Présidence de la FEMAFOOT : La sérénité dans le camp Boubacar Mbaba Diarra #aBamako

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Présidence de la FEMAFOOT : La sérénité dans le camp Boubacar Mbaba Diarra

Publié le jeudi 22 aout 2013 | Les Echos

© aBamako.com par A.S
Sports/ Football : Assemblée générale de la FEMAFOOT
Samedi 1er décembre 2012. Mali .La Fédération malienne de football ( FEMAFOOT ) a tenu son assemblée générale ordinaire, dans la salle de conférence du Patronat.

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En dépit de l'invalidation par la Commission centrale de recours de la liste Boubacar Diarra à la présidence de la Fédération malienne de football pour des motifs «fallacieux», le camp Diarra reste serein d'autant que les voies de recours ne sont pas épuisées. L'on croyait qu'avec la saisine le 7 août 2013 de la Commission centrale de recours par le camp Boubacar Diarra au sujet de la disqualification de sa liste par la Commission électorale de la Fémafoot présidée par Banou Makadji que le droit serait dit. Apparemment, le contentieux est loin de connaître son épilogue.

En effet, n'étant pas satisfait du verdict de la Commission centrale de recours, le camp Boubacar Baba Diarra ne veut pas lâcher prise. Il vient de jeter son dévolu sur la Fédération internationale de football (Fifa) pour dire le droit sur un détail qui n'a pas lieu d'être.La Commission centrale de recours n'a rien trouvé de mieux qu'une erreur matérielle qui s'est glissée dans l'orthographe de Brahima Diarra. En lieu et place du «a» s'est greffé le «é». Or, sur tous les documents fournis par le camp Boubacar Mbaba Diarra, il est écrit Brahima Diarra. Mais, c'est sur la liste présentée que le nom est orthographié «Bréhima Diarra».

N'eût été l'erreur matérielle, il n'y a pas lieu de douter de la bonne foi du camp Boubacar Mbaba Diarra d'écrire correctement le nom. Néanmoins, cette erreur matérielle est minime pour être cause de disqualification de la liste Baba. N'empêche, la Commission centrale de recours en a décidé ainsi. Toutefois, le camp Diarra qui reste serein n'a pas à rougir en ce sens qu'il existe d'autres voies de recours. C'est ce qu'il a compris en saisissant l'institution de Sepp Biatter (Fifa) pour trancher l'erreur de la Commission centrale de recours.

Au mépris des règlements et statuts, la Commission centrale de recours se trouve dans un schéma politique qui vise à exclure les ligues du Nord en majorité sur la même liste. «Le droit sera dit sinon nous ne sommes pas surpris de ce verdict de la Commission dont le but est de créer une situation d'instabilité pour le pays», a pour sa part tranché un observateur. Si la Commission de recours composée de Hammadoun Souleymane (avocat), Noumadi Kanté (membre), Me Yacouba Koné (membre) et Ousmane Karembé (arbitre), sur la liste Boubacar Diarra, a reconnu l'authenticité de l'acte de naissance dans le dossier Abdoulaye Doucouré, en revanche elle a invalidé la liste Boubacar Diarra au motif que le prénom mentionné est Brahima et non Bréhima.

Un argument qui ne tient pas selon le responsable de la liste incriminée. Dans leur correspondance, la Commission de recours, est retournée au monde du sténo comme en témoignent les nombreuses fautes qui en découlent. Même à la Fifa, souvent dans les correspondances, on peut retrouver Sepp Biatter comme Joseph Biatter. Dans le règlement d'application des statuts en son article 32, il est dit que la Commission centrale de recours est compétente pour connaître du recours contre les décisions de la Commission centrale de discipline et celles d'autres commissions ou organes rendues en premier ressort. Mais la Commission présidée par Hammadoun Souleymane sur la demande d'invalidation de la liste Hammadoun Kolado Cissé au motif d'abord que le nombre de candidats requis par la loi est fixé à 21 au lieu de 22, ensuite sur la même liste figure un agent de joueur Fifa, Famakan Dembélé, pour la simple raison que la liste du président sortant n'a pas fait objet de rejet de la part de la commission électorale, s'est montrée impartiale.

La Commission centrale de recours s'est référée à la liste sans référence à aucun droit. En analysant le traitement de ce dossier, on imagine aisément que l'humeur a pris le pas sur l'application stricte et simple des lois. Toutefois, a estimé une source, la Commission de n'aura pas le dernier mot d'autant plus que la Fédération international de football (Fifa) saisie dira le droit des règlements et textes en la matière. «Comment comprendre que la Commission qui invalide une liste se déclare aussi incompétente pour un chef d'appel d'une autre liste, celle du président sortant, pourtant entachée d'irrégularités. Le combat est gagné, mais il n'est pas fini. Nous connaissons ces hommes et Dieu saura qui aura le dernier mot», déclare un membre de la liste Diarra.

Des erreurs matérielles, ils en existent dans le rapport de la Commission centrale de recours. Plus grave dans ce rapport l'on note des fautes comme «le liste, pas et non ps, non et nom».

Boubacar Diakité Sarr • Mohamed Daou

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