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La tête de « Dougouti » Manassa mise a prix par le M5-RFP avec l’accord de la communaute internationale !
Publié le vendredi 12 juin 2020  |  Carrefour
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© aBamako.com par fousseyni
Journée nationale des Communes du Mali
Bamako, le 22 décembre 2017 le président IBK a présidé la Journée nationale des Communes du Mali au palais des sports. Photo: Manassa Dagnoko. Président de la Cour Constitutionnelle du Mali
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Nous avons alerté le peuple sur l’issue des élections législatives de 2020. Nous avons pensé que pour une fois au moins on espérait que la Cour Constitutionnelle mettra sa conscience nationale et sa clause de conscience en éveil pour sauver le système électoral au Mali.
Malheureusement, le journal Nouvel Horizon dans sa parution du mardi 9 juin 2020 nous révèle : qu’avec la cour de la controverse, les jours de Manassa Danioko semblent compter. Soixante-douze (72) heures après la marche du vendredi 5 juin, les négociations entre le gouvernement et la société civile se décantent. La team de la fusible car, un accord est en passe d’être trouvé pour la fin de mission des sages de l’institution à l’origine des tensions.

Après la tempête populaire du Boulevard de l’Indépendance, place aux pourparlers. A travers un communiqué, l’équipe du Dr Boubou Cissé avait dit : « Dans la foulée du Conseil des ministres, tout sera clair car, même s’il ne démissionnait pas avant l’heure, Boua est quand même dos au mur. Il lui faut un fusible pour se tirer d’affaire et la première tête qui va tomber semble être trouvée !. » au dialogue via son porte-parole. Si la majorité présidentielle multiplie les rencontres à l’Hôtel de l’Amitié pour tirer les leçons de la crise actuelle, en sourdine ça négocie. Il nous revient que des émissaires des mouvements concernés ont été du côté de la cité ministérielle.

Parmi les points au cœur des débats, il y avait la question de la dissolution de l’Assemblée Nationale et de la Cour Constitutionnelle. Cette dernière institution citée pourrait voir les neuf (09) sages rendre le tablier. Autrement dit, Manassa Danioko et compagnie seraient en passe d’être limogés. Les résultats définitifs publiés par l’institution située près de l’Hôtel Sheraton passent mal et sont à l’origine de la grogne sociale de la vox populi.

Pire, la présidente aux affaires, depuis mars 2015, a snobé à maintes reprises les manifestants en sortant des communiqués dissuasifs. Ce qui aura sapé les négociations à fin d’empêcher la tenue de la marche qui tendait à se transporter dans le domicile de son employeur : Ibrahim Boubacar Keïta.

De sources bien introduites provenant de la cité, où sont logés les ministères du Mali, précisent que son cas aurait été acté. Il n’est donc pas exclu d’entendre bientôt la fin de mission de celle qui aura été avant, pendant et à la fin de la crise. Par contre, le dauphin constitutionnel actuellement à Mopti, pourrait bien continuer sa mission.

Si la tête de l’honorable Moussa Timbiné est réclamée par les frondeurs pour avoir été repêché par cette même Cour Constitutionnelle et a commis la bourde de remercier le Chef d’Etat de l’avoir installé, son départ n’a pas été acté.

Les échos des négociations indiquent qu’il y a blocage autour d’une dissolution du Parlement. Le pouvoir n’a pas cédé sur ce point, chose compréhensible car, il semble être prévu que les partis des frustrés soient consolés avec le remaniement gouvernemental.

Une sortie du Chef de l’Etat est attendue pour savoir ce qui sera décidé enfin de compte. Il est évident que dans la fièvre du Conseil des ministres, tout sera clair car, même s’il ne vidait pas le plancher avant l’heure, Boua est quand même dos au mur. Il lui faut un fusible pour se tirer d’affaire et la première tête qui doit tomber semble être trouvée !

L’Assemblée Nationale est également citée pour être dissoute.

La Rédaction
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