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Le Républicain N° 4694 du 6/9/2013

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Concours d’entré à l’ENA / L’arrivée d’IBK à la tête du pays changera-t-elle la donne ?
Publié le vendredi 6 septembre 2013  |  Le Républicain


© aBamako.com par A.S
Election présidentielle: face à la presse, IBK invite les maliens à l’union sacrée
Dimanche 4 Aout 2013. Bamako, (Qg de campagne). Le candidat Ibrahim Boubacar Keïta,arrivé en tête au premier tour de la présidentielle au Mali, mobilise ses troupes pour le second tour lors d`une conference de presse.


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Le Concours d’entré à l’Ecole Nationale d’Administration (ENA) est lancée depuis le 12 août dernier. La date limite de dépôt des candidatures est prévue pour le 10 septembre et le concours proprement dit se déroulera du 21 au 22 septembre prochain. Mais la question qui taraude les esprits est de savoir si l’arrivée d’IBK au pouvoir aura un impact positif sur l’organisation de ce concours dont l’importance n’est plus à démontrer. La plupart des candidats qui ont déjà déposé leur candidature souhaitent un changement vers l’excellence car selon eux, la corruption a atteint son paroxysme dans l’organisation de ce concours.

Au total 85 candidat seront déclaré admis sur toute l’étendue du territoire à l’issu du concours. 22 personnes seront déclarés admis au corps des administrateurs civils, 13 aux corps des conseillers aux affaires étrangères, inspecteurs des services économiques 12, inspecteurs des finances 13, inspecteurs des impôts 8, inspecteurs du trésor 4 et 13 seront déclarés admis au corps des planificateurs. Pour la plupart des candidats qui ont déposé leurs dossiers, le véritable problème de ce concours n’est pas de remplir les conditions qu’il faut pour concourir, mais d’avoir de l’argent ou à défaut « un bras long » pour le réussir. Selon eux, ce concours n’est plus conditionné à l’excellence comme dans le temps.

«Déjà des rumeurs circulent sur les sommes à payer pour espérer réussir au concours. Il parait qu’il faut casquer deux millions pour voir quatre millions. Et on affirme que c’est de source sûre. Si tel est le cas, les excellents vont échouer pour faute d’argent au profit des fils des nantis. C’est nous les enfants de pauvres qui en pâtissent. On a beau être excellent et faire le concours une vingtaine de fois, ça ne marchera pas. Je suis à ma troisième candidature, toujours rien. On espère bien que l’arrivée d’IBK au pouvoir changera la donne», explique Adama Sangaré, détenteur d’une maitrise à la FSJP qui a déjà déposé son dossier de candidature.

Le diplomate de formation Moussa Diallo a souhaité que ce concours soit organisé dans les règles de l’art. « Je pense que ce concours sera comme les précédents. Rien ne changera car c’est les mêmes personnes qui organisent les concours. Avec l’arrivée du nouveau président, je ne pense pas s’il pourra escamoter les vieux démons qui planent sur le paysage éducatif malien. Les maliens ne sont pas prêts pour le changement tant chéri par tous. Le changement n’est pas un mot, mais un comportement. Si nous acceptons tous ce changement, il plantera les soubassements et son successeur achèvera la nouvelle maison Mali. C’est dupe de penser que la corruption cessera de planer sur la préparation des concours au Mali.

Je connais des gens qui se réclament déjà du statut de nouveaux énarques bien avant la proclamation des résultats », a-t-il martelé. Avant d’ajouter que quelques rares pauvres parviennent à tirer leur épinglé du jeu, mais beaucoup d’étudiants affirment avoir versé au moins trois millions de FCFA pour être admis. Idrissa Sylla, diplômé de la FSJP, quant à lui, pense le contraire. De son avis, plus rien ne sera comme avant. Et ce concours ne sera pas comme les autres. « L’homme d’Etat et rigoureux qu’il est, IBK n’acceptera jamais de telle pratique. D’autant plus que dans sa déclaration à la presse à l’issu de la proclamation de sa victoire par la cour constitutionnelle, il disait qu’« il n’y aura pas de partage de gâteau.

Ce ne sera pas une question de parti ou de clan, mais les postes seront attribués au méritants ce qui suppose que dès son arrivée au pouvoir le 4 septembre toutes les affaires de la nation seront bien géré », a-t-il ajouté. C’est qui est sûr, les commentaires vont bon et c’est la proclamation des résultats de l’ENA nous édifiera d’avantage sur l’impact de l’arrivée d’IBK au pouvoir sur ce concours prestigieux dans notre pays.

Aguibou Sogodogo

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