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Chapeau bas aux forces de police et de gendarmerie
Publié le jeudi 1 aout 2013  |  Le Canard Déchaîné


© Autre presse par DR
400 policiers ont manifesté pour réclamer de meilleures conditions de travail.


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S’il y a des gens à saluer pour leur apport au bon déroulement du scrutin du 28 juillet dernier, c’est bien les forces de sécurité. Leur rôle a été très déterminant dans la réussite de ce scrutin.

Pour permettre aux électeurs d’accomplir leur devoir civique dans les meilleures conditions et éviter les situations de fraudes, les autorités de la transition ont misé sur le déploiement, en nombre, des forces de sécurité dans les centres de vote à travers le pays.

Avec un seul mot d’ordre : l’accès au bureau de vote est conditionné à la présentation de la carte Nina.

Ce dispositif sécuritaire a permis d’éviter des cas de fraudes et même d’achats de voix et de conscience. Car, nombreux seraient les personnes qui ont été dissuadées par la présence de ces forces de sécurité devant les centres de vote et même à l’intérieur de ces centres.

Aussi les attroupements suspects étaient contrôlés par les forces de sécurité qui, durant toutes les opérations de vote, ont été d’une efficacité exemplaire.

Selon des sources sécuritaires, plusieurs éléments des forces de sécurité étaient déployés dans les centres de vote en civil dans le but d’appréhender ou de repérer les éventuels fraudeurs.

Ce qui a d’ailleurs permis l’arrestation, dans certaines communes de plusieurs personnes, engagées par certains candidats pour faire voter les lecteurs avec de l’argent.

Selon des sources bien introduites, la présence de la gendarmerie et de la police a permis d’empêcher une situation d’achat de voix dans le quartier populaire de Sénou où, les stratégies de fraude, mises en place, ont échoué. Lamentablement.

La présence massive de la gendarmerie, à Faladié –Sokoura, a aussi évité à un électeur d’être lynché par la foule. Car venu accomplir son devoir civique, il a été pris pour un voleur alors qu’il prenait sa moto. N’eut été l’intervention de la gendarmerie, il aurait été lynché à mort.

Notons également que la présence des forces de sécurité est le facteur qui a permis la tenue de l’élection dans les trois régions du nord du Mali.

Pour la réussite de cette élection, les forces de sécurité sont vraiment à saluer, car leur apport a été de taille chapeau !


Dieudonné Diama

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