Accueil    MonKiosk.com    Sports    Business    News    Annonces    Femmes    Nécrologie    Publicité
NEWS
Comment

Accueil
News
Économie
Article
Économie

Bons du Trésor : Le Mali lève 55 milliards de FCFA
Publié le vendredi 7 aout 2020  |  L’Essor
49ème
© aBamako.com par Momo
49ème session ordinaire du conseil d’administration de la BDM SA
Bamako, le 27 décembre 2014. M. Abdoulaye Daffé, PDG de la BDM-sa a présidé la 49ème session ordinaire du conseil d’administration de la BDM SA, en présence de M. Mohamed Agoumi, l’administrateur de la BMCE.
Comment


L’État du Mali a, à travers son trésor public, levé le mardi 4 août 55 milliards de Fcfa (82,500 millions d’euros) auprès des investisseurs opérant sur le marché financier de l’Union monétaire ouest africaine (UMOA), a annoncé l’agence Umoa-Titres. Elle est l’organisatrice de l’opération en coordination avec la Banque centrale des États de l’Afrique de l’Ouest (BCEAO).
Cette levée de fonds par notre pays fait suite à l’émission d’adjudication de bons assimilables du trésor (BAT) à 91 jours dénommés Bons social Covid-19. Cette émission a pour objectif de permettre à l’émetteur de mobiliser l’épargne des personnes physiques et morales dans le but de couvrir les décalages de trésorerie créés par la lutte contre la pandémie causée par le coronavirus et ses conséquences.
Au total, l’Agence Umoa-Titres a répertorié des soumissions globales de 190,600 milliards de Fcfa, contre 55 milliards de Fcfa demandés par le trésor public. Soit un taux de couverture de 346,55%. Pour des raisons de coût, le trésor public malien a retenu 55 milliards de Fcfa et rejeté les 135,600 milliards de Fcfa restants, soit un taux d’absorption de 28,86%.
Le remboursement du capital par l’émetteur interviendra le premier jour ouvrable suivant la date d’échéance fixée au 3 novembre 2020. Les intérêts au taux inférieur ou égal à 3,25% sont payables d’avance et précomptés sur la valeur nominale des bons qui est d’un million de Fcfa.
L’État du Bénin via son trésor public a levé avec succès le 30 juillet 133 milliards de Fcfa sur le marché financier de l’Umoa, aux termes de son émission d’adjudication Bat à 91 jours dénommés Bons Social Covid-19.
Quant aux intérêts, ils sont payables d’avance et précomptés sur la valeur nominale des bons sur la base d’un taux inférieur ou égal à 3,25%. En rappel, l’État béninois avait levé, le 6 mai, 133 milliards de Fcfa lors de la première phase des bons Covid-19, juste derrière la Côte d’Ivoire (535 milliards).
Le trésor public burkinabè a obtenu, le 29 juillet dernier, auprès des investisseurs opérant sur le même marché un montant de 50 milliards de Fcfa. C’était aussi à l’issue de l’émission d’adjudication Bat à 91 jours dénommés Bons social Covid-19.
Le Burkina en est à sa deuxième émission de Bons social Covid-19, après celle réalisée le 30 avril. De même maturité, elle s’était soldée par la levée de 80 milliards de Fcfa. Les soumissions globales des investisseurs s’étaient élevées à 219,500 milliards de Fcfa.
Pour des raisons de coût, le trésor public burkinabé a retenu les 50 milliards de Fcfa sollicités et rejeté les 169,500 milliards de Fcfa restants, soit un taux d’absorption de 22,78%. Les intérêts au taux inférieur ou égal à 3,25% sont payables d’avance et précomptés sur la valeur nominale des bons qui est d’un million de Fcfa.
Après une émission réussie le 28 avril dernier, l’État sénégalais a obtenu le 28 juillet 103,130 milliards Fcfa auprès des investisseurs opérant sur le marché de l’Umoa. Cela, au terme de son émission par adjudication des Bat à 91 jours dénommés Bons social Covid-19.
Rappelons que pour faire face à l’impact de la pandémie de Covid-19, l’Uemoa a pris des mesures importantes à cet effet. Leur coût et celui des plans de riposte préconisés en vue de limiter l’impact de cette crise sanitaire sur la vie des populations, l’emploi et le secteur productif ont étés estimés à environ 5.285 milliards de Fca, pour ses États membres.
Ainsi depuis le lundi 27 avril 2020, nos pays pouvaient émettre des bons du Trésor, dénommés «bons sociaux Covid-19». Le montant initial appelé à évoluer était fixé à 846 milliards de Fcfa, de titres publics sur le marché régional. Le but était de faciliter un décaissement rapide des fonds.
Source
Financial Afrik
Source: Esso
Commentaires