippodrome) et l’Ecole fondamentale de Missira, font partie des centres où les populations ont exprimé leur droit de vote. Très tôt le matin, les bureaux ont ouvert leurs portes. Au moment de notre passage, aux environs de 14 heures, les deux centres étaient noirs de monde. Devant les salles, ce sont encore de longues files d’électeurs qui attendent leur tour pour accéder à leur bureau de vote. Au même moment, plusieurs personnes se dépêchaient dans tous les sens recherchant le bureau où ils doivent voter.
A l’Ecole Nelson Mandela, des candidats n’avaient pas leurs délégués sur place. Le président du bureau n°22, Ousmane Pencoloba, se souciait des conditions dans lesquelles son bureau va procéder au dépouillement. Il ne comprend pas qu’à 16 h encore son bureau n’était toujours pas doté de lampe.
Dr Nafissa Cissé, une délégué de la Minusma rencontrée sur le lieu, nous confie : «Ce que j’ai constaté, c’est surtout l’inorganisation qui existe dans certains bureaux de vote. Même le coordinateur du centre reste introuvable», déclare la déléguée de la Minusma, plutôt impressionnée par le travail des forces de sécurité qui, selon elle, ont fait preuve de beaucoup de vigilance pour empêcher certains cas de fraude.
Oumar Diamoye
Communes III et VI :
Grande affluence, petits problèmes
Dans deux communes phares de Bamako (III et VI), l’affluence était forte hier lors du 1er tour de la Présidentielle. Dans certains centres de vote, des petits problèmes ont été relevés dans l’organisation. Reportage
Le périple a commencé au centre de vote de l’ex-base aérienne. Munis de leur carte NINA, seul document valable pour franchir le verrou formé par des agents de sécurité, les électeurs s’étaient massés aux entrées principales de l’Ecole fondamentale du camp. Chacun avait hâte d’accomplir son devoir citoyen afin que notre pays tourne la plus triste page de son histoire contemporain.
Cependant, le réveil matinal n’aura pas suffit puisque les électeurs n’ont eu accès au centre qu’aux environs de 09 heures, soit près d’une heure de retard après l’heure officielle indiquée pour l’ouverture des bureaux de vote. Pour cause, les listes électorales n’étaient pas encore arrivées. De quoi faire monter la tension au sein de l’électorat, composé essentiellement de militaires. Et les déductions n’ont pas tardé à suivre. Pour certains, il s’agissait de « combines politiciennes afin que les militaires ne votent pas ». D’autres estimaient que la faute incombe plutôt aux agents électoraux qui « prennent à la légère le boulot ».
Selon le coordinateur du centre, Kassim Tabouré, « le retard était dû au manque de documents, dont la liste d’émargement. Mais à l’heure où je vous parle, tout est rentrée dans l’ordre», nous a-t-il confiés. Tel était effectivement le cas, pour le grand bonheur des électeurs qui, à notre départ, formaient déjà des files indiennes devant les 11 bureaux de vote du centre.
En plus de l’impressionnant dispositif sécuritaire, on pouvait constater la présence des agents de la Croix rouge qui facilitaient l’accès aux bureaux à des personnes vulnérables, notamment les femmes enceintes.
Au centre de vote du Lycée Progrès, en commune VI, où le candidat des Fare, Modibo Sidibé a voté, l’affluence était aussi grande. En tout ce centre totalise 23 bureaux de vote. Contrairement à l’ex-base, il y avait là des pionniers qui guidaient les électeurs vers leur bureau de vote. Selon Mamadou Fané, coordinateur du centre, les bureaux ont ouvert à 08 heures. Cependant, le coordinateur signale quelques difficultés, notamment l’absence des décisions de nomination des présidents et accesseurs, et des enveloppes dans certains bureaux de vote. Il déplore également l’absence de la décision qui fixe le nombre et l’emplacement des bureaux de vote. « Et quelques électeurs ne parviennent pas à voter avec leur carte Nina parce que leur nom ne figure pas sur la liste d’émargement », ajoute-t-il.

Les mêmes anomalies ont été relevées par un observateur de l’Observatoire pour la démocratie et la gouvernance qui s’est dit « passablement satisfait de l’organisation». Il précise que ces anomalies constatées n’empêchent pas de voter.
Dans ce centre, les assesseurs retardataires ont tout simplement été remplacés par d’autres assesseurs qualifiés.
Issa B Dembélé
Modibo Sidibé : « Nous souhaitons un scrutin équilibré »
C’est à 10 heures 15 que Modibo Sidibé a accompli son devoir citoyen dans le bureau de vote n°12 du centre de l’Ecole du Progrès à Faladié. Ensuite, il nous a confiés ses impressions : « Je trouve que l’ambiance est très citoyenne, il y a une bonne affluence. Je crois que c’est un jour historique et une victoire de la démocratie. Il faut qu’on salue les Maliens qui sont entrain de sortir assez massivement pour accomplir leur devoir citoyen.
Et vos sentiments après ce vote?
Une certaine satisfaction pour notre pays, pour notre démocratie qui est entrain de renaître et pour l’ensemble de nos citoyens qui vont aujourd’hui exprimer leur suffrage. Nous souhaitons vivement que ces suffrages soient équilibrés et que l’expression soit pleine et entière. Nous avons une pensée pour tous les autres Maliens qui, pour une raison ou une autre, ne pourront peut être pas voter. Mais cela n’enlève rien à la plénitude de leur citoyenneté. Ils sont Maliens, ils sont avec nous et nous pensons à eux aujourd’hui. Nous pensons aussi à tous ceux qui, Maliens, étrangers, alliés, qui sont venus pour nous aider et qui ont perdu la vie. Aujourd’hui, c’est une façon de célébrer leur mémoire et je crois que tous les Maliens et Maliennes doivent faire en sorte d’accomplir leur devoir, de le faire dans l’ambiance citoyenne comme la campagne s’est déroulée : dans le calme, dans le respect des uns et des autres. C’est un succès de notre démocratie ».

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