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Après le discours fétiche de IBK : Les maires Moussa Mara et Issa Guindo dans l’œil du cyclone
Publié le vendredi 6 septembre 2013  |  Le Zenith Bale


© Partis Politiques par DR
Présidentielle 2013: Moussa Mara, président du parti YELEMA


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Dans son discours d’investiture qui a séduit plus d’un, et sur lequel les Maliens fonderont tous les calculs pour jauger la parole donnée du tout nouveau Président, Ibk n’est pas parti avec le dos de la cuillère. Et le moins qu’on puisse dire, c’est qu’il a donné du tournis aux abonnés de la corruption, de l’impunité, des passe-droits…
En effet, le bâtisseur autoproclamé a déclaré :
» La confiance, la grande, la très grande confiance placée en moi ne sera jamais galvaudée. Je veillerai désormais à sauvegarder notre peuple, en ses personnes et ses biens. La vie du malien vaudra désormais son prix inestimable. Aussi voudrais-je ici, solennellement, engager tous ceux qui ont mission et vocation à protéger et sauvegarder notre peuple, à s’acquitter très consciencieusement de leurs missions.
C’est le lieu, chers compatriotes, de vous dire ma révolte et mon indignation tout en m’inclinant avec la plus grande piété et une compassion réelle sur toutes les victimes récentes de la cupidité de certains et que des eaux maitrisables ont emportées, les arrachant à notre pays et aux leurs. Une enquête approfondie devra établir sans tarder toutes les responsabilités à l’origine de la tragédie récente. Il en sera désormais ainsi en République du Mali, inch Allah ! Il en sera de même pour les contrôles routiers et de la circulation routière auxquelles je porterai une attention particulière. Trop de maliens perdent encore la vie sur nos routes « .
C’est dire que les maires des communes concernées et du District de Bamako ainsi que les responsables de l’Urbanisme échapperont difficilement à cette enquête d’autant plus que leur responsabilité semble engagée par ce que Ibk lui-même désigne explicitement par » la cupidité « . Dès lors la question qui pointe à l’horizon est celle de savoir ce qu’adviendra-t-il des cas du maire Rpm Guindo et de son successeur Mara de la Commune IV, si l’on en croit aux propos de Ibk : » Nul ne sera au-dessus de la loi. Elle s’appliquera de manière égale à tous. Je mettrai fin à l’impunité, aux passe-droits qui sont à l’origine du dévoiement des institutions judiciaires et étatiques « . Attendons de voir !
Pour rappel dans un communiqué, le ministère de la Sécurité intérieure et de la Protection civile a indiqué que » les fortes pluies tombées ce jour 28 août 2013 sur la capitale Bamako et ses environs ont provoqué des inondations dans les quartiers de Banconi, Taliko I, II et III, et Bougouba I (Commune I) et de Djicoroni Woyowayanko, Lafiabougou-Koda, Lafiabougou-Bougoudani (Commune IV) ».
Ibk donne raison au Fdr devant Dieu et le monde
En outre, dans le même discours, Ibk vient de donner raison au FDR qu’il a pourtant déserté, que ses amis ont traqué pour les uns et vilipendé pour les autres, sinon trahi en ce qui concerne le Président par Intérim Dioncounda Traoré. C’est en ces termes que le démissionnaire du Fdr a reconnu la nécessité absolue de l’intervention des forces étrangères pour libérer le Mali, comme pour reconnaître au Fdr son implacable combat pour sauver le Mali et la démocratie :
» Vos efforts, Monsieur le Président par intérim et ceux de vos différentes équipes malgré une somme colossale d’énergie déployée dans tous les domaines, n’auraient pu nous conduire à un dénouement aussi rapide et heureux, sans la magnifique mobilisation d’une chaîne de solidarité inédite dans l’histoire contemporaine.
Rendons à César, l’hommage dû par Rome. Notre organisation régionale, la Communauté Economique des Etats d’Afrique de l’Ouest (CEDEAO), a très promptement pris la mesure des enjeux et mis en marche l’ensemble de tout le processus qui aboutira au dénouement heureux, qui se traduit aujourd’hui par cette cérémonie de prestation de serment du nouveau Président de la République en ma personne, mettant ainsi fin à une transition dont nul n’aurait pu prévoir le terme il y a seulement un an.
La suite est désormais dans les annales. Comme toujours, il n’y a jamais de crime parfait. Dans notre tragédie, l’élément déclencheur de l’épilogue aura été la fatale attaque de Konna par des criminels convaincus d’avoir désormais dompté le Temps en leur faveur.
Hélas, trois fois hélas, pour eux ! Les Rafale de François Hollande, fendant le ciel depuis la lointaine base de St Dizier et les Mirage 2000 venant de N’Djamena, dans un souffle désormais épique, ont balayé les prétentions saugrenues de ceux qui croyaient avoir eu raison du pays de gloire de Soundiata, de Tieba, de Babemba, des Askia, de Firhoun, de Koumi Diossé et d’Ambodedio.
Bientôt, les forces françaises et maliennes, auront à leurs cotés, nos frères des pays de la CEDEAO, et très rapidement les héroïques forces armées Tchadiennes qui ont depuis écrit une nouvelle page de gloire sur les collines de Tegharhar. Mon récent voyage à Iriba, pour saluer le Président Idriss Deby ITNO, au nom de notre peuple reconnaissant, était indiqué et je suis sûr que le Mali tout entier m’a accompagné « .
Ainsi, le Mali vient de loin. Pour rappel, à la doctrine de la CEDEAO » Tolérance zéro » pour les coups d’Etat, le Capitaine Sanogo avait répondu par un tonitruant » Tolérance zéro » à la Télévision, c’est-à-dire dans son langage : zéro liberté, zéro opposition aux putschistes, zéro manifestation hostile à la junte, zéro constitution, zéro institution, zéro reconquête des territoires perdus. Et le Rpm de Ibrahim Boubacar Kéïta et ses compagnons de la COPAM, qui comprend l’ADR, la COPADEM, le MP22 et le RDPM, n’avaient pas accepté l’intervention physique des troupes de la CEDEAO, mais martelaient plutôt que la CEDEAO doit fournir de la logistique et du matériel de guerre pour le Mali et que ce soit les Maliens qui s’engagent physiquement dans la lutte de libération de leur territoire.
Pourtant, tout le monde a vu ce qui s’est passé à Kidal (victoire éclatante des forces étrangères françaises et tchadiennes) et à Konna (intervention salutaire de l’armée française à travers l’opération Serval pour appuyer une armée malienne tenue en échec mais résistante jusqu’au bout) au moment où la COPAM prenait les rues de Bamako et de Kati en prévision de la chute de Sévaré et de la démission programmée de Dioncouda Traoré.
Pour rappel, l’intervention des forces étrangères a été rendue possible lorsque le Président Dioncounda Traoré confiait à la CEDEAO le soutien portant sur l’acheminement de l’aide humanitaire, la capacité du génie militaire pour la neutralisation des mines et engins explosifs improvisés, la guerre électronique, le soutien santé (médicaments, prise en charge des blessés) et la reconstruction des camps et autres infrastructures. Et la CEDEAO a fait appel à l’UA et la France pour solliciter l’appui de l’ONU et des forces Onusiennes.
» Allah ka tignè dèmè »
Mamadou DABO

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