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L’Indépendant N° 3312 du 1/8/2013

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Le coordinateur de la campagne de Soumaïla Cissé a déclare hier devant la presse : « une crise post-électorale à l’Ivoirienne ne se produira pas au Mali… l’acte posé par l’URD ne vise qu’a conforter la democratie »
Publié le vendredi 2 aout 2013  |  L’Indépendant


© aBamako.com par A S
Meeting de la jeunesse URD consécutif à la proclamation des résultats partiels.
Bamako, le 31 juillet 2013 au siège du parti. Les jeunes de l`Union pour la République et la Démocratie ont tenu un meeting pour contester les résultats partiels proclamés par le ministre de l`administration territoriale Moussa Sinko Coulibaly.


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Devant un parterre de journalistes de la presse nationale et internationale, le coordinateur national de la campagne de soumaïla cisse, l’honorable gouagnon coulibaly a mis les points sur les « i » en declarant que l’urd inscrit toutes ses actions dans le cadre strict de la loi. pour lui, il ne saurait y avoir, dans notre pays, une crise postelectorale a l’ivoirienne ; cela » dans la mesure où, au Mali, nous sommes tous des parents, des frères et sœurs « .
Depuis la sortie malheureuse du ministre de l’Administration Territoriale, le Colonel Moussa Sinko Coulibaly, donnant IBK comme éventuel gagnant dès le premier tour du scrutin du 28 juillet 2013, le parti URD est indexé, sans qu’il ne soit nommé, par certains responsables politiques, de vouloir mettre le feu aux poudres. Ce qui aurait pour conséquence de plonger le pays dans une crise post-électorale dont personne n’a besoin aujourd’hui. C’est en réaction à ces propos que le Coordinateur de la campagne de Soumaïla Cissé, l’honorable Gouagnon Coulibaly a procédé, devant la presse nationale et internationale qui écume, ces derniers temps, le QG de campagne de l’URD, à une mise au point. Il a, en effet, déclaré : » Quand on regarde bien ce qui s’est passé, ce n’est pas l’URD mais c’est Monsieur le ministre de l’Administration Territoriale qui a mis le feu aux poudres. Si c’est le cas, c’est lui qui l’a fait.

La loi électorale prévoit que le ministre de l’Administration Territoriale ait sa centralisation. Quand il centralise, il sort pour donner ses chiffres et il les envoie à la Cour constitutionnelle. Et c’est la Cour constitutionnelle qui proclame les résultats. Après cela c’est terminé, il n’y a pas de recours et tout le monde doit se plier à la décision de la Cour constitutionnelle…

Comme vous le voyez le ministre de l’Administration Territoriale n’a pas le droit de proclamer des résultats. Malheureusement, il a encore parlé sans chiffre, alors que son intervention doit être uniquement chiffrée. Il n’a pas d’appréciation à porter. C’est dire qu’il n’a pas joué son rôle. Pour nous, il a choisi un camp et cela est malheureux… On n’avait pas besoin que le ministre se comporte ainsi… ».

S’agissant des chiffres en sa possession différents, certainement, de ceux dont disposerait le ministre Moussa Sinko Coulibaly, le Coordinateur Gouagnon Coulibaly a dit : « Nous avons nos représentants au niveau de l’ensemble des 21 063 bureaux de vote au Mali, à raison de deux représentants par bureau pour surveiller le vote. Nous avons mis en place au niveau du QG un système informatique de centralisation qui reçoit des agents envoyés sur le terrain l’ensemble des résultats. C’est au vu des chiffres dont nous disposons que nous avons dit que le ministre a eu tort de parler comme il l’a fait. Il a mis des gens dans l’erreur qui vont penser qu’il n’y aura pas de second tour ; alors qu’un second tour est inévitable au vu des vrais chiffres du scrutin du 28 juillet. C’est le ministre qui veut nous créer des problèmes. Raison pour laquelle, nous avons demandé qu’il se ressaisisse ou qu’il démissionne « .

Dans la crainte d’une crise postélectorale, Gouagnon Coulibaly a réaffirmé la position de principe de son parti : » A l’URD, nous sommes légalistes et le demeurerons jusqu’au bout. Nous avons beaucoup de requêtes et la loi nous donne beaucoup de moyens. Nous n’avons pas besoin de dire à la radio qu’il y a eu bourrage d’urnes, par exemple. Quand le ministre va communiquer son résultat, la loi nous donne 48 heures pour faire des répliques, c’est-à-dire si l’on a des plaintes, on les formule auprès de la Cour constitutionnelle…Au Mali, quand on dit qu’un tel a gagné dès le premier tour et venir dire le contraire le jour suivant, cela créé une situation que les partisans du candidat déclaré par le ministre gagnant ne comprendront pas…Le ministre peut dire que son estimation ne portait que sur le tiers seulement des votants, en réalité cela ne portait que sur 12,61%, et dire qu’il y a maintenant un second tour. Une crise post-électorale à l’ivoirienne ne se produira pas au Mali …Dans notre pays, on n’a pas besoin de ça. On est tous des parents. Chacun a la sœur de l’autre dans sa famille. Nous sommes absolument contre la violence. La loi prévoit un recours et nous allons en user. L’acte posé par l’URD ne vise qu’à conforter le renouveau démocratique « .

La proclamation des résultats étant prévue aujourd’hui, tous les 27 candidats seront fixés sur leur sort. Un second tour étant également de plus en plus envisagé.
Mamadou FOFANA

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