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Pour sauver le Mali d’un péril certain : Le FSD, la CMAS et l’EMK ont fait des suggestions
Publié le mardi 2 juin 2020  |  Le Zenith Bale
Rassemblement
© aBamako.com par Momo
Rassemblement de l`Imam Mahamoud Dicko
Bamako, le L`imam Mahamoud Dicko a rassemble des dizaine milliers de personnes pour dire non aux massacre contre les civils
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Face à la situation dramatique que vit notre pays, le Front pour la Sauvegarde de la Démocratie (FSD), la Coordination des mouvements, associations et sympathisants de l’Imam Mahmoud Dicko (CMAS) et le Mouvement Espoir Mali Koura (EMK), ont tenu une rencontre tripartite le 26 mai 2020. Ce samedi 30 mai, les trois organisations ont fait le compte-rendu de cette rencontre à travers une conférence de presse tenue au siège de la CMAS à Magnambougou Faso Kanu.
Lors de cette rencontre, le Front pour la Sauvegarde de la Démocratie (FSD), la Coordination des mouvements, associations et sympathisants de l’Imam Mahmoud Dicko (CMAS) et le Mouvement Espoir Mali Koura (EMK) ont ouvert la voie à l’unité d’actions des forces patriotiques. D’après leur compte-rendu, pour sauver le Mali d’un péril certain, les trois organisations ont fait quelques propositions de sortie de crise.

Il s’agit de ce fait, une grande mobilisation pour le sursaut national face à une gouvernance chaotique et prédatrice, au risque de partition du pays, aux atteintes graves aux principes républicains et démocratiques, notamment la confiscation du vote des citoyens; la reconstruction des forces armées et de sécurité, mieux recrutées, mieux formées et mieux équipées, la préservation de l’intégrité territoriale du Mali, son unité et le plein exercice de sa souveraineté sur toute l’étendue du territoire national; une gouvernance vertueuse garantissant la paix, la sécurité, la justice et la réconciliation nationale, ainsi que la restauration de la confiance entre l’État et les citoyens; une priorisation de l’éducation et de la santé; la garantie de l’accès aux services sociaux de base et aux infrastructures; la restauration de l’État de droit par la consolidation de la démocratie afin de permettre au Peuple malien de jouir librement de tous ses droits constitutionnels, y compris des élections régulières et crédibles se traduisant par une forte légitimité des institutions de la République; un rassemblement des forces vives de la Nation afin de créer les conditions d’une union sacrée autour de l’idéal d’un Mali uni, prospère et respecté, à travers la rupture avec le système actuel.

Et bien sûr, ils n’ont pas oublié l’Honorable Soumaïla Cissé, le Chef de file de l’opposition au point qu’ils ont même demandé à ce que toutes les actions nécessaires soient mises en œuvre pour sa libération ainsi que toutes les personnes enlevées et privées injustement de leur liberté. A noter que cette demande fait partie des propositions de sortie de crise de la CMAS, du FSD, du EMK.

D’après les trois organisations ( la CMAS, le FSD, le EMK), pour que ces objectifs soient réalisables, il faut la démission du Président de la République, SE Ibrahim Boubacar Keita et son gouvernement dont la gouvernance a mis en danger de dislocation notre Pays et notre Nation.

Aminata SANOU

Stagiaire



Rassemblement du 05 juin prochain :

Des mises en garde contre toute arrestation

A la faveur d’une conférence de presse organisée ce samedi 30 mai, le FSD, la CMAS et l’EMK ont appelé le peuple malien à un grand rassemblement le vendredi 05 juin prochain. Pour demander la démission du Président de la République, Ibrahim Boubacar Kéita. Or, tout le monde sait que le régime est actuellement aux abois. En témoignent les récentes arrestations arbitraires de Pr. Clément Mahamadou Dembélé et de Alioune Sarr, tous des leaders. A cet égard, nous avons fait réagir, à l’occasion de cette conférence de presse, le coordinateur de la CMAS, Issa Kaou N’Djim et le président de la Plateforme contre la Corruption et le Chômage (PCC) sur la question : « si quelqu’un parmi les leaders se fait arrêter le 05 juin, quelle sera la suite ? ». Suivez leurs réactions !

Issa Kaou N’Djim, coordinateur de la CMAS :

Si quelqu’un parmi les leaders se fait arrêter le 05 juin, cela sera une raison de plus que ce régime n’est pas démocrate. Sinon, est-ce qu’on doit arrêter des leaders politiques, des leaders d’opinion sans arme, sans menace qui, dans un cadre démocratique et républicain, demandent la démission du Président ? Mais, si le pouvoir joue à l’intimidation, cela prouve que ce que nous dénonçons est vrai. Et nous n’allons pas nous laisser faire.

Clément Mahamadou Dembélé :

Si quelqu’un parmi les leaders se ferait arrêter, la suite c’est de continuer le combat. Si le 05 juin on nous arrête tous, le peuple du Mali va continuer. Parce qu’il faut comprendre que cette lutte n’est pas seulement celle de Clément, ni de la CMAS, ni du FSD, encore moins de l’EMK. C’est la lutte du peuple malien. Si le pouvoir procède à des arrestations arbitraires, le peuple va continuer le combat. C’est également le combat de notre vie. Si on nous arrête, cette arrestation fera partie de l’histoire qui va aboutir à la victoire du peuple malien. J’appelle le peuple malien de ne plus avoir peur de demander son droit, de ne plus avoir la timidité dans ce pays de prendre ce qui vous appartient. Le pouvoir appartient au peuple malien. Quand il le donne à quelqu’un qui se montre incapable de le gérer, il le reprend dans la dignité et dans l’honneur.

Yacouba TRAORE
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