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Insécurité à Ansongo : Les cadres sédentaires du Nord contribuent à la partition du Mali
Publié le lundi 29 juin 2020  |  L’Inter de Bamako
Libération
© aBamako.com par A S
Libération des localités de Douentza et Gossi.
Les localités de Douentza et Gossi ont été libérées les 14 et 15 janvier 2013 par les forces armées française et malienne.
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Poser la question au gouvernement du Mali, au président de l’Association Irganda, M. Ousmane Issoufi Maïga, pourquoi cette insécurité généralisée dans la zone d’Ansongo ? Les auteurs des attaques sont bien identifiés. Les attaques sont fréquentes à Djéfilani et à Herba.
Djéfilani est un quartier de Seyna à 7 km d’Ansongo et ce quartier de Seyna, le premier en quittant Ansongo-ville juste après le poste de douane sur la route en partant vers le Niger. Les attaques de Djéfilani se font à quelques mètres du check point de l’armée malienne. Tout militaire peut voir à partir du check point, un ou des individu(s) attaqué (s) à Djéfilani par les bandits ethniquement identifiés.

Herba est à 20 km d’Ansongo en partant vers le Niger. Il y a là une forêt où ils tendent leurs embuscades. Si les autorités ont la volonté de mettre fin à cette insécurité, c’est vraiment facile. Mais la volonté n’y est pas. Il y a quelques jours, un citoyen du village de Seyna, qui se rendait à Ansongo suite à des problèmes d’accouchement de sa femme, a été dépouillé de tout ce qu’il avait à Djéfilani. Il s’était plaint chez les militaires qui étaient au check point. Ils ont fait semblant de ne rien entendre.

Avant cela, les populations de Djéfilani ont reçu la visite des bandits qui leur demandaient de payer l’impôt. Les villageois ont pu collecter une somme de deux-cents mille francs (200 000) F CFA pour le compte des bandits. Avant de quitter les lieux, ils ont demandé aux villageois de chercher le complément de l’argent, sinon ils doivent s’attendre au pire à la prochaine visite. Les villageois de Djéfilani sont venus voir le chef d’arrondissement central d’Ansongo pour qu’il cherche à les sécuriser. Ce dernier les a dit qu’il n’a aucun moyen. Ils ont abandonné leur village pour se partager entre des constructions inachevées de Seyna Haoussa, les autres quartiers du village de Seyna. Certains sont partis s’installer jusque dans le Gourma de Seyna. Demandez à M. le président d’Irganda, qu’est- ce qu’il a entrepris pour que les populations d’Ansongo, d’où il est originaire, retrouvent la paix et la quiétude.

Aux autorités du Mali, la sécurité des populations et de leurs biens est un droit fondamental.
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