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L’Indépendant N° 3312 du 1/8/2013

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Les résultats officiels provisoires de l’élection présidentielle du 28 juillet attendus ce matin Vers un possible second tour
Publié le vendredi 2 aout 2013  |  L’Indépendant


© aBamako.com par Mousnabi
Election présidentielle au Mali: vote des candidats Modibo Sidibé et Soumaila Cissé
Bamako, le 28 juillet 2013. Les candidats des FARE et URD, respectivement Modibo Sidibé et Soumaila Cissé ont accompli leur devoir civique à Faladiè et à Badalabougou


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C’est aujourd’hui, vendredi 2 août, que seront proclamés par le ministre en charge des élections (Administration territoriale) les résultats officiels provisoires du scrutin présidentiel qui s’est tenu le 28 juillet avec le taux de participation historique de 53%. Très attendue au Mali et hors du Mali, la proclamation de ces résultats devrait mettre fin à la guerre des chiffres que se livrent depuis lundi les camps IBK et Soumaïla Cissé. Le premier considère que son candidat est élu au premier tour pour avoir franchi la barre des 50%, le second soutenant qu’un second tour est inévitable étant entendu qu’il manque à IBK un minimum de 700 000 voix pour prétendre être élu au premier tour.

Arrivé en troisième position, le candidat de l’ADEMA, Dramane Dembélé, est lui aussi d’avis que le candidat du RPM et ses alliés a rassemblé sur son nom 44, 97% des bulletins de vote et qu’en conséquence il ne saurait être considéré comme élu au premier tour.

La déclaration faite mercredi 31 juillet par le ministre Moussa Sinko Coulibaly annonçant que le candidat IBK a pris une très large avance sur ses concurrents et que, si cette tendance se confirmait, il pourrait ne pas y avoir un second tour, a enflé la polémique naissante qui se déroulait jusque-là au niveau des seuls médias, nationaux et étrangers. Le ton est monté d’un cran, amenant le FDR à dénoncer fermement » l’attitude partisane « du ministre et exiger sa démission. Le Président de la CENI pour sa part, a affirmé que le ministre a commis une » erreur de communication « .

La proclamation des résultats aujourd’hui par le même Moussa Sinko Coulibaly devrait avoir pour effet sinon de clore définitivement du moins atténuer fortement cette polémique qui jette une ombre sur le bon déroulement du scrutin du 28 juillet, salué aussi bien par les observateurs maliens qu’africains et internationaux. De nos investigations auprès de différentes sources, il ressort que contrairement à ce que le ministre de l’Administration territoriale lui-même avait laissé supposer, un second tour aura bien lieu, IBK n’ayant pas réussi à franchir la barre fatidique des 50% alors que des informations distillées dans son entourage laissaient croire qu’il avait réalisé un score oscillant entre 56 et 57%. Ce second tour devrait l’opposer à Soumaïla Cissé arrivé en seconde position.


Qui des deux hommes l’emportera ?
Difficile de répondre à cette question de façon péremptoire. En effet, encouragée par le sérieux avantage pris au premier tour (plus d’un million cent mille voix) la plateforme IBK Mali 2013 jettera toutes ses forces dans la bataille pour mobiliser en sa faveur l’électorat qui n’a pas voté au premier tour (47% des électeurs ne se sont pas encore prononcés). Elle pourra compter également sur l’appui de certains partis politiques et candidats malheureux à ce premier tour.

En face, Soumaïla Cissé est déjà bien adossé au FDR dont son parti, l’URD est un membre fondateur aux côtés de l’ADEMA dont le candidat Dramane Dembélé est cité à la troisième place, des partisans de Modibo Sidibé annoncé en quatrième position des sympathisants de Jamille Bittar pour ne citer que les plus en vue de ce regroupement politique créé pour faire échec au coup d’Etat militaire du 22 mars 2012.

Reste à savoir dans quelle proportion les consignes de report de vote qui seront données seront suivies.


Une rumeur a circulé intensément dans la journée d’hier indiquant que le Conseil des ministres du jeudi 1er août allait procéder à l’ajournement d’un mois du second tour pour mieux l’organiser.

On se trouverait ainsi devant le scénario guinéen. Arrivé, en effet, largement en tête au premier tour, le candidat Seydou Dalein Diallo s’était vu imposer, sous le prétexte de l’amélioration des conditions de vote, un report du second tour qui a permis au Pr Alpha Condé de rattraper son retard et finalement de remporter le scrutin.

Ce qui a plongé la Guinée dans une instabilité politique dont elle tarde à sortir. Gageons qu’IBK ne tombera pas dans un tel piège et que le Mali saura éviter ce scénario.


SH

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