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Levée de suspension de la coupe du bois : Les précisions de l’Inspecteur Sidibé
Publié le lundi 19 avril 2021  |  Le challenger
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Le Directeur national des eaux et forêts, Ousmane Sidibé, a donné, le 16 avril dernier, au cours d’une conférence de presse, tenue dans la salle de conférence de l’Agence de l’environnement et du développement durable, des précisions sur la décision de levée de suspension de la coupe du bois.
Dans le but de lever le suspense sur la problématique relative à la suspension de la coupe du bois conformément aux lois en vigueur, le Directeur national des eaux et forêts, l’Inspecteur Ousmane Sidibé, a édifié les medias.
Concernant la levée de suspension de la coupe du bois, Ousmane Sidibé a précisé qu’il s’agit des bois d’œuvre entrant dans le cadre de l’industrialisation. Notamment, des bois que l’on transforme pour l’exportation et non ceux destinés à l’usage domestique (les bois de chauffe ou de charbon). Il s’agit, selon le conférencier, des arbres localement appelés « Guendou, Boumboun, Dialla, Cho… » Qui sont des arbres sollicités dans les unités industrielles.
Parlant du Plan d’aménagement et de gestion des forêts, le Directeur national des eaux et forêts explique : «On a parlé de l’élaboration de Plan d’aménagement qui sont des lois de l’Etat mises en place depuis 2010 par le gouvernement qui stipulent que personne n’a le droit d’exploiter la forêt sans le Plan d’aménagement. »
Car c’est ce document qui détermine la coupe de bois, le reboisement, le foncier, le plan de lutte contre les feux de brousse, l’aménagement des zones de pâturage. « Très généralement, les Plans d’aménagement sont élaborés de manière décennale déterminant la nature des arbres à couper sans causer assez de dégâts aux forêts que l’on autorise aux exploitants. Ce Plan concerne également toutes les mesures de protection de la forêt ».
Par ailleurs, Ousmane Sidibé a indiqué que l’Etat aussi profite de la coupe des arbres en termes de revenu. A ses dires, l’ancienne formule qui consistait à exporter le bois à l’état brut était un manque à gagner pour l’Etat. En effet, a-t-il précisé, la transformation se fait sur place pour permettre aux populations et même à l’Etat de profiter voire de générer des ressources provenant du bois. «Dans ce sens, la coupe du bois est un secteur porteur mais que ça soit fait dans la règle », a-t-il ajouté.
Pour être exploitant forestier aujourd’hui, a laissé entendre Ousmane Sidibé, il faut faire un gros investissement et pour exporter le bois d’une part, et d’autre part, il faut obligatoirement le transformer d’abord sur place.
Bourama Camara
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