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Mali/présidentielle: "large avance" du candidat Ibrahim Boubacar Keïta
Publié le mardi 30 juillet 2013  |  AFP


© aBamako.com par SA
Election présidentielle: l`ambiance au quartier général, du candidat IBK.
Dimanche 28 juillet 2013. Bamako. Après le scrutin présidentiel marqué par une mobilisation importante et avant la proclamation des résultats officiels, les partisans du candidat Ibrahim Boubacar Kéïta manifestent leur joie au vu des premières tendances.


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L’ex-Premier ministre Ibrahim Boubacar Keïta, donné favori au premier tour de l’élection présidentielle au Mali, "a une large avance sur les autres candidats", selon les premiers résultats officiels communiqués mardi par le ministre de l’Administration territoriale (Intérieur).
Mardi après-midi, deux jours après le vote, les autorités étaient "au tiers du dépouillement de l’ensemble" des bulletins et selon les tendances qui se dégagent, Ibrahim Boubacar Keïta "a une large avance sur les autres candidats", a déclaré le ministre, le colonel Moussa Sinko Coulibaly, s’exprimant devant la presse à Bamako peu avant 17H00 locales (et GMT) au
siège de son ministère.
Selon lui, M. Keïta, 68 ans, est suivi de l’ex-ministre des Finances Soumaïla Cissé, 63 ans, autre favori de l’élection, qui devance Dramane Dembélé, 46 ans.
"Les écarts sont importants" et "si ces écarts sont confirmés, il n’y aura pas de deuxième tour" fixé au 11 août, a-t-il dit, assurant que "toutes les dispositions étaient prises" cependant pour une bonne organisation du second tour si cela s’imposait.
"Nous espérons pouvoir terminer le dépouillement aujourd’hui (mardi), au plus tard demain (mercredi)", a-t-il affirmé.
M. Coulibaly a par ailleurs souligné un taux de participation "exceptionnel" pour le scrutin de dimanche, affirmant: "Au moment où je vous parle, le taux que nous avons est de 53,5%, un taux à l’échelle nationale" tandis que pour Bamako, la capitale, ce chiffre "tourne autour de 60%".
"C’est seulement à l’étranger que les Maliens n’ont pas pu véritablement voter. (...) Sur les 26 juridictions que nous avons reçues sur 41 (de l’étranger, NDLR), pour le moment, le taux de participation dépasse à peine 10%", a-t-il poursuivi.
Selon des chiffres obtenus auprès de l’ambassade du Mali à Nouakchott, M. Keïta est arrivé en tête en Mauritanie, avec 52,14% des voix, devançant M. Cissé, qui a obtenu 15,12% des suffrages. A Mbera (sud-est de la Mauritanie), qui abrite un des plus grands camps de réfugiés maliens (70.000 réfugiés), le taux de participation a été de 9,49%.
Quelques minutes après la déclaration de M. Coulibaly, des manifestations spontanées de joie de partisans d’Ibrahim Boubacar Keïta, surnommé IBK (d’après ses initiales), se sont produites à Bamako, a rapporté un correspondant de l’AFP.
Ils sont descendus dans la rue, à pied ou à moto, paradant sur leurs deux-roues, klaxonnant et scandant "IBK ! IBK !". Certains convergeaient vers le quartier général de son parti, le Rassemblement pour le Mali (RPM), ou son domicile.
En revanche, des mandataires de certains candidats, présents au ministère de l’Administration territoriale, ne cachaient pas leur colère et dénonçaient une communication officielle sur la base de faibles résultats partiels.
Lundi, le candidat Soumaïla Cissé avait jugé qu’un second tour était "indispensable et inévitable", après que des médias maliens eurent rapporté des tendances favorables à M. Keïta et évoqué l’éventualité de sa victoire au premier tour.
Près de 6,9 millions d’électeurs étaient appelés à choisir leur président parmi 27 candidats, un 28e présidentiable s’étant retiré de la course.
Le nouveau président aura pour mission de redresser le Mali, traumatisé par 18 mois d’une crise politique et militaire marquée par une rébellion indépendantiste touareg, l’occupation de la moitié nord du pays par diverses bandes armées et une guerre contre des groupes jihadistes lancée par la France et menée avec l’appui de troupes étrangères.
"Les Maliens ont voté, ils ont clairement exprimé leur volonté de mettre la crise derrière (eux) et (de) faire face au défi de la paix, de la reconstruction nationale, du développement, de l’éducation et d’une paix stable", a estimé Moussa Sinko Coulibaly.
"Nous remercions l’ensemble des Maliens qui ont participé massivement à l’élection de dimanche dernier. Pour les Maliens qui n’ont pas pu participer à cette élection pour quelque raison que ce soit, l’Administration malienne s’engage à améliorer le processus électoral pour les prochains rendez-vous", a-t-il assuré.

str-cs/mrb/sd



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