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Mali : l’armée française poursuit la sécurisation du nord avant le second tour
Publié le vendredi 9 aout 2013  |  AFP


© aBamako.com par DR
Opération Serval: mission de l`armée française au Mali
11 janvier 2013 : adresse du colonel Paul Geze, chef de corps du 21ème RIMa à ses marsouins avant leur déploiement.


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PARIS (France) - Les soldats français au Mali poursuivent la sécurisation de la zone de Kidal et de l’ensemble du nord du pays, au côté de l’armée malienne et de la Minusma, avant le second tour dimanche de l’élection présidentielle, a indiqué vendredi l’état-major des armées.

"Des opérations de fouille sont menées dans l’Adrar des Ifoghas par les hommes de la brigade Serval", indique l’état-major dans un point de situation. Ces opérations au sol sont accompagnées du survol de la zone par les avions de chasse.

Kidal, à 1.500 km de Bamako, est un bastion touareg dans le nord-est du Mali. La ville ne compte qu’environ 35.000 électeurs recensés, mais elle est symbolique de la tenue du scrutin sur l’ensemble du territoire malien. Le 28 juillet, le premier tour de scrutin s’est déroulé dans la région sans incident
majeur.

Les forces françaises opèrent officiellement "en soutien" de l’armée malienne et de la Minusma, la force de l’Onu au Mali, pour sécuriser le processus électoral. Outre l’Adrar des Ifoghas, ancienne place forte des groupes islamistes armés dans le nord du pays, les Français poursuivent leurs opérations autour de la boucle du Niger, notamment dans la région de Gao,
précise l’état-major.

Depuis le début des opérations de vote, l’appui des forces françaises au processus consiste notamment dans des patrouilles mixtes, avec l’armée malienne ou la Minusma, et des vérification des bureaux de vote.

"Les autorités maliennes sont au premier plan. La Minusma arrive en deuxième rideau, pour aider les forces de sécurité maliennes. Et nous sommes en soutien de l’ensemble", a indiqué à l’AFP un porte-parole de l’état-major.

Selon la même source, les soldats ou gendarmes maliens sont "quasiment partout" dans le nord du pays : "Les autorités maliennes sont présentes sur les principaux centres de vote, en règle générale avec des éléments de la Minusma", notamment à Kidal et Tessalit, l’autre localité située au nord de
l’Adrar.

Le principe du dispositif est "de toujours avoir deux représentants" pour conduire les opérations conjointes (soit armée malienne et Minusma, soit Minusma et armée française...), pendant la durée du processus, précise-t-on.

Environ 3.200 militaires français sont actuellement déployés au Mali. Leur nombre doit être ramené à environ un millier d’ici fin 2013, notamment à l’issue des opérations de vote pour la présidentielle.

Le second tour du scrutin au Mali doit opposer dimanche Ibrahim Boubacar Keïta (IBK) arrivé en tête le 28 juillet avec 39,2% des voix, a Soumaïla Cissé, qui a obtenu 19,4% des votes.
dch/rh/jag

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