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L’Indicateur Renouveau N° 1563 du 28/8/2013

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Police nationale : Les camarades de Siméon Keïta chargent le DG de la police
Publié le mercredi 28 aout 2013  |  L’Indicateur Renouveau


© aBamako.com par as
Manifestation organisée par l`association Yèrè Wolo Ton
6 aout 2012. Bamako. Les marcheurs projetaient se rendre à Koulouba pour rencontrer le président de la République Dioncounda Traoré, qu`ils exigent la démission. Un corde constitué d`éléments de la police, de la gendarmerie et de la Garde nationale leur a barré la route à coup de grenade lacrymogène. On se rappelle que le 21 Mai une manifestation similaire avait terminé par l`agression du président Traoré dans ses bureaux au palais de Koulouba.


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Lors d’un point de presse ce lundi, le secrétaire général de la police par intérim, Youssouf Fofana, a appelé les autorités à la réconciliation et à libérer leurs camarades au nombre de quatre personnes en détention depuis plusieurs mois. Il a surtout chargé le directeur général de la police accusé d’injustice.


SimeonLe secrétaire général par intérim du Syndicat de la police nationale (SPN), Youssouf Fofana, a reçu le lundi dernier votre serviteur pour faire le bilan des actions entreprises pour la réconciliation et de la refondation de la police nationale.


Pour la réconciliation au sein de la police, il a souhaité la libération de quatre de leurs camarades syndicalistes en détention depuis plusieurs mois des suites de la récente grogne au sein de la police nationale.


« Nos camarades avaient été en premier lieu lâchés par un premier juge pour non-lieu. Mais, c’est le juge, Yaya Traoré, qui a ordonné leur incarcération après leur première libération. Si le secrétaire général, Siméon Kéïta, a été libéré, par contre ces derniers demeurent toujours en prison », a déploré Youssouf Fofana.
S’agissant de la réconciliation au sein de la police, Youssouf Fofana invite « les autorités à mettre fin à toutes formes d’ingérence au sein du syndicat de la police qu’il dirige actuellement, la seule formation reconnue par la totalité des policiers ».


Des accusations contre le DG de la police
Il a dénoncé la création d’un syndicat parallèle composé, selon lui, de fils des patrons de la police pour la défense des intérêts des cadres et non de l’ensemble de la police.
Il a démenti les propos du directeur général qui a déclaré lundi dans un journal de la place avoir déjà rencontré l’ensemble des syndicats de la police. « Faux, le directeur n’a accepté que la branche syndicale séparatiste de la police », a critiqué aussi M. Fofana qui soutient que le directeur général, Alioune Badara Diamouténé, « ne cesse de harceler les leaders de la SPN d’adhérer à sa propre cause et non la défense des intérêts de l’ensemble » des fics du Mali. Notre interlocuteur soutient également que M. Diamoutènè a « donné une consigne de vote » qui n’a pas été respectée par lui et ses militants. Et depuis lors, « c’est la chasse aux membres du SPN », prétend M. Fofana.
Le secrétaire général de la police, appelle toutefois au bon sens du directeur général et du ministre qui est aussi impliqué dans cette bataille musclée entre la SPN et la direction de la police. Lequel « n’a pu rien fait pour faire taire cette querelle au sein de la police malienne ».


Quant à l’affiliation de la SPN à l’INPS, il a dénoncé « les actes indignes de l’ex-secrétaire général de la Syntade et de l’UNTM, Siaka Diakité, qui a tout fait pour empêcher l’affiliation du SPN à l’UNTM ». Une situation qui a amené les policiers à se retourner à la CSTM dont le secrétaire général, Hamadoun Amion Guindo, s’emploie à bras le corps pour faciliter le rapprochement des jeunes syndicalistes révoltés contre leurs ainés de la SPN.
En tout cas, les membres de la SPN appellent « à la refondation qui doit se faire par un ministre et un directeur fédérateur et non par les derniers en place qui roulent seulement pour leurs intérêts inavoués ».
Ousmane Daou

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