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L’Essor N° 17510 du 4/9/2013

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Campagne agricole 2013-2014 : Bakary Togola amélioire ses performances
Publié le jeudi 5 septembre 2013  |  L’Essor




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Impressionnant. C’est le qualificatif qui vient spontanément à l’esprit lorsqu’on visite, comme l’a fait jeudi dernier le ministre de l’Agriculture, les fermes agricoles du président de l’Assemblée permanente des chambres d’Agriculture du Mali (APCAM), Bakary Togola à Marako et Dialakoroba.

Le président de l’Union nationale des sociétés coopératives de producteurs de coton du Mali (UN-SCPC), qui porte d’autres casquettes comme celle de président du Syndicat des cotonniers et vivriers du Mali et celle de deuxième vice-président du Réseau des chambres d’agriculture de l’Afrique de l’ouest se distingue par une augmentation de ses capacités de production d’année en année.

A Marako et Dialakoroba, où s’est rendue la délégation ministérielle, Bakary Togola exploite 467 hectares de cultures et si l’on ajoute les sites de Bougouni et de Niamala situés tous deux en zone CMDT, c’est au toyzl 1077 hectares que compte l’exploitation. A Marako, Dialakoroba et Bougouni, Bakary Togola a cultivé 500 hectares de maïs. L’or blanc a trouvé sa place sur 50 hectares à Niamala, village natal de Togola, situé dans la commune rurale de Koumantou (cercle de Bougouni). Niamala se taille aussi la part du lion dans la culture du riz qui se pratique sur 350 hectares. Au total toutes spéculations confondues, Bakary Togola a expliqué au ministre Baba Berthé qu’il est entrain de préparer des parcelles à l’Office du Niger (où il convoite un millier d’hectares) pour faire plus de riz.

Bakary Togola est un paysan ambitieux qui dispose des moyens financiers et techniques de ses projets. En effet, il dispose de nombreux équipements de production, de récolte et de transformation comme, entre autres, une dizaine de tracteurs, des charrues, quatre motoculteurs, sept semoirs, deux décortiqueuses à riz, deux moissonneuses batteuses, une mini-rizerie. Il pratique aussi l’élevage dans des parcs améliorés avec 500 bovins dont des races améliorées, plus d’une centaine d’ovins/caprins, un demi-millier de volaille et des étangs piscicoles.

Sur les sites de Marako et Dialakoroba, Bakary Togola a fait admirer aux visiteurs ses parcelles de maïs hybride ainsi que de niébé et d’arachide, le parc d’animaux pour la production de lait, la mini-rizerie où un important stock de riz décortiqué est conservé et prêt pour la vente. Toutefois, les parcelles de Bakary Togola à l’instar d’autres du pays ont souffert du manque de pluies, surtout celles de maïs hybride, dont la spéculation est très friande d’eau. Le paradoxe fait qu’alors que les pluies torrentielles causaient des dégâts matériels et humains très importants à Bamako, aucune goutte d’eau n’a arrosé ce jour les parcelles de Marako et Dialakoroba situées seulement à une quarantaine de kilomètres de la capitale.

Cette difficulté a été constatée au cours de la visite. Ce qui a incité Bakary Togola à demander au gouvernement de s’impliquer dans la promotion d’une technologie qui permettrait d’utiliser les eaux souterraines pour pallier les déficits pluviométriques.

L’exploitation de l’agro-pasteur Bakary Togola affiche un chiffre d’affaires global de plus d’un milliard Fcfa pour un résultat net (si l’on ne prend pas en compte les productions animales) de 750,2 millions Fcfa. Le ministre Berthé s’est félicité de cette performance économique et agricole. Il a estimé que l’agro-business peut parfaitement subsister au côté des exploitations agricoles familiales. « Des paysans comme Bakary Togola contribuent à améliorer la sécurité alimentaire, à créer un réservoir d’emplois ruraux divers (ouvriers agricoles, de la mini-rizerie, mécaniciens-réparateurs, manœuvres etc). Ils méritent l’accompagnement du gouvernement, car les deux modes de culture (agriculture familiale et agro-business) sont complémentaires », a fait remarquer le ministre Baba Berthé.

M. COULIBALY

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