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Crises financières aux Impôts : Dionké décrié, mais reste le chef
Publié le mardi 17 septembre 2013  |  Le Pays




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Le service des Impôts est l’un des premiers services pourvoyeurs de recettes de l’Etat.Mais dans ce dernier temps, le prestigieux service en charge des impôts souffre de mauvaise gestion. A qui la faute ? Son premier responsable, Dionké Diarra serait pointé du doigt. Ce qui a même occasionné le dysfonctionnement du service.

Il n’est de secret pour personne que l’atmosphère est polluée au sein de la Direction Générale des Impôts. La grève de la Section Syndicale des Travailleurs des Impôts du Mali pendant soixante douze heures (72 heures) en est une illustration. Ladite grève remonte aux 13, 14 et 15 août 2O13. De Kayes à Mopti, toutes les structures relevant du service des Impôts ont observé le mot d’ordre.

En réalité, tout est parti de la lettre -0630/MEFB-DGI du 13mars 2013 du Directeur Général des Impôts, Dionké Diarra, adressée au ministre de tutelle par rapport à la demande de prime de recettes accordée aux agents des services pourvoyeurs de recettes. Mais le constat est amer, ladite lettre est perdue dans le circuit. Le ministre en charge des Impôts n’a pas pris connaissance de la lettre émanant du Directeur Général des Impôts qui est même plus puissant que son ministre. C’est dans cette lettre qu’estindiqué le montant exact de la prime. C’est le décret 02-299/ P-RM du 03 juin2002 portant Répartition des produits des Amendes, Confiscations, Pénalités, frais de poursuites et de Primes sur les Recettes budgétaires en ce qui concerne la Direction Générale des Impôts dans son article 2 dispose que : « la prime sur les recettes budgétaires consistera en un prélèvement de 0,60%sur les recettes budgétaires , si elle atteint les objectifs annuels fixés dans la Loi de Finances ». La question qui mérite d’être posée où est passée ladite lettre ? Quel est le montant qui est indiqué dans cette lettre. Selon nos informations, les recettes recouvrées par le service des impôts s’élèveraient à hauteur de 470 872 000 000 FCFA si l’on applique le taux de 0,60% de ce montant. La prime sur les recettes au titre de l’exercice 2012 serait de 2 825 232 000 FCFA au lieu de 2 406240000 FCFA présentée par l’administration. Ce qui montre qu’il yaurait un manque de 418 000000 de FCFA.

Pourquoi ce manquant ?
Les fonds autrement dit,les 418 Millions de FCFA que Dionké Diarra, Directeur Général des impôts aurait voulait détournerauraient été payés grâce au ministre Abdel Karim Konaté locataire de l’Hôtel des Finances à l’époque. Les 2 825232 000 FCFA seraient considérés comme la prime des recettes du service des impôts et le montant sera partagé aux agents sans distinction. Le Directeur Général des Impôts voudrait s’accaparer des 4 18 000 000 de FCFA, malgré tout, il demeure toujours directeur.

Pourquoi l’enquête demandée par le ministre des Finances sur la question n’a pas encore commencé ?

Le DG aurait voulu détourner une somme colossale estimée à hauteur de 418 000000 de F CFA.Or, le D G Dionké Diarra aurait 5% sur les 2825232000 FCFA. Les 5% du montant ci-dessus appartiennent à Dionké Diarra seul.

Il aurait même mis un bureau syndical en place pour lui défendre tandis qu’il ya un bureau légitime qui existe déjà. Ce bureau syndical s’appelle Section Syndicale Nationale des Travailleurs des Impôts du Mali(S/SYNTIM). Comment dans un pays sérieux un responsable commandite un syndicat au vu et su de tout le monde sans une moindre réaction des autorités de la transition. Une transition dont les tenants ont été accusés de beaucoup de maux. Il y a beaucoup à réparer ; IBK est averti et il a du pain sur la planche.

Pour toujours notre histoire, Il y a un bras de fer entre le Directeur Général des Impôts Dionké Diarra, et le bureau exécutif de la section syndicale nationale des travailleurs des impôts du Mali. Des points de divergence les opposent. Car le DGI a rejeté tous les points de revendication du syndicat. C’est un combat légitime de la part du syndicat, car défend les intérêts matériels et moraux des travailleurs. En marge de cela, il y a d’autres points de divergence qui sont entre autres : la relecture du décret 02-299 du 03 juin 2002 ; la relecture de l’arrêté 06-0797du 19 avril 2006 ; l’adoption du projet de décret portant plan de carrières du cadre des impôts ; l’adoption du statut particulier des agents des impôts ; faire l’audit du fonds d’équipement de la DGI pour les cinq (5) dernières années ; prendre sans délai les mesures qui s’imposent pour que cessent les menaces ; injures publiques et intimidations sur le syndicat ; prendre toutes les mesures pour créer une atmosphère sereine à la DGI, car elle est effondrée à cause de cette situation qui n’honore pas un service à plus forte raison qu’une nation ; affecter un local au syndicat pour servir de siège.
Affaire à suivre.

Bally Salif SISSOKO

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