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Insécurité alimentaire et nutritionnelle au Mali : 1.307.073 de nos compatriotes sont en crise à travers le pays.
Publié le lundi 3 mai 2021  |  aBamako.com
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© Autre presse par DR
Le premier ministre Moctar Ouane a présidé la deuxième session du comité de gestion du Fonds de développement durable (FDD) dans le cadre de la mise en œuvre de l’Accord pour la paix et la réconciliation au Mali issu du processus d’Alger le jeudi 29 avril à Bamako.
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C’est ce que l’on retient du tableau peu reluisant dressé par le Premier ministre Moctar Ouane, dans son allocution introductive prononcée le vendredi dernier à l’occasion de la 17è session du Conseil national de sécurité alimentaire, au titre de la campagne agricole 2020-2021.

Le Système d’alerte précoce et le Cadre harmonisé dans l’espace Cilss élargi à la Cedeao évaluent à 1.307.073 le nombre de Maliens en crise alimentaire et nutritionnelle à travers le pays.
Confrontés à une insécurité alimentaire sévère, 61.504 d’entre eux ont besoin d’intervention en urgence dans les Régions de Mopti, Tombouctou, Taoudéni, Gao, Ménaka et de Kidal. 4.084.276 personnes sont en insécurité alimentaire modérée pour lesquelles un soutien en moyens d’existence est nécessaire afin de renforcer leur résilience, a alerté le chef du gouvernement. Les ménages ayant subi, dans l’ensemble du territoire national, l’impact direct de la pandémie à Covid-19 doivent également être soutenus à travers des mesures spécifiques de réponses appropriées, a ajouté le patron de l’administration publique.

Cette situation de vulnérabilité, ajoutera le locataire de la Primature, intervient à un moment où le disponible alimentaire est jugé globalement bonne à moyenne sur l’ensemble du territoire. La production céréalière est estimée à près de 10.217.286 tonnes. Elle est en baisse de 2,39 % par rapport à la saison écoulée, mais en hausse de 9,3% comparée à la moyenne des cinq dernières années. Cette chute serait due aux inondations, aux conflits sociaux entre citoyens et les autres conflits ayant limité l’accès des agriculteurs aux champs, notera le chef du gouvernement.

André SEGBEDJI
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