Accueil    Shopping    Sports    Business    News    Femmes    Pratique    Le Mali    Publicité
NEWS
Comment

Accueil
News
Société
Article



 Titrologie



Maliba Info N° 94 du

Voir la Titrologie

  Sondage


 Autres articles


Comment

Société

Nomination de Thièrno Diallo au Département du Culte : Grogne au Haut Conseil Islamique du Mali
Publié le mardi 17 septembre 2013  |  Maliba Info




 Vos outils




Depuis la mise en place du nouveau Gouvernement dirigé par Oumar Tatam Ly, des leaders religieux au sein du Haut conseil Islamique du Mali ont exprimé leur insatisfaction par rapport à certains revenants (des anciens ministres) mais aussi et surtout du fait qu’ils n’ont pas été consultés par rapport au département qui leur est consacré. En témoignent les propos de Moussa Bah Président de Sabati 2002 qui a révélé sur les antennes que «certains hommes n’incarnent pas le changement comme souhaité et nous n’avions pas été consultés».

D’ores et déjà, ces religieux ont décidé d’avoir des candidats d’obédience islamique lors des législatives. Le groupe SABATI s’active en effet dans ce créneau.
Rappelons que lors du Grand meeting organisé par le HCIM dans la mouvance du retour à l’ordre constitutionnel (en 2012), son Président Mahamoud Dicko avait souligné que le leader de Sabati restait leur émissaire. En clair, et comme le dit ce dicton bambara « Ni ye min mè Baladen da, a bora balaba da» (le petit balafon ne fait que reprendre les sons émis par le grand). Bref ce que dit Moussa Bah les engage.

Selon certaines indiscrétions, les membres du HCIM n’accordent pas une confiance aveugle au jeune à M Diallo, ancien Directeur de la Pyramide du Souvenir et Conseiller Diplomatique et aujourd’hui Ministre Délégué Chargé des Affaires Religieuses et du Culte. Leur ministre ! Les raisons de ce désaveu sont très profondes et liées au personnage lui-même. Il est tout le contraire de son prédécesseur, M. Dr Yacouba Traoré, également membre du Haut Conseil Islamique du Mali. C’est du moins, sous ce prisme que certains perçoivent la chose.

Signalons, en tout état de cause, que le Mali reste un pays laïc et ce, jusqu’à la preuve du contraire. Ce qui n’exclut cependant pas critiques et appréciations.

SD

 Commentaires