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Concertation sur la transition : Des débuts difficiles
Publié le lundi 7 septembre 2020  |  L’aube
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Les participants aux conférences nationales sur la gestion de la transition dénoncent le processus d’organisation et la composition des cinq groupes de travaux mis en place par le comité national pour le Salut du peuple.
Mis en place, le samedi 5 septembre 2020 aux environs de 11h, c’est une heure après que 4 des 5 groupes de travail ont pu démarrer les travaux aux CICB. Des participants ont dénoncé la composition des 5 groupes constitués par le CNSP. Les membres du groupe 1 n’ont pu démarrer les travaux… La jeunesse du Mouvement du 5 juin exige que les travaux de ce groupe soient dirigés par le M5.

Certains représentants des partis politiques et de la société civile ont aussi dénoncé l’architecture de ces groupes de travaux. Selon les responsables de ces partis qui se sentent écartés, les travaux ont été faits avec complaisance.

En plus de la composition des groupes de travaux, plusieurs participants ont aussi dénoncé la mauvaise organisation de cette rencontre. Des militaires sont intervenus pour calmer la tension. Toutefois, certains participants craignent d’ores et déjà un échec de ces concertations du fait des défaillances constatées. Le M5-RFP dénonce une discrimination du CNSP, à leur égard. Ses responsables estiment que le CNSP a juste parachevé leur lutte.

Guiré :

10 morts lors d’une embuscade

Au moins 10 soldats ont été tués dans la nuit de jeudi à vendredi dans une embuscade dans la région de Guiré (Centre), une zone proche de la frontière mauritanienne où sévissent des groupes djihadistes armés, selon de sources sécuritaire et locale.

Le “bilan provisoire actualisé de l’embuscade de Guiré est de 10 morts, dont un sous-lieutenant, des rescapés retrouvés et quatre véhicules brûlés, une ambulance emportée”, indique un rapport interne du ministère de la Sécurité. “On a compté 10 morts, dont un sous-lieutenant”, a confirmé un élu.

Gao :

Un civil tue par barkhane

Un civil malien a été tué et deux autres blessés, le mardi 1er septembre dernier, lors de tirs « accidentels » de soldats français à une cinquantaine de kilomètres de Gao dans le Nord du Mali.

« Un bus qui se venait à vive allure en direction du convoi militaire [de l’opération Barkhane – Ndlr] a fait l’objet de sommations verbales et gestuelles, puis d’un premier tir de sommation alors que la menace de véhicules suicides est élevée », explique un communiqué de l’état-major français.« Ces premières mesures n’ont pas fait ralentir le bus. Un second tir de sommation dirigé vers le sol a alors été effectué. Deux balles ont ricoché sur le sol et traversé le pare-brise, blessant trois passagers, dont l’un grièvement. Le blessé grave a été évacué par hélicoptère à l’hôpital de la force Barkhane à Gao ». Il est toutefois « décédé des suites de ses blessures », fait savoir l’armée française.

Le communiqué souligne par ailleurs que « toutes les mesures ont été prises pour établir les circonstances exactes de cet événement », en collaboration avec les services de gendarmerie du Mali.

Gao :

Attaque contre un véhicule

Un homme à bord d’une voiture a été intercepté,samedi dernier, par deux assaillants au quartier château. Il a été dépossédé de tous ses biens avant de lui retirer sa voiture. Aussitôt informée, la patrouille mixte est venue à son secours et a pu retrouver le véhicule caché dans une maison au quartier château. Notons que les deux hommes armés non identifiés ont pris la fuite. Les enquêtes sont en cours selon la gendarmerie pour traquer les bandits.

Goundam :

Effondrements d’un immeuble

Un mort, trois blessés dont deux femmes et des dégâts matériels importants. C’est le bilan de l’effondrement d’un étage construit en banco à Goundam dans la région de Tombouctou. L’incident s’est déroulé, le vendredi dernier, suite à une forte pluie dans le cercle. Tous les blessés sont évacués au centre de santé de référence de la localité.

UE : Suspension formation des forces armées

L’Union européenne a suspendu ses missions de formation de l’armée et de la police au Mali à la suite du coup d’Etat militaire ayant renversé le président Ibrahim Boubacar Keïta, le 18 août 2020, ont déclaré mercredi des responsables européens.

Ces deux missions, qui s’inscrivent dans le cadre des efforts internationaux de stabilisation du Mali et d’affirmation de l’autorité de l’Etat sur l’ensemble du territoire, sont gelés car elles ont été conçues pour soutenir “les autorités nationales légitimes”, a dit l’un de ces responsables.

Des médiateurs ouest-africains s’efforcent de définir avec les responsables de la junte désormais au pouvoir à Bamako les modalités de formation d’un gouvernement de transition, une étape qui pourrait permettre à l’UE de reprendre ses missions de formation en partenariat avec les Nations-Unies.Les ministres de la Défense de l’UE évoqueront la situation au Mali lors de leur réunion ce mercredi à Berlin, ont dit les responsables européens.Créée en 2013 à la suite de l’intervention militaire de la France pour repousser les djihadistes menaçant Bamako, la mission européenne de formation au Mali (EUTM Mali) est composée de près de 600 soldats de 25 pays européens, 21 membres de l’UE et quatre Etats non membres.Cette formation va en revanche se poursuivre au Niger et au Burkina Faso, deux pays voisins du Mali, ont dit les responsables européens.

Koutiala :

Remise de dons aux sinistrés des inondations

Des kits composés de vivres, de nattes et de produits hygiéniques, ont été remis, le jeudi dernier, aux sinistrés des inondations à Koutiala et Zangasso. Cette donation vise à apporter secours et assistance aux sinistrés des inondations récentes de ces deux villes. C’est une initiative des directions régionales de la santé, du développement social, de la protection civile et le Gouvernorat de Sikasso.

COVID-19 :

L’Afrique recense près de 1,23 million de cas confirmés et…

Le Centre africain de contrôle et de prévention des maladies (CDC Afrique) a annoncé samedi que le nombre de cas positifs de COVID-19 sur le continent africain avait atteint 1.228.971 dans un contexte de propagation rapide du virus dans certains pays africains.

Notant que cinq pays africains représentent environ 72% de toutes les infections au COVID-19 sur le continent, le CDC Afrique a indiqué que le nombre de décès dus au COVID-19 était passé à 29.087 samedi.

Le CDC Afrique, agence de santé spécialisée de la Commission de l’Union africaine, a précisé que quelque 960.926 personnes infectées par le COVID-19 s’étaient jusqu’à présent rétablies sur tout le continent.

Alors que le virus se propage rapidement à travers le continent, l’Afrique du Sud représente à elle seule environ 50% de toutes les infections en Afrique, suivie de l’Egypte, qui compte 8% de toutes les infections sur le continent, a déclaré le CDC Afrique.
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