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Recrudescence de l’insécurité dans le nord : La main complice de l’opération serval ?
Publié le samedi 31 aout 2013  |  Le Tjikan


© aBamako.com par DR
Opération Serval: mission de l`armée française au Mali
11 au 12 janvier 2013 : arrivée de la compagnie du groupement terre sur l`aéroport de Bamako.


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L’histoire retiendra que le président Dioncounda Traoré avait opposé une fin de non recevoir à la signature d’un quelconque accord, fut-il d’étape avec les rebelles du MNLA et le HCUA (Ançar Dine reconverti), tant qu’ils ne désarment pas. Mais comme un seul homme, tous les soutiens africains et européens se sont levés ensemble pour faire pression sur les autorités maliennes afin qu’elles signent le fameux préaccord sans au préalable désarmer de façon tangible les mouvements armés.

Conséquences, le MNLA refuse d’évacuer le logement et les Bureaux du gouvernorat, les éléments en arme circulent, sèment la terreur à l’intérieur de la région. Tout cela devant l’œil complice de la force serval. Au lieu de les en empêcher, elle laisse faire et se permet de s’interposer ou d’intercéder aux côtés de nos hommes pour récupérer les armes saisies sur les éléments du MNLA.

La dernière en date remonte au 18 août dernier à Aguel-hoc. Les sources sécuritaires nous rapportent que ce jour là, c’est un jeune militaire touareg de la troupe Waraba déployée dans la zone qui s’est fait copieusement insulter par un autre frère appartenant au MNLA. Au motif, que celui a trahi la cause de ses frères touareg. De retour dans le camp, l’élément chargé a rapporté les faits. Mais, comme si cela ne suffisait, deux individus présumés éléments du MNLA attaquèrent la position de nos hommes. Fort heureusement, ils ont seulement été maitrisés mais mis aux arrêts après les avoir désarmé.

Mais, quelle fut leur surprise face au débarquement de certains militaires français de l’opération serval venant intercéder auprès de nos hommes afin de récupérer les armes saisies. Et la relaxe des détenus. Choses que nos hommes ont repoussées sans ménagement. Des incidents de cette nature sont très fréquents depuis la signature de l’accord de Ouagadougou. Malgré l’attitude de bas profit que nos hommes observent, les éléments supposés appartenir au MNLA n’arrêtent de poser des actes qui compromettent tous les jours les chances d’un dialogue fécond comme solution à la crise. Tout cela en présence des forces de la MUNISMA et de l’opération serval. Au regard de ce comportement des hommes qui sont censés venir épauler nos forces, ne sommes-nous pas en droit de se demander si nous ne nous acheminons pas vers le scénario congolais ? En RDC, la rébellion du M23 sème la terreur en présence des forces de l’ONU. Il a fallu que la population se révolte pour que les casques bleus sortent enfin de leur inertie.

Négocier un accord dans ces conditions, force est de reconnaître que la tâche sera ardue pour IBK. Surtout, il a en face des interlocuteurs qui ont appelé à voter pour lui et se sont félicités de son élection. Bonne chance Monsieur le Président. En tout , cas le peuple veille et rien ne sera plus comme avant.

Cheick Kéïta : Un balaise dans l’ombre
Discret et prudent, il est compétent et travailleur. Lui, c’est Cheick Kéïta, président de l’Union pour la démocratie et l’Alternance (UDA). Plus ou moins pratiquant de la politique pour avoir été un fin analyste de l’actualité politique (fin observateur de la scène politique), même conseiller occulte de nombre de nos cadres politiques, l’ancien Directeur Général des Douanes du Mali a décidé de sortir du bois.

Non pour se servir, mais servir ses concitoyens avec comme seul désir de contribuer à l’amélioration des conditions de vie des populations, qui ont assez souffert. Pour y parvenir, Cheick Kéïta pense qu’il faut un « nivellement » de la classe politique. Comme pour donner l’exemple de sa conviction, il se positionne comme l’un des rares candidats à appeler à voter pour IBK au second tour sans rien attendre en retour. « Pour moi, aujourd’hui, il est l’homme de la situation. Il faut l’aider à réussir sa mission, sans l’encombrer », nous confiait-il dans son bureau au Ministère des Maliens de l’extérieur et de l’Intégration Africaine. Après avoir traîné ses bottes de gabelous dans plusieurs endroits de notre pays, Cheick Kéïta se dit convaincu que le citoyen moyen a besoin du minimum pour prendre son envol. Pour lui, faire donc de la politique consiste à chercher des solutions concrètes à ces attentes fortes des populations. C’est pour cette raison, qu’il s’est engagé en politique.

Pluies diluviennes à Bamako : Une catastrophe à éviter
Le mercredi dernier les populations de la capitale et environs ont été surprises par une forte précipitation qui a ravagé tout sur son passage. Les dégâts sont très lourds selon les services de sécurité, qui avancent une vingtaine de morts. Après la décrue, des carcasses de voitures emportées par le courant d’eau étaient perceptibles sur les rives des cours d’eau. Les familles installées dans les emprises des cours d’eau sont devenues des sans domiciles. Une catastrophe de cette ampleur à Bamako, remonte certainement à des années. Avec les avancées technologiques, les autorités du District ne devraient pas être prises de court. Mais comme toujours, on reste fataliste. Or certes, les voix du Seigneur sont insondables dit l’adage, mais le seigneur nous recommande aussi de nous protéger contre les aléas de la nature. C’est dire : la catastrophe de mercredi dernier pouvait bel et bien être évitée.

D’abord en prenant des dispositions contre l’occupation anarchique des cours d’eau. Selon le code foncier et domanial en République du Mali, notamment en son article 7 du titre I qui stipule que les cours d’eau font partie du domaine public naturel. les cours d’eau navigables ou flottables dans les limites déterminées par la hauteur des eaux coulant en pleins bords avant de déborder, ainsi qu’une zone de passage de 25 m de large à partir de ces limites sur chaque rive et sur les bords des îles, etc. Au regard cette disposition, toutes les concessions gisant dans l’emprise des cours d’eau doivent être démolies. Et les autorités complices de la cession sanctionnées.

Deuxième attitude intolérable, avec tous les moyens technologiques dont disposent les services de météorologie au Mali, les autorités du District devraient être à même d’informer la population afin qu’elle prenne les précautions pour se préparer à faire face à d’éventuelles pluies diluviennes. Surtout que les services météorologiques communiquent tous les soirs à la télévision sur les informations relatives à l’évolution du temps et les niveaux des précipitations. C’est dire tout simplement que la population est victime de la mauvaise gestion des informations par les autorités.

Rassemblée par Mohamed A.Diakité

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