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Gestion cacophonique de l’Hôtel de l’Amitié : Quand la société Granada expose son amateurisme dans l’hôtellerie.
Publié le jeudi 2 avril 2020  |  aBamako.com
Sit-in
© aBamako.com par AS
Sit-in des employés en chômage technique de l`Hôtel de l`Amitié
Les employés de l`Hôtel de l`Amitié mis en chômage technique à cause du coronavirus ont fait un Sit-in devant l`établissement le Mercredi 01 Avril 2020.
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Amateurisme, népotisme, favoritisme, boulimie, désordre organisé, ignorance des règles d’art, insouciance, méconnaissance de déontologie etc. ; tels sont les maîtres mots qui caractérisent les gestionnaires actuels de l’hôtel de l’Amitié de Bamako. La société tunisienne du nom de Granada, puisque c’est d’elle qu’il s’agit, a juste fait un mois de gestion de ce grand hôtel de la capitale malienne, pour mettre à nu ses insuffisances notoires.

Du 1er mars 2020 date de son acquisition de la gestion, au 1er avril 2020, Granada plutôt spécialisée dans le cosmétique que dans l’hôtellerie, n’a aligné que de frasques sur son parcours. La dernière en date et celle qui aura fait déborder le vase est la mise en chômage dit technique de 3 mois de 101 travailleurs. C’était hier mercredi 1er avril soit un mois jour pour jour après la prise d’affaires de ces Tunisiens qui se sont très vite révélés des bourreaux des infortunés Maliens déversés comme des malpropres dans la rue sans la moindre issue à l’horizon. « Nous ne savons pas à quel saint nous vouer pendant ces 3 mois sans salaire. Le comble c’est qu’ils ne nous disent même pas la date à laquelle nous devons reprendre le travail et Dieu seul sait si nous reviendrons travailler encore un jour. » s’est lamenté un employé ayant requis l’anonymat.

A cette victime et à ces 100 autres collègues qui venaient de subir ce triste sort, Granada justifie sa décision par la situation drastique que la pandémie du coronavirus impose au monde entier. « C’est faux » a rétorqué un autre de ces désœuvrés qui estime que l’effectif jeté dans la rue, tout le reste du personnel ainsi que la direction de l’hôtel peuvent aisément vivre des recettes issues de l’hébergement des forces Barkhanes seules. En clair, ce plaignant croit dure comme fer que la thèse du coronavirus avancée par la direction pour expliquer son forfait est un alibi servant à voiler les véritables intentions hégémoniques des Tunisiens. Cette vision des choses semble plausible parce qu’elle confirme dans une certaine mesure les résultats de nos investigations. En effet, il nous est revenu des arcanes de Granada que la société, une fois avoir réussi à s’adjuger les commandes de l’hôtel ; un domaine auquel elle ne s’y connaît pas forcément, entend faire venir de la Tunisie des travailleurs pour le remplacement de la majeure partie du personnel existant. D’où la compression qui ne dit pas son nom de ces employés maliens. Cette compression est venue corroborer une série de dérives allant des désagréments causés aux clients aux démissions forcées à des postes stratégiques de la boite.

Le fait par exemple de demander à certains clients qui sont à deux ou trois sur un étage d’évacuer leurs chambres pour un autre étage de l’hôtel avec pour motif officiel un usage rationnel de l’énergie électrique, dénote plus de la boulimie que d’une gestion efficiente des ressources d’un hôtel. La condamnation de certains éclairages dans un hôtel 5 étoiles sous le prétexte que ces éclairages ne servent pas à grand chose, témoigne plus de l’amateurisme que du professionnalisme dans le domaine de l’hôtellerie. C’est ce désordre organisé mis en place ces derniers temps par la direction Granada qui a poussé certains cadres à rendre le tablier. Tel est le cas notamment des directeurs techniques, du directeur de la restauration et du chef cuisinier qui n’ont désormais d’yeux que pour pleurer de loin l’occupation de leur poste par des Tunisiens aux aguets. Ainsi va la gestion de certaines entreprises dont les dirigeants se voilent la face derrière cette pandémie du coronavirus pour asseoir leur sombre plan à la limite du machiavélisme. On aura tout vu et tout subi avec ce fameux Covid 19.

André SEGBEDJI/abamako.com

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© aBamako.com par AS

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