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Conway en hommage à Verdon: "tout mettre en oeuvre" pour libérer les autres
Publié le jeudi 22 aout 2013  |  AFP


© Autre presse par DR
La ministre déléguée chargée des Français de l`étranger, Hélène Conway-Mouret


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La ministre des Français de l’étranger Hélène Conway-Mouret a présidé jeudi en Dordogne un
hommage officiel à l’otage Philippe Verdon assassiné au Mali, exhortant les familles à "faire confiance" à l’Etat et à sa détermination à "tout mettre en oeuvre" pour libérer les autres otages français encore détenus.
"La France mène un combat contre le terrorisme avec une mobilisation constante des services de l’Etat pour la libération" de ces otages, a affirmé Mme Conway-Mouret en marge de la cérémonie à Montferrand-du-Périgord, village du Périgord pourpre, où repose depuis un mois déjà l’otage tué.
"C’est un sujet délicat à traiter, il faut que nous soyons dans la confidentialité la plus complète, il faut nous faire confiance. Nous avons des preuves de vie des otages, cela est essentiel pour les familles", a encore déclaré à la presse la ministre.
Philippe Verdon, dont le corps a été retrouvé début juillet au Mali, assassiné d’une balle dans la tête, avait été inhumé dans l’intimité fin juillet. Il avait été enlevé avec un autre Français, Serge Lazarevic, dans la nuit du 23 au 24 novembre 2011 dans un hôtel à Hombori (nord-est du Mali), où tous deux étaient en voyage d’affaires.
A peu près 150 personnes, amis, membres du comité de soutien, officiels, ont assisté sous un écrasant soleil à la cérémonie, officielle cette fois, dans le village où réside le père de l’otage, Jean-Pierre, et en présence de ses enfants, Clément et Charlotte.
La ministre, dans son discours, a rendu hommage à "l’attitude courageuse", à la "dignité" et au "refus de la polémique" de la famille.
Jean-Pierre Verdon, dont la dignité et la patience ont impressionné maints médias depuis un an, a dans une allocution avant la ministre, fait référence aux neuf otages français encore détenus dans le monde, entre Mali, Niger, Nigeria et Syrie.

"Tué à la date présumée du 10 mars 2013"

"Il est impossible de ne pas penser en permanence à ceux qui sont encore retenus au Sahel et dans d’autres pays, et d’abord à celui qui a partagé la captivité et les souffrances de Philippe, son ami Serge", a-t-il déclaré.
Le Comité de soutien aux deux hommes a d’ailleurs saisi l’opportunité de la cérémonie en présence d’officiels pour "rappeler qu’il y a des Français qui sont otages et en danger de mort".
"C’est un message à rappeler à l’exécutif : n’oubliez pas qu’il y a des otages français et qu’il faut faire quelque chose assez rapidement", a ajouté le président du comité, Pascal Lupart.
Auparavant, il a déploré auprès de l’AFP des "dysfonctionnements" de l’exécutif à propos des otages, en référence notamment à ceux du Niger.
"Quand il (l’exécutif) commence à dire qu’il faudrait commencer à prendre contact avec les ravisseurs ; si contact n’a pas été établi au bout de trois ans, il y a forcément une lacune", a-t-il déclaré, tout en admettant: "on ne connaît pas tous les tenants et aboutissants".
"J’espère que le président de la République a compris, et que la prochaine fois, les otages arriveront à (l’aéroport de) Villacoublay debout", a-t-il néanmoins estimé.
Sur la sobre tombe de marbre de la "Famille Verdon" trônait jeudi un grand portrait de Philippe Verdon, avec parmi les couronnes de fleurs, l’une ceinte d’un bandeau tricolore, portant la mention "Président de la République", déposée par la ministre.
Sur la sépulture, une plaque lisait: "En mémoire de Philippe Verdon, victime du terrorisme le 23-11-11, par une faction d’al-Qaïda au Sahel. Otage pendant seize mois, tué par ses geôliers à la date présumée du 10 mars 2013, pendant l’Opération militaire française Serval".
Mme Conway, dans son allocution, avait souligné que "Serval a, dès le déclenchement de son intervention en janvier, eu pour priorité de retrouver nos otages dans le cadre de la libération du nord-Mali du joug terroriste".
Après l’hommage au cimetière, une cérémonie s’est déroulée à l’église de Montferrand, où la presse n’était pas conviée.

lab-pbl/od/jmg



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