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Arcanes politiques: Le PARENA dans la tourmente !
Publié le mercredi 11 novembre 2020  |  L’express de Bamako
Rentrée
© aBamako.com par Momo
Rentrée politique du PARENA
Bamako, le 20 février 2016 le PARENA a tenu sa rentrée politique 2016 au Palais de la culture
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Le Parti pour la Renaissance Africaine (PARENA) est-il mort de sa belle mort dans les creux de la vague de l’autodérision de ses chefs ? Une seule certitude, c’est que devant l’argent facile, ces derniers sont prêts à tout, jusqu’à renier les leur conviction politique ! On sait cela depuis le virage à 180° de son président Tiébilé Dramé pour le mourant régime du président Ibrahim Boubacar Kéita. Mais on ne savait que c’était devenu congénital au point de faire ombre à tout code d’éthique en son sein !

Comme on a pu mesurer la profondeur dans la lettre de démission de l’ancien député Békaye Samaké de la Fédération PARENA (Parti pour la Renaissance Africaine) de Macina du parti, jeté aux gémonies pour avoir refusé de vendre son âme au diable ! Ce dernier explique dans sa lettre de démission pourquoi il a été combattu par le Comité Directeur du parti pour avoir refusé de quitter le groupe parlementaire UM-RDA, ASMA-PS Yelen-kura, CDS, RDS pour rejoindre le groupe Benso de Aliou Boubacar Diallo à coup de millions de FCFA. Depuis, il est passé de victime au bourreau par les vrais bourreaux du PARENA, à savoir ses chefs.
Ainsi a-t-il décidé de quitter le parti pour sauver son honneur ! Et il a bien fait, ce parti étant devenu aujourd’hui, comme il l’a notifié dans sa lettre de démission, une officine politique au service de la famille de Tiébilé Dramé et compagnie, si ce n’est déjà pas des copines. Comme nous l’avons dit, cela ne surprend guère, pour qui connait la boulimie financière du bélier en chef qui, comme Judas, n’a pas hésité à trahir ses compagnons de l’opposition pour des maroquins dans le défunt régime de IBK.

Triste et honteux pour cet homme politiquement grillé, esseulé et pris dans un tourbillon politique qui le noie à petit feu. Il paierait ainsi, selon beaucoup d’observateurs, le prix de son statut de caméléon politique qui change de couleur au gré de ses intérêts personnels. On l’a ainsi vu manger un plat dans lequel il avait craché auparavant, dans le cadre du machin appelé à l’époque «Accord politique de gouvernance», perdant au finish toute crédibilité auprès des maliens.

Comme l’a dit l’autre, même en politique il y a la morale ! Mais sous nos cieux, certains sont toujours prêts à marcher sur leur honneur et leur dignité ! N’a-t-on vu Djiguiba Kéita «PPR» intégré le gouvernement sous Amadou Toumani Touré (ATT) après que lui et son chef ont passé le clair de leur temps à insulter ce dernier ? Avec de tels chefs, difficilement le Parti pour la Renaissance Africaine (PARENA) pourra avoir un rôle à jouer encore dans le landerneau politique malien… Et c’est bien dommage !
Moussa DIARRA

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