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Le Républicain N° 4672 du 5/8/2013

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Deuxième tour de l’élection présidentielle / Les consignes de vote ont-elles été respectées ?
Publié le lundi 12 aout 2013  |  Le Républicain


© aBamako.com par Mousnabi
Election présidentielle au Mali: vote des candidats Modibo Sidibé et Soumaila Cissé
Bamako, le 28 juillet 2013. Les candidats des FARE et URD, respectivement Modibo Sidibé et Soumaila Cissé ont accompli leur devoir civique à Faladiè et à Badalabougou


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Le dimanche 11 Août 2013, les maliens se sont encore rendus dans les urnes afin de départager les deux candidats arrivés au second tour. Mais, au regard du peu d’affluence dans les centres de vote, l’on est en droit de se demander si les consignes de vote données par les différents candidats malheureux, ont été respectées par les électeurs.

Les électeurs sont déterminés à apporter le changement par la voie des urnes. Mais, au regard de la faible affluence par rapport au premier tour, certains sont dubitatifs quant aux consignes de vote données par certains candidats malheureux du premier tour. Aboubacar Sylla, étudiant de son état, n’est pas d’accord avec le choix de son candidat et compte bien voter pour le candidat de son choix. « Moi j’ai battu campagne pour un candidat, mais malheureusement il n’a pas été au second tour et a tenu a invité ses électeurs et électrices à accorder leur voix à l’un des candidats pour le compte du second tour.

Un candidat qui à mes yeux a participé largement à la déroute que notre cher pays connait depuis un an. On veut plus redescendre dans ce gouffre raison pour laquelle, je ne voterai pas pour lui. Je pense aussi que beaucoup de militantes et militants de notre parti m’emboiteront le pas. Si on a accepté d’aller retirer nos cartes Nina, c’est parce qu’on a conscience que le changement est bien possible par la voix des urnes et on ne se laissera plus berner par des promesses fantoches.

Le changement c’est maintenant ou jamais », a déclaré Aboubacar Sylla. Quand à Aminata Sangaré, fervente militante d’un parti qui n’a pas eu la chance d’accéder au deuxième tour et son candidat n’a pas daigné donner une consigne à ses militantes et militants. « Nonobstant que mon candidat n’a pas osé orienter ses militantes et militants, moi quand même je suis venue accomplir mon devoir civique.

Parmi les pires, il y a moins pire telle est ma vision du second tour de cette élection présidentielle. Je crois bien qu’il y a un qui émerge du lot et qui répond un peu à mes attentes, j’ai donné ma voix à ce dernier. Aujourd’hui je suis une fille comblée car je viens d’accomplir un geste patriotique et je pense bien que mon candidat sera un président qui répondra aux attentes de la majorité des compatriotes car quel qu’il soit, il ne pourra jamais faire l’affaire de tous, il y aura toujours des plaignants », a-t-elle indiqué.

Ousmane Togola abondera dans le même sens qu’Aminata. « Franchement, on a vu tous ces deux candidats à l’œuvre au Mali. Nous n’avons pas tous la mémoire courte. L’un à été ministre dans le gouvernement de l’autre. Nous les connaissons assez. Mais comme, il faut faire un choix parmi eux, j’ai voté pour le meilleur des pires.

Il doit savoir que les maliens ne dormiront plus sur leurs oreillers. Ils sont déterminés à suivre au pas le président qu’ils éliront », a-t-il martelé. Moussa Diarra, un enseignant à la retraité fera savoir que le syndrome Guinéen est bien possible au Mali. « Mon candidat qui ne part pas avec la faveur des pronostiques, peut bien créer la surprise.

Car, il a la solution du problème malien. Je suis convaincu que les consignes de vote ne seront pas respectées à la lettre par les maliens et maliennes. Ils voteront pour le candidat de leur choix et non le choix de leur mentor, donc le syndrome Guinéen est bien possible au Mali et il emportera avec lui d’énormes victimes », a-t-il prévenu.

Moussa Samba Diallo

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