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Pratiques de l’esclavage au Mali : Studio Tamani renforce les connaissances de ces journalistes et radios partenaires sur le traitement de la question
Publié le mardi 11 fevrier 2020  |  Le Républicain
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Studio Tamani, avec le soutien financier de l’Ambassade du Royaume Uni au Mali, organise du 10 au 12 février 2020, à la Maison de la Presse de Bamako, dans le cadre du projet « Studio Kalangou ET Studio Tamani : traitement journalistique du phénomène de l’esclavage moderne », un atelier de formation des journalistes de studio Tamani et des journalistes des radios partenaires des zones concernées par le phénomène, sur le thème préoccupant : « Pratique de l’esclavage moderne au Mali : connaissances de base sur les concepts et cadres juridiques relatifs à l’esclavage moderne, la réalité quotidienne de l’exploitation des enfants, l’exploitation des adultes et les différentes réalités des groupes socioculturels au Mali ».
L’ouverture des travaux de cette importante session formation dont l’objectif est des sensibiliser les journalistes de studio Tamani aux différentes formes d’esclavage moderne au Mali et à la manière de traiter ces thématiques dans le respect des personnes concernées, a été faite par Me Kadidia Traoré Doucouré de la Commission Nationale des Droits des Humains (CNDH), en présence de Mme Jenny Jones, de l’Ambassade du Royaume Uni au Mali et du président de la Fondation Hirondelle, Martin Faye. Près d’une vingtaine de correspondants radios partenaires et des journalistes de Studio Tamani prennent part à la formation.

De manière spécifique, il s’agit de fournir aux journalistes et correspondants les connaissances de base leur permettant d’avoir un esprit critique sur les concepts et cadres juridiques relatifs à l’esclavage moderne mais également des informations factuelles sur les réalités quotidiennes de l’exploitation des enfants, l’exploitation des adultes et les différentes réalités des groupes socioculturels présents au Mali ; mettre en pratique ces initiations à travers la réalisation de magazine pour la rédaction. « Il s’agit à travers cette formation de développer une campagne de masse chez les hommes de médias pour sensibiliser les Maliens sur les questions liées à l’esclavage familial. Lancée en décembre dernier pour prendre fin en pars prochain, il s’agit durant les trois jours, de voir comment insérer dans les programmes la question afin de diffuser dans les langues nationales. Autrement dit, vous permettre de mieux cerner, maitriser les concepts pour convaincre les populations », a déclaré Martin Faye, président de la Fondation Hirondelle.

Mme Jenny Jones de l’Ambassade du Royaume Uni au Mali, d’ajouter qu’il s’agit à travers cette formation de lutter contre une pratique ancrée au Mali et au Niger. C’est un sujet sensible, dit-elle, mais qui mérite d’être traité car les questions de droit de l’homme s’appliquent à tous.

Me Kadidia Traoré Doucouré, d’indiquer que l’organisation de cet atelier répond à l’i préparatif de sensibiliser les journalistes de studio Tamani et des ceux des radios partenaires de l’intérieur concernées par la problématique de l’esclavage sur la question.

Hadama B. Fofana
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