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La Nouvelle Patrie N° 0257 du

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Cissé reconnaît sa défaite au second tour de la présidentielle et félicite son rival Keïta
Publié le mardi 13 aout 2013  |  La Nouvelle Patrie


© Autre presse par DR
Présidentielle au Mali: Cissé reconnaît sa défaite, félicite son rival
Lundi 11 aout 2013.Bamako, domicile du candidat Ibrahim Boubakar Keita. Soumaila Cissé reconnaît sa défaite, félicite IBK.


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Avant même le dépouillement de la totalité des suffrages, Soumaïla Cissé, a reconnu, lundi 12 août, sa défaite au second tour de la présidentielle au Mali. Il est allé rencontrer son rival Ibrahim Boubacar Keïta pour le féliciter. "Je suis allé le voir pour le féliciter et lui souhaiter bonne chance pour le Mali", a-t-il déclaré.
Plus tôt dans la soirée, après dépouillement de deux tiers des bulletins, l'ancien Premier ministre et grand favori de l'élection, Ibrahim Boubacar Keïta, surnommé IBK, arrivait "très largement en tête", selon un source proche de la Commission nationale de dépouillement, qui centralise les votes de l'ensemble du territoire malien. Et déjà, dimanche, Ibrahim Boubacar Keïta, 68 ans, et Soumaïla Cissé, 63 ans, deux vétérans de la vie politique malienne qui ont occupé de hautes fonctions, avaient appelé leurs partisans au calme et à la sérénité dans l'attente de la publication des résultats.

IBK, le vainqueur tout désigné aura la très lourde tâche de redresser et de réconcilier un pays traumatisé et affaibli par dix-huit mois d'une profonde crise politique et militaire. Elle avait débuté en janvier 2012 par une offensive de rebelles touareg dans le Nord. Deux mois plus tard, un coup d'Etat militaire avait précipité la chute du nord du Mali aux mains de groupes jihadistes et criminels. Ils ont laminé la rébellion touareg et l'armée malienne, commis d'innombrables exactions, avant d'être en grande partie chassés par l'intervention militaire franco-africaine toujours en cours. Ce conflit a plongé le Mali dans la récession, accentué la pauvreté, ravivé les tensions entre communautés touareg, arabes et noires, et provoqué un exode massif de population, environ 500 000 déplacés internes et réfugiés.

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