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L’Essor N° 17506 du 29/8/2013

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Agence nationale de la sécurité sanitaire des aliments : le veilleur souffle ses 10 bougies
Publié le vendredi 30 aout 2013  |  L’Essor




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Au cours de cette décennie d’existence, l’ANSSA a mené beaucoup d’activités scientifiques et de communication sur les risques sanitaires liés aux aliments. 2003-2013, voilà 10 ans que l’Agence nationale de la sécurité sanitaire des aliments (ANSSA) a été créée dans notre pays.
Cet anniversaire qui coïncide avec le cinquantenaire du Codex alimentarius, a été célébré hier à l’Institut national de la recherche en santé publique (INRSP). La cérémonie présidée par le ministre de la Santé, Soumana Makadji, s’est déroulée en présence de son homologue de l’Elevage et de la Pêche, Mme Diané Mariam Koné, de la représentante de l’Unicef, Françoise Ackermans, du directeur général de l’ANSSA, le Pr Akory Ag Iknane, du président du Comité national du Codex alimentarius, le Pr Boubacar Sidiki Cissé, des anciens directeurs de l’agence, les docteurs Ousmane Touré et Youssouf Konaté et de nombreux invités.

Dans les pays en développement, les risques liés à la consommation des aliments est peuvent être 10 ou 20 fois plus élevés que dans les pays du Nord. Dans ce contexte, l’installation d’une structure de veille sanitaire dans nos pays, relève d’une exigence. Le gouvernement a ainsi créé l’ANSSA afin de permettre à nos concitoyens de manger sain. La structure a aujourd’hui une expertise avérée et aide les unités et entreprises agro-industrielles à améliorer la qualité des aliments.

En charge de la veille sanitaire et de la coordination des activités des structures de contrôle de la qualité des aliments, l’agence a examiné plus d’une centaine de produits alimentaires dans le cadre du processus de sécurisation des aliments.

Pour le directeur de l’agence, les maladies d’origine alimentaire sont responsables d’une importante morbidité. Des nombreuses personnes meurent pour avoir simplement ingéré des aliments impropres à la consommation. Le Pr Akory Ag Iknane a ainsi souligné la nécessité de s’inscrire dans une dynamique de sécurité sanitaire des aliments car c’est de cette alimentation saine et équilibrée que nous dépendons. Il a rappelé les grands défis et assuré de la détermination et de l’engagement de sa structure à y faire face avant de rendre hommage à ses deux prédécesseurs à la tête de l’agence, Ousmane Touré et Youssouf Konaté, pour le travail accompli.

Le président du Comité national du Codex alimentarius a expliqué les difficultés de fonctionnement de son organe qui vise à protéger la santé des consommateurs. Boubacar Sidiki Cissé a rappelé que le dynamisme et l’expertise de notre pays lui ont valu d’être désigné par le Codex alimentarius (une organisation mondiale qui œuvre pour une alimentation saine dans nos pays) pour assister d’autres pays, notamment le Cap Vert, dans la mise en place de ses structures nationales de sécurité sanitaire des aliments.

Le ministre de la Santé a rappelé que les grandes crises alimentaires des années 2000 ont amené le gouvernement à se doter d’un cadre institutionnel et d’une politique nationale de sécurité des aliments dont l’agence est chargée de la mise en œuvre. Rappelant les statistiques de l’OMS qui font état de plus de 700 000 décès par an, tous âges confondus, par suite de diarrhée d’origine hydrique ou alimentaire, Soumana Makadji a précisé que selon les mêmes sources, chaque enfant africain souffre de 5 épisodes de diarrhée par an, causés par des aliments contaminés.

Au cours de sa décennie d’existence, l’agence a mené beaucoup d’activités scientifiques et de communication sur les risques sanitaires liés aux aliments. A cet effet, plus d’une centaine de produits alimentaires, des unités et entreprises agro-industrielles ont été respectivement examinés et audités par l’agence. Elle a contribué à l’inscription des toxi-infections alimentaires collectives (TIAC) sur la liste des maladies à déclaration obligatoire dans notre pays, à l’interdiction d’importation de produits alimentaires dont le délai de péremption est inférieur à trois mois. En outre l’agence est à l’origine d’un décret instituant l’autorisation de mise sur le marché des denrées alimentaires, des aliments pour animaux et des additifs alimentaires (AMM). L’agence a aussi à son actif 18 travaux de recherche dont 8 ont fait l’objet de publication dans des revues scientifiques.

B. DOUMBIA

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