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Procès Amadou Haya Sanogo et ses co-accusés : Les raisons du report
Publié le lundi 13 janvier 2020  |  L’aube
Procès
© aBamako.com par A S
Procès de Amadou Haya Sanogo et ses co-accusés à Sikasso
Bamako, le 30 novembre 2016 Ouverture du Procès de Amadou Haya Sanogo et ses co-accusés à Sikasso
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La reprise du procès de l’ex chef de la junte Amadou Haya Sanogo et ses co-accusés a été reportée. Initialement prévu ce lundi 13 janvier, ledit procès a été renvoyé à la prochaine assise, dont la date n’a pas été communiquée. L’information a été annoncée, le jeudi 9 janvier dernier, par le ministre de la communication, porte-parole du gouvernement dans un Tweet. Ce report intervient alors que les deux parties sont dans l’attente depuis trois ans. A ce jour, certains Maliens se demandent « à quand ce procès ? ».

Selon le ministre Yaya Sangaré, ce report est consécutif à « des contraintes majeures liées à la préservation de l’ordre public et de la cohésion au sein des Forces Armées mobilisées pour la défense de la patrie ». Le porte-parole du gouvernement précise que ce procès, prévu ce 13 janvier, est reporté à une prochaine session de la Cour d’Assises de Bamako.
Il y a quelques jours, certains émettaient des doutes sur la tenue de ce procès. Même si les avocats des victimes et ceux de la défense se disaient pourtant « confiants » et que « rien ne devrait empêcher la reprise du procès ». Car selon eux, « toutes les conditions étaient réunies pour la bonne organisation du jugement ». Notons que parmi les co-accusés d’Amadou Haya Sanogo, deux ne sont plus en détention. Il s’agit de l’actuel ministre de la défense le Général Ibrahim Dahirou Dembélé dont le contrôle judiciaire a été levé, et du Général Yamoussa Camara qui bénéficie d’une liberté provisoire pour raison de santé.

L’ex chef de la junte militaire en 2012 et ses co-prévenus sont accusés d’ « enlèvement, assassinat et complicité d’assassinat » dans l’affaire de disparation de 21 militaires bérets rouges. Malgré ce report, les familles des victimes se disent « confiantes » que la lumière sera faite sur l’affaire des bérets rouges. Elles souhaitent qu’un compromis soit bientôt trouvé entre les parties civiles, défenses et autorités. Selon ces familles, « les accusés méritent aussi un allègement ».

Insécurité au centre :

Plus de 10 morts

Recrudescence de l’insécurité au Centre du pays. Deux attaques simultanées ont touché la semaine dernière une patrouille des Forces armées à Niono et Yoro dans le cercle de Koro. Selon des sources militaires, il y a eu 10 morts dont 5 civils. Ces attaques interviennent un an après celle qui a fait plus de 37 morts à Koulogon dans la région de Mopti. Le bilan de la première attaque est de 5 morts, 5 blessés et 4 véhicules détruits. Elle a été perpétrée, le lundi dernier, contre l’armée sur l’axe Niono-Alatona. Selon des sources locales, le convoi de l’armée aurait sauté sur un engin explosif improvisé. « L’explosion a été suivie de tirs d’armes automatiques », ajoutent les mêmes sources. Cette embuscade a été suivie d’une autre perpétrée par des hommes armés non identifiés dans le village de Pongonon, dans la commune de Koro. Le bilan est d’un mort et un blessé. Selon des sources locales, les échanges de tirs nourris entre le groupe d’auto défense du village et les assaillants ont terrifié les habitants. Les Forces armées maliennes, aussitôt informées, ont engagé une poursuite pour retrouver les assaillants. L’alerte est également au maximum dans la Commune de Yoro, cercle de Koro. Dans cette commune, les attaques se multiplient et les habitants sont inquiets. D’autres se sont déplacés vers la frontière Burkinabè. Selon des sources sur place, l’explosion d’une mine au passage d’une charrette transportant des forains a fait, le vendredi dernier, dans la même commune au moins 4 morts, dont deux femmes et 2 enfants. Selon des témoignages, les routes de cette commune seraient piégées par de nombreuses mines.

Mopti :

Barkhane annonce la neutralisation de terroristes…

Une dizaine de terroristes auraient été neutralisés par l’opération Barkhane dans la nuit du 4 au 5 janvier 2020. L’information a été donnée, le 6 janvier dernier, par Barkhane dans un communiqué. Les faits se sont déroulés dans le village de Serma, cercle de Douentza, région de Mopti lors d’une opération conjointe avec les FAMA. Le document précise aussi qu’une quarantaine de djihadistes ont été mis hors de combat dans la nuit de 20 au 21 décembre 2019.

Dialloubé :

Embuscade contre les militaires

Le jeudi 9 janvier 2020 vers 12 heures 02 minutes, la relève descendante de la mission de Dialloubé est tombée dans une embuscade entre Saba et Sibery. Dialloubé est une localité située dans la région de Mopti. Au cours de cette attaque, 4 personnels FAMa ont été blessés, 1 a trouvé la mort et 1 est porté disparu.

Tessalit :

18 Casques bleus et 2 civils blessés dans l’attaque d’un camp

Dix-huit Casques bleus et deux civils ont été blessés, jeudi dernier, dans l’attaque au mortier d’un camp militaire dans le nord-est du Mali en proie aux violences et aux agissements djihadistes, a indiqué l’ONU. Un “bilan provisoire” fait état de 18 Casques bleus et deux civils blessés, a déclaré le porte-parole de la mission de l’ONU au Mali, la Minusma, Olivier Salgado .Quinze tirs de mortiers se sont abattus “dans et autour” du camp de Tessalit, dans la région de Kidal, proche de la frontière algérienne, selon un rapport interne de l’ONU. Le personnel du camp s’est abrité dans un bunker, selon ce texte. Le “supercamp” de Tessalit abrite un bataillon tchadien de l’ONU, des forces françaises de l’opération Barkhane et des militaires maliens. Les deux civils, maliens, ont été blessés dans la partie française du camp, selon le document interne de l’ONU.

Gao :

La blessure de deux casques bleus belges suscite des inquiétudes

Deux militaires belges ont été blessés, le mercredi 1er janvier, après que leur véhicule ait roulé sur un engin explosif improvisé (IED) à Agola, dans la commune de Bourra, près d’Ansongo, dans la région de Gao. Leur pronostic vital ne serait pas du tout engagé, à en croire des responsables de leur pays. Le véhicule à bord duquel ils étaient est un blindé léger. L’accident est survenu aux environs de 8h 16. Ils ont d’abord été transportés dans un hôpital de Gao, dans le nord du Mali, puis à l’infirmerie allemande de la Mission onusienne au Mali, la MINUSMA. Un troisième militaire a lui aussi été transféré à l’hôpital pour contrôle. Une enquête est en cours. C’est la première fois que des militaires belges déployés dans le cadre de cette mission onusienne au Mali sont pris directement pour cible. Pour l’heure, faute de revendication, on ignore encore, les auteurs de cette attaque, même si cette zone est surtout sous influence des éléments du Groupe de Soutien à l’Islam et aux Musulmans (JNIM) même si ceux de l’Etat Islamique au Grand Sahara (EIGS) y mènent aussi des incursions. Rappelons que depuis son déploiement en juillet 2013, la MINUSMA, qui est la mission de maintien de la paix de l’ONU la plus coûteuse en vies humaines depuis la Somalie (1993-1995), a coûté la vie à plus de 160 casques bleus, dont plus de 100 dans des actes hostiles.

Koulikoro :

Les accidents de la route ont fait 193 morts en 2019

Les accidents de la route ont fait 193 morts et 3170 blessés au cours de l’année 2019 dans la région de Koulikoro. Ce chiffre a été publié, le mercredi dernier, dans le rapport annuel de la direction régionale de la protection civile. Selon le document, 4 personnes seraient décédées par noyade, 3 par attaque terroriste.
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