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J’interpelle le Président Alpha !
Publié le jeudi 23 juillet 2020  |  Le challenger
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© Présidence par DR
Photo du Jour : IBK et Alpha Oumar Konare à Addis Abeba
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Mais où est donc passé le Président Alpha Oumar Konaré ? Depuis son départ de la Présidence de la République du Mali, en 2002, Monsieur Konaré s’est muré dans un mutisme assourdissant. Qu’a-t-il à se reprocher ? Qu’a-t-il sur la conscience ?




Lui qui est enseignant, fils d’enseignant et époux d’enseignante, comment peut-il demeurer sans agir face à la situation actuelle préoccupante de notre Mali-Ba ?

Lui qui se disait panafricaniste et digne héritier de Modibo Keïta, Sékou Touré, Kwamé Krumah…!

Lui, qui était si prompt à vouloir éteindre les différents foyers de tension à travers l’Afrique ! Comment pouvez-vous rester dans une telle torpeur coupable, Monsieur le Président ? La case commune que nous ont léguée nos pères est en feux ardents.

Républicains convaincus et autres démocrates sincères, sortez et sortez-nous de l’ornière ! La nation est embourbée ! Le festival des brigands n’a que trop duré.

J’insiste, je persiste, j’exige de vous de nous sauver de l’enfer. Vous en avez ouvert les portes pour nous y conduire et vous retirer sur la pointe des pieds. Nous allons, tous et ensemble, nous sauver. Ou alors, nous allons tous périr.

Soyons sûrs, certains et convaincus que le bateau-Mali va quelque fois tanguer, mais jamais, au grand jamais, ce bateau ne chavirera ! Car, le Mali, notre Mali-Ba reste et demeure une vieille nation, un grand pays devant l’Eternel. Personne au monde ne peut se jouer, impunément, de notre Mali-Ba. «Qui s’y frotte, s’y pique».

Idrissa Oumar SISSOKO

Tel : 76 19 98 06

Alpha & IBK

C’est lorsque le charismatique directeur de la Coopérative Jamana et non moins directeur de la publication du célèbre journal à l’avant-garde du combat pour l’ouverture démocratique au Mali, ‘’Les échos’’, que l’opinion a découvert IBK. Son Directeur adjoint de campagne est devenu dès son accession à la magistrature suprême son Conseiller diplomatique, ‘’le conseiller qui dérange’’ qui, pour la petite anecdote, a dédaigné la Peugeot de fonction mise à sa disposition à l’instar de ses collègues, parce que n’étant pas digne de son rang !

Alpha l’envoie aux abords de la lagune Ebrié comme ambassadeur puis lui fait appel pour lui confier le portefeuille de chef de la diplomatie malienne, avant de le nommer Premier ministre et chef du parti majoritaire l’Adema-Pasj !

Seul Dieu connaît le sexe des anges, donc seul dieu sait ce qui unit véritablement les deux hommes. Mais une chose est certaine : l’opinion qui ne semblait vouer la moindre sympathie à Ibrahim Boubacar Kéita à cause pour son inclinaison pour la bourgeoise découvrit en lui un homme qui savait apparemment prendre ses responsabilités face à tous ces manifestants qui ne quittaient plus la rue et pensaient n’avoir que des droits et aucun devoir. Les deux précédents Premiers ministres d’AOK étaient partis à cause de la rue instrumentalisés par des acteurs politiques à des niveaux insoupçonnés.

Son début de mandat ayant été perturbé dans ces conditions, Alpha devait trouver le moyen de gouverner tranquille. C’est là où commença politique du diviser pour régner et les jeux de rôles. Et le rôle d’IBK était d’afficher cette fermeté, couvert par son mentor qui voulait offrir autre visage à ses concitoyens que celui du démocrate sincère.

Quand IBK s’est découvert un destin présidentiel, seul son mentor savait qu’il ne pouvait en assurer la charge. C’est de là que viendraient les divergences entre les deux désormais anciens complices. Lui s’est muré dans un silence assourdissant comme l’écrit notre collaborateur. A-t-il eu tort de n’avoir pas insisté auprès de ses concitoyens sur les raisons de son opposition ?

Ce qui est également sûr, c’est que ce dernier a su bien jouer le rôle de victime trahi par celui dont il a sauvé le régime

Ndlr.

Source : Le Challenger
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