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Présidentielle du 28 juillet : les premières tendances sèment le doute
Publié le vendredi 2 aout 2013  |  L’aube


© aBamako.com par A S
Conférence de presse du ministre de l`administration territoriale,de l`aménagement du territoire et de la décentralisation.
Bamako,le 14 février 2013 au gouvernorat du district.Le ministre Moussa Sinko Coulibaly a réuni la presse pour une conférence au cours de laquelle il a annoncé la date des élections présidentielles fixée au dimanche 07 juillet 2013.


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Plus de deux cent journalistes nationaux et étrangers se sont retrouvés, mardi dernier au département de l’administration territoriale pour la communication des premières tendances de l’élection présidentielle du 28 juillet. Annoncé pour 15h, c’est finalement au bout de 2h d’attente que le Ministre Moussa Sinko Coulibaly, a livré les premières indications et les premières tendances du scrutin.

Le Ministre précisa d’entrée que le département, contrairement à ce que pensent certains, n’est pas en retard par rapport à la publication des premières tendances. La réalité, a-t-il dit, c’est que «le processus de collecte des informations en République du Mali, conformément à nos textes, indique que tous les résultats doivent partir des communes, pour ensuite arriver au niveau des cercles, des régions avant d’arriver au niveau du ministère de l’administration territoriale». Le ministre Coulibaly a insisté sur la transparence qui entoure, selon lui, les travaux à chacune de ces différentes étapes où tous les acteurs du processus sont présents : représentants de l’Administration, de la Ceni et des candidats.

«Ce travail est un peu lent. Mais le souci c’est de pouvoir faire tout le processus en toute transparence. C’est ce que nous avons essayé de faire depuis le début. Nous avons, à tous les niveaux, essayé d’associer les représentants des candidats, les représentants des partis politiques, la société civile et l’administration». Le ministre de l’administration a ensuite évoqué le taux de participation qu’il a qualifié d’exceptionnel. Avant de poursuivre : «Au moment où je vous parle, nous enregistrons un taux de participation à l’échelle national de 53,5% A Bamako, le taux (de participation) tourne autour de 60%». Selon lui, les Maliens de l’extérieur ont très peu voté. «A l’étranger, sur les 26 juridictions sur 41 (dont les résultats ont été reçus), le taux de participation dépasse à peine 10% », a indiqué le colonel Moussa Sinko Coulibaly, qui a ensuite donné les premières estimations : «Nous sommes au 1/3 du dépouillement de l’ensemble des résultats du processus électoral. Nous espérons pouvoir terminer le dépouillement aujourd’hui (30 juillet, ndlr), sinon au plus tard demain afin de communiquer les résultats définitifs. Mais déjà à ce stade, il y a des tendances qui se dégagent. Il y a un candidat, en l’occurrence le candidat Ibrahim Boubacar Keita, qui a une large avance sur les autres candidats. Les écarts sont importants…». Le ministre de préciser ensuite que si ces écarts sont confirmés il n’y aura pas de 2è tour.

Une intervention du ministre qui, faut-il le précisé, a fait l’objet de diverses interprétations au sein de l’opinion. En effet, de nombreux observateurs ont estimé que cette intervention du ministre était hâtive au moment où les 2/3 des résultats sont toujours en cours de traitement. D’autres ne comprennent tout simplement pas comment le ministre ait pris sur lui la responsabilité de dire (à ce niveau du dépouillement) qu’un candidat est sur le point de passer dès le 1er tour. Ce qui, analysent d’autres, est une anticipation sur le travail de la Cour constitutionnelle qui a le dernier mot.

En définitive, la publication de ces tendances, dans un climat de tension et de suspicion, a jeté des doutes dans les esprits. Et le camp du candidat Soumaïla Cissé a immédiatement réagi et a rejeté en bloc ces mêmes tendances.


Oumar Diamoye

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