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Mali: HRW appelle Keïta à lutter contre la "corruption et l’impunité"
Publié le mercredi 4 septembre 2013  |  AFP


© aBamako.com par A.S
Cérémonie d`investiture de Ibrahim Boubacar Keita
Bamako, le 04 Septembre 2013 au Centre International de Conference de Bamako (CICB). Le Président Elu de la République du Mali, Ibrahim Boubacar Keita dit IBK a prêté serment devant la cour suprême.


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DAKAR - L'organisation de défense des droits de l'Homme Human Rights Watch (HRW) appelle le nouveau président malien, Ibrahim Boubabar Keïta, investi mercredi, à lutter contre "la corruption endémique et poursuivre les auteurs d'atteintes" aux droits de l'Homme au Mali.

HRW invite M. Keïta "à adopter une politique de tolérance zéro face aux abus commis par les forces de sécurité et à la corruption pratiquée par les fonctionnaires, à lutter contre la culture de l'impunité en renforçant le système judiciaire", dans une déclaration transmise mercredi à l'AFP.

Elle dénonce "l'indifférence face aux scandales de corruption (ayant) favorisé le développement d'une dangereuse culture de l'impunité".

L'ONG souligne également que "les Maliens ont souffert de graves abus de la part de tous les camps" lors de l'occupation du nord du pays, pendant plusieurs mois en 2012, par des jihadistes armés qui ont "tenté de faire appliquer la charia (loi islamique) au moyen de passages à tabac, d'amputations, de meurtres".

D'un autre côté, rappelle HRW, "des éléments de l'armée malienne ont torturé et exécuté sommairement des collaborateurs rebelles présumés" des jihadistes, des Touareg "séparatistes" alliés dans un premier temps aux islamistes avant d'être évincés de leurs zones de contrôle. Ces exactions ont été largement évoquées par la presse internationale.

L'occupation du Nord a été accélérée par le coup d'Etat de mars 2012 qui a renversé le président élu Amadou Toumani Touré, avant que les groupes islamistes ne soient chassés, à partir de janvier 2013, par une intervention franco-africaine toujours en cours.

L'ancien Premier ministre Ibrahim Boubacar Keïta, 68 ans, a été investi mercredi à Bamako, après une transition de 17 mois et après sa victoire au second tour de l'élection présidentielle, le 11 août, avec 77,62% des voix contre 22,38% pour l'ex-ministre et ancien président de la Commission économique et monétaire ouest africaine (Uemoa), Soumaïla Cissé.

mrb/cs/mba

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