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Guerre anti-terroriste : Pourquoi les véhicules Kia émergent du lot
Publié le lundi 10 fevrier 2020  |  Le Républicain
Commémoration
© aBamako.com par AS
Commémoration du 59è anniversaire de l`armée malienne
La place d`arme du Camp Soundiata Keita de Kati a abrité le 20 Janvier 2020, les festivités commémoratives du 59è anniversaire de l`armée malienne.
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Les FAMa sont dotées en équipements de guerre, engins lourds et véhicules de transports de tout calibre. Parmi ces véhicules de transports et de combat, les Kia militaires se distinguent du lot. Ils sont particulièrement les engins de prédilection des militaires sur le terrain depuis l’éclatement de la crise au nord et au centre de notre pays. Selon un reportage de l’ORTM réalisé à Gao en 2012 sur les véhicules Kia militaires, ces engins de terrain de par leur qualité à s’adapter à toutes sortes de climat et spécialement conçus pour la guerre séduisent les militaires maliens et leur hiérarchie. Pourquoi ?

Ayant fait leur preuve sur le terrain depuis 2011 et à cause du choix fait par l’ensemble des FAMa depuis les camps et bases militaires de Sévaré, Gao, Tombouctou, Ménaka et Taoudenit, les Kia se sont imposés comme des véhicules de notre armée. Ils sont d’un entretien facile et peu coûteux, vitres rabattables. Les pièces de rechanges ne peuvent faire l’objet d’aucun trafic car, elles ne se trouvent pas sur un marché parallèle.

Ces engins se caractérisent par leur robustesse, leur adaptation aux climats désertiques, au transport des troupes avec 14 hommes à bord, leur autonomie en consommation de carburant avec deux réservoirs de plus de 100 litres chacun (750 Km) et surtout qu’ils sont capables de prendre à bord deux fusils d’assaut de 14.5 pour traquer à de longues distances l’ennemie. Le tireur confortablement installé fait ses tirs sans aucun dérapage et en roulant.

En dehors du Mali, les Kia sont utilisés dans d’autres champs de guerre comme au Niger, au Soudan du Sud, qui connaissent tous les deux les mêmes climats rigoureux que notre pays.

La Loi d’orientation et de programmation militaire (Lopmi), d’un coût de plus de 1 230 milliards de F CFA sur la période 2015-2019, a été adoptée pour l’achat des armements (fusils, munitions, engins lourds, véhicules et avions de transports des troupes, hélicoptères de combats, etc.), des effets militaires et indemnisation des victimes et leurs ayants droit. Il est temps que le Président IBK veille sur l’utilisation faite au centime près de cet argent, surtout que le chef suprême des Armées soit garant contre l’achat d’engins de piètre qualité.

Moussa Dagnoko
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