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Rébellion armée au nord du Mali : Jusqu’où ira la méthode Ibk ?
Publié le mardi 20 aout 2013  |  Notre Printemps


© Partis Politiques par DR
Campagne Présidentielles 2013 : le candidat Ibrahim Boubacar Keita (IBK) en visite dans la ville de Kidal
Lundi 15 juillet 2013. Mali, Kidal.


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Jugé homme de poigne, Ibrahim Boubacar Keïta doit confirmer tout le bien dont on parle de lui, au risque de faire basculer le pays dans l’incertitude.
L’opinion publique malienne attend impatiemment de voir la question du nord gérée définitivement. Et le nouveau président de la République, Ibrahim Boubacar Keïta aura la lourde et redoutable mission de ramener sur la table de négociations, des acteurs qui, jusque-là, revendiquent un territoire, la République de l’Azawad

Alors Premier ministre, Ibk avait traité la question du nord, avec à la clé des faveurs importantes accordées, (l’insertion massive des ex-combattants dans l’administration et dans les forces ramées et de sécurité). Aujourd’hui président de la République, il inventera quelle stratégie pour une asseoir une paix durable ? La question reste posée.

Toujours est-il que les Maliens demeurent intraitables sur la question de l’intégrité du territoire et, dans leur écrasante majorité, ne souhaitent plus des intégrés et des réintégrés dans les rangs des forces armées et de sécurité. Le sujet est donc délicat, mais il mérite une attention particulière dans la mesure où il sera question de mettre ensemble des acteurs dont les enjeux diffèrent fondamentalement.

Une chose est sûre, l’existence des revendications territoriales qui, à un moment a permis aux Mnla d’avoir une mainmise sur le nord qu’ils appellent abusivement «Azawad», est toujours d’actualité. En son temps, le mouvement touareg avait gagné la bataille de la communication, mais la seule chose qui lui a manqué, c’était une assise populaire qui ne pouvait se matérialiser qu’avec l’adhésion des autres communautés du Nord.

C’est pourquoi, si le nouveau président de la République prendra langue avec les groupes armés, mais que cela se fasse dans un cadre ouvert et inclusif. Les sédentaires et arabes ont été on ne plus clairs sur cet aspect lors des pourparlers de Ouagadougou en juin dernier.

Aussi, l’opinion se demande quel va être le contenu des revendications de ces groupes armés, d’autant plus que toute idée d’indépendance est unanimement rejetée.

Depuis un moment, on parle de large autonomie qui sera accordée, en théorie, à toutes les régions du pays, mais en pratique, c’est seule la région de Kidal qui en bénéficiera. Et les arguments ne manquent pas pour soutenir cette thèse. Ce qui fera dire à un responsable du Mnla que sur les 28 candidats en lice, seul Ibk a reconnu que des problèmes existaient dans la gouvernance au nord. Est-ce à dire donc que cela va changer la donne ?

Pour l’heure, il s’agit de mettre en application le désarmement, la démobilisation et de la réinsertion (Ddr) et cela suppose que les ex-combattants seront insérés dans la vie active. Une mauvaise application de cette question jettera de l’huile sur le feu. D’où l’impérieuse nécessité de faire appel à toutes les composantes du nord afin de ramener tout le monde dans la même logique de paix.
Et au sein de l’opinion nationale, l’on suppose qu’Ibk sera à la hauteur des attentes du peuple malien qui ne tôlera plus la légèreté et de la complaisance dans la gestion de cette question.

Alpha Mahamane CISSE

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