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L’Indépendant N° 3339 du 11/9/2013

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Suspension du 12ème congrès du SYNTADE par l’UNTM : Siaka Diakité maintenu jusqu’à la convocation d’un nouveau congrès
Publié le mercredi 11 septembre 2013  |  L’Indépendant


© aBamako.com par A S
Congrès de l`UNTM: Syntade pour la Démocratie, la République, un Mali un et indivisible.
Bamako, le 26 juin 2013 au CICB. L`Union Nationale des Travailleurs du Mali (UNTM) a tenu son congrès autour du thème: Syntade pour la Démocratie, la République, un Mali un et indivisible.


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C’est ce qui ressort de l’assemblée générale d’information qui a regroupé hier dans les locaux de l’UNTM 14 sections sur les 16 que compte le syndicat national des travailleurs des administrations d’Etat (SYNTADE). Cette assemblée générale a permis aux militants de comprendre les motifs qui ont amené la centrale syndicale de l’union des travailleurs du Mali à suspendre le 12 congrès du SYNTADE.

Parmi les secrétaires généraux qui ont pris part à cette assemblée générale, nous pouvons citer, notamment les secrétaires généraux des sections nationales de l’administration générale, de l’économie et des finances, du commerce, de la défense et de la division du renouveau de la police nationale.

A l’entame de cette assemblée générale le vice président de l’UNTM, Tibou Telly a expliqué à ses militants le contenu de la lettre circulaire adressée à toutes les sections du SYNTADE. Cette lettre, explique-t-il, est la suite d’une réunion extraordinaire tenue le mardi 3 septembre dernier.

Cette suspension, selon Tibou Telly est conforme aux statuts et règlement de la centrale et de l’organisation internationale du travail qui régissent le monde du travail. Pour Tibou Telly, la suspension de ce 12ème congrès n’est pas une nouveauté dans les activités de l’UNTM. Avant ce 12ème congrès, déclare-t-il, plusieurs congrès qui n’ont pas respecté les statuts et le règlement de la centrale syndical ont été suspendus. Il a cité entre autres le 8ème congrès du SYNTADE en 1992, le 10ème congrès du syndicat national de la production (SYNAPRO), le congrès des transporteurs, de l’alimentation et du SNEC. Selon lui, l’UNTM est au dessus de tous les bureaux syndicaux, des unions régionales et locales. Ce qui donne à la centrale syndicale la latitude de suspendre un congrès qu’il juge litigieux.

Se prononçant sur le verdict rendu par le tribunal de la commune III demandant à Siaka Diakité de libérer les locaux du SYNTADE, Tibou Telly dira que le magistrat a fait le jugement sans se référer aux statuts de la centrale syndicale et à la convention 87 de l’organisation internationale du travail dont notre pays est membre et a ratifié ces différentes conventions. En faisant référence à l’OIT, Tibou Telly a cité les articles 2, 3 et 4 de la convention 87. Ces articles stipulent : « les travailleurs et les employeurs, sans distinction d’aucune sorte, ont le droit, sans autorisation préalable, de constituer des organisations de leur choix, ainsi que celui de s’affilier à ces organisations, à la seule condition de se conformer aux statuts de ces dernières (art.2). Les organisations de travailleurs et d’employeurs ont le droit d’élaborer leurs statuts et règlements administratifs, d’élire librement leurs représentants, d’organiser leur gestion et leur activité, et de formuler leur programme d’action. Les autorités publiques doivent s’abstenir de toute intervention de nature à limiter ce droit ou à en entraver l’exercice légal (art.3). Les organisations de travailleurs et d’employeurs ne sont pas sujettes à dissolution ou à suspension par voie administrative (art.4) ».

Quant à la secrétaire générale de la prévoyance sociale, Mme Sidibé Dédéo, elle a affirmé que les 14 sections présentes ont regretté que les lettres qui demandent la suspension du congrès du SYNTADE n’ont pas eu un écho favorable de leurs camarades qui sont en dissidence.

Elle a aussi exprimé son regret que leurs camarades font recours à la justice, pour un problème strictement syndical. Car, poursuit-elle, il ne s’agit de rien d’autre que l’interprétation de l’art 5 des statuts relatif à la composition du congrès qui ne souffre d’aucune ambiguïté. » Nous affirmons aujourd’hui devant vous tous présents que nous ne sommes pas concernés par un bureau dit du » SYNTADE » mis en place en violation de toute la procédure statutaire. Nous sommes le seul et légitime représentant du SYNTADE jusqu’à la prochaine convocation du 12e congrès « , a dit Mme Sidibé.

Et Siaka Diakité de conclure « Notre seul objectif est de défendre les intérêts moraux et matériels des travailleurs et travailleuses de l’administration malienne. Nous appelons enfin à respecter les textes qui régissent notre organisation car nous ne cautionnons jamais leur violation « .

Avec Fatou M Sow (Stagiaire)

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