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Mali: à la sortie de la grande mosquée de Bamako, les élections font toujours débat
Publié le vendredi 9 aout 2013  |  RFI


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Priere de la Tabaski 2012
26/10/2012. Bamako. Grande mosquée. Le Président par Intérim Dioncounda Traoré, le PM Cheick M Diarra et Younoussou Touré, président PI de l’Assemblée nationale


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Dans l’attente du deuxième tour de la présidentielle de dimanche, ce jeudi 8 août fut une journée spéciale au Mali, puisque c’était à la fois premier jour de la campagne électorale depuis la proclamation officielle des résultats du premier tour, et la fête de fin du ramadan, dans un pays à plus de 90% musulman. A la sortie de la grande mosquée de Bamako, les discussions vont bon train.

Les enfants portent des boubous impeccables et des nœuds dans les cheveux. Les parents laissent tomber une pièce dans la main des mendiants qui attendent à la sortie de la mosquée. Une fête de fin de ramadan en apparence très normale. Mais en apparence seulement.

« C’est une prière exceptionnelle, témoigne un fidèle. Dieu nous a donné cette chance d’avoir une fin de ramadan juste avant les élections de dimanche. C’est une chance pour le Mali et c’est l’occasion pour les fidèles de prier encore pour avoir un bon président. »

Selon un autre, le scrutin a d’ailleurs été abordé à la mosquée. « L’imam a dit que tout le monde doit faire la bénédiction pour que l’élection se passe très bien, et qu’on ait un bon président. Et une fois le président élu, il faut qu’il n’y ait pas de conflit entre nous, qu’on accepte le résultat. On a fait des bénédictions pour ça. »

« On pensera à voter demain »

Mais il y a aussi ceux qui préfèrent ne pas confondre religion et politique. « Non, cela ne se mélange pas, rétorque ainsi un troisième participant à la prière. La fête, c’est aujourd’hui, parce que la fête, c’est la fin du ramadan. Nous, nous sommes musulmans, on veut fêter ça. Demain, c’est le vendredi, on pensera à voter à ce moment. Ce n’est pas aujourd’hui qu’il faut y penser, c’est demain. »

Car ce vendredi, la campagne reprend ses droits, avec notamment un meeting d’IBK dans la capitale. Soumaïla Cissé, lui, n’a pas fait état d’événements en préparation : il joue la carte de la proximité.

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