Accueil    MonKiosk.com    Sports    Business    News    Annonces    Femmes    Nécrologie    Publicité
NEWS
Comment

Accueil
News
Société
Article
Société

Bamako by night : Quand l’alcool devient un mode de vie
Publié le vendredi 20 decembre 2019  |  Le Tjikan
Comment


De nos jours à Bamako, l’alcool est de plus en plus consommé dans les boites de nuit par les jeunes. Ce n’est plus une question d’âge, mais plutôt de pouvoir d’achat. La jeunesse malienne est en train de perdre le sens de la responsabilité. Les valeurs sociétales ne sont plus respectées. Cependant, les adolescents et les jeunes délaissent pratiquement les sucreries au profit des boissons alcoolisées plus fortes.

Actuellement, dans la capitale malienne, il est difficile de voir un jeune qui ne consomme pas de l’alcool en boite de nuit. Certains pensent que consommer uniquement en boite de nuit ne compte pas. L’alcool est consommé partout. En effet, l’alcool met en péril l’avenir des jeunes et le devenir de la nation.

Selon Kalifa Sangaré, un jeune commerçant, « un homme qui ne boit pas en boite de nuit est considéré comme une fille. On boit souvent pour oublier nos peines et nos douleurs. En plus, l’alcool est bon pour la santé ». La dépravation a atteint son paroxysme. La morale, la dignité et l’intégrité sont bafouées par cette jeunesse friande de l’alcool, la drogue et d’autres pratiques non catholiques. La pauvreté, le chômage et le désespoir sont les maux qui poussent les jeunes à l’alcoolisme.

A en croire Assétou Kamissoko, étudiante, « les garçons font la concurrence en buvant l’alcool en boite de nuit. Ils se comparent pour voir qui boit le plus. Cette concurrence les pousse à dépasser les limites. Or, l’alcool nuit gravement à la santé ». Pour d’autres, c’est la quête du plaisir et du sentiment de dépendance qui pousse à emprunter ce chemin. Pour Demba Sissoko, « les jeunes ont pratiquement perdu le sens de la distraction, car se distraire ne signifie pas se tuer. L’excés de l’alcool est très dangereux pour la santé. Cette concurrence dans les boites de nuit doit, dit-il, être stoppée ».

Ce danger prend de plus en plus de l’ampleur dans notre société, compromettant l’avenir de milliers des jeunes. Il est donc du devoir des autorités religieuses, parents et autres de combattre ce fléau. Il est certes incontestable que la vente de l’alcool fait aujourd’hui plus de riches dans notre pays, mais force est de reconnaitre que les conséquences sont tout aussi dévastatrices qu’interpellatrices.

Aoua Traoré / Le Tjikan
Commentaires

Sondage
Nous suivre
Nos réseaux sociaux

Comment