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Rebondissement dans l’affaire du 30 avril 2012 : Oumar Mariko entendu par la justice
Publié le mardi 10 septembre 2013  |  Afribone.com


© Autre presse par DR
Oumar Mariko


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Oumar Mariko, candidat malheureux à l’élection présidentielle de 2013 a été entendu le 9 août, par le tribunal de la commune IV du district de Bamako. Sa convocation, selon nos sources, était relative à une affaire de meurtre qui remonte au 30 avril 2012, date à laquelle un contre coup d’état à l’encontre de l’ex-Comité national de redressement de la démocratie et la restauration de la démocratie a été déjoué.

Il était l’un des neuf députés dont le gouvernement de transition avait sollicité et obtenu de l’Assemblée nationale la levée de l’immunité parlementaire. Il est donc le premier à répondre devant un tribunal des faits qui lui sont reprochés. Oumar Mariko, premier secrétaire général de l’Association des élèves et étudiants du Mali (Aeem) a été entendu lundi par le tribunal de la commune IV.

« C’était aujourd’hui [hier, Ndlr] sa première comparution chez un juge d’instruction », a confirmé un avocat de la défense, estimant que le secret de l’instruction ne lui permettait pas « d’en dire davantage » sur la situation.

Selon nos sources, le secrétaire général du parti Solidarité africaine pour la démocratie et l’indépendance (Sadi) est accusé de l’assassinat d’un étudiant à l’université de Bamako. Il s’agirait d’une affaire qui remonte à la période de la tentative de coup d’Etat survenu le 30 avril 2012. Ce jour, un mouvement de protestation avait débuté dans le milieu scolaire et universitaire suite à une rumeur d’assassinat d’Amadoun Traoré, alors secrétaire général de l’Aeem. Rumeur qui s’était finalement révélée fausse. Mais dans la confusion qui a régné dans le pays, deux étudiants seraient morts. La justice soupçonne le Dr. Mariko d’être impliqué dans le meurtre de l’un d’entre eux.

Ces soupçons, selon des sources au parti Sadi, sont fondés sur une dénonciation de la tendance Amadoun Traoré. Celui-ci, faut-il le souligner, était d’un bord politique extrêmement opposé à celui d’Oumar Mariko. Dans une déclaration, en prélude à la levée de l’immunité parlementaire de l’opposant, le comité exécutif du parti Sadi a dénoncé « un acharnement » contre Mariko visant à le « faire taire ».

Seydou Coulibaly

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