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L’EMK en conférence de presse : « Les Maliens veulent arracher une transition souveraine, démocratique et sans violence »
Publié le mardi 7 juillet 2020  |  Le Pays
Conférence
© aBamako.com par AS
Conférence de presse de la CMAS
Bamako, le 02 Juillet 2020, la Coordination des Mouvements et associations et sympathisants de Mahmoud Dicko (CMAS) a organisé une conférence de presse pour expliquer l`évolution de leur lutte.
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Dans le cadre de l’appel lancé par le mouvement du 5 juin- Rassemblement des forces patriotiques (M5—RFP), pour un troisième grand rassemblement le vendredi prochain, le mouvement Espoir Mali Koura (EMK) a tenu une conférence de presse, le samedi 4 juillet 2020, à Magnambougou. L’objectif :renforcer la mobilisation pour cette manifestation qui n’aura qu’un seul mot d’ordre «la démission du président Ibrahim Boubacar Keita et de tout son régime ». Les responsables de l’EMK ont profité de l’occasion pour édifier leur position au M5-RFP, en réponse à beaucoup d’allégations ces derniers temps.
D’entrée de jeu, les responsables de l’EMK affirment que l’heure n’est plus à démontrer « l’échec patent du pouvoir de Ibrahim Boubacar Keita, car le rassemblements du 5 juin dernier a déjà fini de convaincre sur la déception du peuple malien envers ce régime ».

Selon eux, la sortie du 19 juin a également convaincu que les Maliens ne veulent nullement détruire ce pays, contrairement à ce qu’on veut faire croire. Pour eux, ce que veulent les Maliens, c’est arracher une transition souveraine et démocratique, sans violence.

C’est pourquoi pour ce nouveau rassemblement du vendredi prochain, le mouvement EMK appelle tout le peuple malien, de l’intérieur comme de l’extérieur, à Bamako et dans les régions à sortir massivement pour arracher la démission au président Ibrahim Boubacar Keita « qui ne cédera jamais de bon gré ».

Le mémorandum soumis au président par certains membres du M5-RFP, même si l’EMK n’était pas partie prenante, n’est qu’une formalité protocolaire de plus pour montrer aux médiateurs nationaux et internationaux que le président IBK ne se soucie guère de cette grogne contre sa gouvernance.

Ils disent que malgré sa longue et riche carrière politique et administrative, le président IBK n’est plus une solution pour le Mali. Il est donc, selon eux, nécessaire de le contraindre à rendre sa démission.

Selon Ibrahim Ikassa Maiga , l’adoption de l’article 39 du statut des enseignants a démontré que le président IBK ne fera rien sans la pression. Une adoption dont l’application reste d’ailleurs à voir, car, le président, pour lui, n’a jamais tenu une promesse qu’il peut honorer.

Donc par miracle si le président venait à accepter les conditions du M5-FRP, affirme le président de la PCC, cela sera d’un grand acquis dans la lutte de l’EMK qui s’est engagé à ne baisser les bras que lorsque le Mali sera totalement rendu à son peuple, lorsque le peuple malien aura retrouvé sa souveraineté, lorsque le monde entier aura pris conscience de la maturité et la responsabilité du peuple malien, etc.

Concernant les allégations faisant état des divisions entre les composantes du mouvement M5-RFP, les membres de l’EMK ont rassuré l’opinion que le M5-RFP demeure une famille plus soudée que jamais. Des allégations qui ont permis d’ailleurs de renforcer les liens et de corriger beaucoup de failles : « on ne peut pas dire au chef d’une famille de quitter sa famille » a indiqué le professeur Clément Dembélé pour lever l’équivoque sur la prétendue sortie du M5-RFP.

Issa Djiguiba
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