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L’Essor N° 17520 du 18/9/2013

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Cérémonie solennelle marquant le début du mandat du président de la République : Du beau monde attendu à Bamako
Publié le mercredi 18 septembre 2013  |  L’Essor


© aBamako.com par A S
Présidentielle 2013: Lancement de la campagne du candidat IBK.
Bamako, le 07 juillet 2013 au stade du 26 mars. Le candidat Ibrahim Boubacar Keita du Rassemblement pour le Mali (RPM), a officiellement lancé sa campagne pour la présidentielle du 28 juillet.


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L’événement est exceptionnel. La cérémonie marquant le début du mandat du président de la République qui est prévue demain n’a pas de précédent dans les annales de notre pays. A événement singulier, mobilisation exceptionnelle. Ainsi, plus d’une quarantaine de délégations étrangères sont attendues dans notre capitale et pas moins de 20 chefs d’Etat sont annoncés. Nous vous proposons une présentation sommaire de chacun de ces chefs d’Etat.

François Hollande : président de la France

En mai 2012, François Hollande devient le 7è président de la Vè République française. Né le 12 août 1954 à Rouen, François Hollande est diplômé d’HEC Paris et de l’Institut d’études politiques de Paris. C’est ancien élève de l’École nationale d’administration (ENA), promotion Voltaire en 1980. Il adhère au Parti socialiste en 1979. Sorti de l’ENA, il devient en 1980 auditeur à la Cour des comptes. Il est également, à cette époque, maître de conférences à l’IEP de Paris.

En 1981, à la suite de l’élection de François Mitterrand à la présidence de la République, François Hollande devient chargé de mission à l’Élysée. Lors des élections législatives de juin 1981, il est candidat en Corrèze. En 1983, il est nommé directeur de cabinet de deux porte-parole successifs du gouvernement Pierre Mauroy : Max Gallo et Roland Dumas. En 1984, il devient conseiller référendaire à la Cour des comptes.

En 1997, après la victoire de la gauche plurielle, François Hollande retrouve son siège de député de la Corrèze et devient premier secrétaire du Parti socialiste. Premier secrétaire du Parti socialiste (de 1997 à 2008), maire de Tulle (de 2001 à 2008), il a été député de la Corrèze, (de 1988 à 1993 puis de 1997 à 2012) et président du conseil général de la Corrèze (de 2008 à 2012).

François Hollande a quatre enfants et vit avec la journaliste Valérie Trierweiler.

Sa décision en janvier 2013, de répondre favorablement à l’appel au secours des autorités de la Transition, a été salutaire pour notre pays dont les lignes de défense étaient enfoncées à Konna. L’opération Serval lancée sur instruction du président français, a ensuite permis la reconquête du territoire malien jusqu’à la frontière algérienne. Aujourd’hui, 3200 soldats français de Serval sont encore présents dans notre pays et appuient les forces de la MINUSMA.

Blaise Compaoré: président du Burkina Faso

Né le 3 février 1951 à Ziniaré, Blaise Compaoré est à la tête du Burkina Faso depuis 1987. Il est le fondateur de l’Organisation pour la Démocratie populaire/Mouvement du travail (ODP/MT) qui fusionne avec douze autres partis politiques pour donner le 5 février 1996 le Congrès pour la Démocratie et le Progrès (CDP), actuel parti au pouvoir. Blaise Compaoré a été élu président de la République en 1991. Il a été réélu en 1998, 2005 et 2010.

Blaise Compaoré a joué un rôle de médiateur dans de nombreux problèmes régionaux (Togo et Côte d’Ivoire). En 2012, il est nommé médiateur de la CEDEAO dans la crise malienne et à ce titre sera en charge à la fois de la crise institutionnelle liée au coup d’Etat de mars 2012 et de la crise sécuritaire consécutive à l’occupation des régions du nord du Mali par des groupes armés et des jihadistes.



Alassane Ouattara: président de Côte d’Ivoire

Alassane Ouattara, né le 1er janvier 1942 à Dimbokro, est président de la République de Côte d’Ivoire depuis le 6 mai 2011. Économiste de profession ayant notamment travaillé au FMI, il est Premier ministre de Côte d’Ivoire de 1990 à 1993, période pendant laquelle il assainit les finances publiques du pays et relance l’économie au prix d’une politique de rigueur budgétaire. Il est élu en 1999 à la tête du Rassemblement des républicains (RDR), mais ne peut se présenter aux élections présidentielles de 1995 et 2000 à cause du concept d’ivoirité.

Candidat à l’élection présidentielle de 2010, il est élu président de la République avec 54,1 % des voix selon la Commission électorale indépendante et la quasi-totalité de la communauté internationale. Il exerce pleinement ses fonctions de chef d’État depuis l’arrestation de Laurent Gbagbo, qui refusait de quitter le pouvoir. Son investiture, qui officialise cet état de fait, a lieu le 21 mai 2011.

Depuis lors, il a relancé l’économie du pays après la grave crise postélectorale que celui-ci a connue, produisant une forte croissance économique. Président en exercice de la CEDEAO, il a joué un rôle central dans les différentes actions internationales en faveur de notre pays.

Macky Sall: président du Sénégal

Macky Sall est à la tête du Sénégal depuis 2012. Né le 11 décembre 1961 à Fatick, il adhère à la fin des années 1980 au Parti démocratique sénégalais (PDS) de Abdoulaye Wade.

En 1998, il est secrétaire général de la Convention régionale du PDS de Fatick et président de la Cellule Initiatives et Stratégies. Il reste fidèle à son leader, en devenant président des cadres du parti, et participant à ce titre à la campagne du « Sopi » de l’élection présidentielle sénégalaise de 2000 qui porte Abdoulaye Wade à la tête du pays. De mai 2001 à novembre 2002, il est ministre des Mines, de l’Énergie et de l’Hydraulique.

De novembre 2002 à août 2003, il est ministre d’État, ministre des Mines, de l’Énergie et de l’Hydraulique dans le gouvernement dirigé par Mame Madior Boye. D’août 2003 à avril 2004, il est ministre d’État, ministre de l’Intérieur et des Collectivités locales, porte-parole du gouvernement d’Idrissa Seck. Macki Sall fut ensuite Premier ministre et président de l’Assemblée nationale avant de se brouiller avec le président Wade. Perdant le perchoir, il quitte le PDS, créé son propre parti et se lance dans la course à la présidentielle contre son ancien mentor qu’il bat l’année dernière.

Goodluck Ebele Azikiwe Jonathan: président du Nigeria

Né le 20 novembre 1957 à Otueke, Goodluck Ebele Azikiwe Jonathan est président de la République du Nigeria depuis le 9 février 2010.

Candidat à la vice-présidence du PDP (Parti démocratique populaire) sur le ticket d’Umaru Yar’Adua, il est élu et investi le 29 mai 2007. Jonathan est président de la République par intérim à partir du 9 février 2010 en raison de l’absence prolongée du président Yar’Adua pour des problèmes de santé. Ce dernier décède le 5 mai 2010 et Jonathan lui succède officiellement le 9 mai. Jonathan est élu président lors de l’élection présidentielle du 16 avril 2011 avec 59 % des voix. Il est titulaire d’un doctorat de zoologie de l’université de Port Harcourt. Il détient également une maîtrise ès sciences en hydrobiologie et en biologie de la pêche. Après ses études, il devient inspecteur d’école, lecteur à l’université et chargé de la protection environnementale. Il entre en politique en 1998. Jonathan est marié et père de deux enfants.

Le président Goodluck Jonathan a joué un rôle discret mais central dans la médiation de la crise malienne.



Mahamadou Issoufou: Président du Niger

Mahamadou Issoufou est né en 1952 à Dandadji. Il est président de la République depuis le 7 avril 2011. Il est aussi président du Parti nigérien pour la démocratie et le socialisme (PNDS-Tarayya).

Mahamadou Issoufou a été Premier ministre de 1993 à 1994, président de l’Assemblée nationale de 1995 à 1996, député à l’Assemblée nationale de 1999 à 2009 et fut également quatre fois candidat aux élections présidentielles à partir de 1993. Il est arrivé au deuxième tour en 1999 et en 2004 face à Mamadou Tandja, qui l’a battu. En 2011, il remporte le scrutin présidentiel avec 57,95 % des voix.

Thomas Boni Yayi: Président du Benin

Thomas Boni Yayi est élu à la tête de la République du Bénin depuis le 6 avril 2006. Né le 1er juillet 1952 à Tchaourou, dans le nord du pays, il est issu d’une famille musulmane. Il appartient à trois ethnies influentes du Bénin : Nago (de la famille des Yorubas) par son père, Peul et Bariba du côté de sa mère.

Docteur en économie, diplômé de l’université Paris-Dauphine, il est conseiller technique aux affaires monétaires et bancaires, sous la présidence de Soglo, de 1991 à 1996, avant d’être nommé président de la Banque ouest-africaine de développement (BOAD) en décembre 1994, fonction qu’il conserve jusqu’en février 2006 quand il démissionne pour se présenter à l’élection présidentielle tenu en mars de la même année.

Marié et père de cinq enfants, il est un candidat indépendant soutenu par une coalition de mouvements et de petits partis politiques. Son slogan est « Ça peut changer ! Ça doit changer ! Ça va changer ! ». Le 5 mars, il arrive en tête du premier tour de l’élection présidentielle avec 35,60 % des voix. Le 19 mars, lors du second tour il remporte l’élection avec 74,51 % face à Adrien Houngbédji.

L’élection présidentielle suivante est reportée une première, puis une seconde fois, pour avoir finalement lieu le 13 mars 2011. Boni Yayi obtient 53,14 % des voix dès le premier tour. Le 29 janvier 2012, il est élu par ses pairs président de l’Union africaine.

Mohammed VI: Roi du Maroc

Mohammed VI né le 21 août 1963 à Rabat, est roi du Maroc depuis le 23 juillet 1999. Dès son plus jeune âge, il est souvent chargé par son père, de nombreuses missions auprès des chefs d’État. Il a ainsi participé à plusieurs conférences internationales et régionales.

Sa première mission officielle à l’étranger a lieu le 6 avril 1974, quand il représente Hassan II lors des obsèques du président français, Georges Pompidou. Le 29 octobre 1993, il obtient, à l’université de Nice Sophia-Antipolis en France, le titre de docteur en droit avec la mention « très honorable », suite à une thèse intitulée « La coopération entre la Communauté économique européenne et l’Union du Maghreb Arabe ».

Le 12 juillet 1994, il est promu, par son père, au grade de général de division. Du 21 au 27 juin 1997, il représente le roi Hassan II aux travaux de la session extraordinaire de l’Assemblée générale des Nations unies sur l’environnement intitulée « Le Sommet de la Terre ». Après le décès de Hassan II le 23 juillet 1999, il est proclamé roi du Maroc. Son intronisation est célébrée le 30 juillet 1999.

Mohamed Ould Abdel Aziz: Président de la République islamique de Mauritanie

Né le 20 décembre 1956 à Akjoujt, le général Mohamed Ould Abdel Aziz devient chef de l’État du 6 août 2008 au 15 avril 2009, puis président de la République islamique de Mauritanie depuis le 5 août 2009.

Il fut l’un des meneurs du coup d’État d’août 2005 qui déposa le président Maaouiya Ould Sid’Ahmed Taya. Il conduisit le coup d’août 2008 qui renversa le président Sidi Ould Cheikh Abdallahi et le Premier ministre Yahya Ould Ahmed El Waghef. Après ce dernier coup de force, Ould Abdel Aziz s’auto-proclame président du Haut Conseil d’État. Le président Aziz a été blessé par balle le 13 octobre 2012 alors qu’il regagnait en voiture la capitale Nouakchott. Il a subi une première opération à l’hôpital militaire de Nouakchott. Il a ensuite été évacué en France pour des soins complémentaires.


Jacob Zuma: Président d’Afrique du Sud

Né le 12 avril 1942, Jacob Zuma a été élu président de la République sud- africaine depuis le 9 mai 2009. Issu de l’ethnie Zoulou, autodidacte, membre de l’aile gauche du Congrès national africain (ANC), il est vice-président de la République d’avril 1999 à juin 2005 et succède à la tête du Congrès national africain (ANC) au président Thabo Mbeki lors du congrès du parti en décembre 2007. Ancien cadre de la lutte anti-apartheid emprisonné durant dix ans à Robben Island, au large du Cap, Jacob Zuma est très populaire auprès des militants de l’ANC. Le 6 mai 2009, après la victoire de l’ANC aux élections législatives, il est élu président de la République par le Parlement, avec 277 voix contre 47 au dissident Mvume Dandala. Il prête serment le 9 mai et succède au président intérimaire, Kgalema Motlanthe, qui devient vice-président de la République.


Ali Ben Bongo Ondimba: Président du Gabon


Ali Ben Bongo Ondimba est né le 9 février 1959 à Brazzaville. Fils de l’ancien président Omar Bongo, il fut ministre de la Défense de 1999 à 2009. Candidat du Parti démocratique gabonais à l’élection présidentielle du 30 août 2009, il est élu président de la République gabonaise avec 41,73 % des voix, lors de l’unique tour.

Vice-président du Parti démocratique gabonais, Ali Bongo est désigné candidat par le parti au pouvoir pour l’élection présidentielle du 30 août 2009 et destinée à remplacer son père mort en juin 2009]. Le 3 septembre 2009, les résultats sont rendus publics : Ali Bongo Ondimba est officiellement élu président de la République avec 41,73 % des voix, face à Pierre Mamboundou (25,64 %) et André Mba Obame (25,33 %). Marié, Ali Bongo est père de quatre enfants.

Denis Sassou-Nguesso: Président du Congo

Denis Sassou-Nguesso est né le 23 novembre 1943 à Edou. De 1979 à 1992, il a été président de la République populaire du Congo et à nouveau en depuis1997.

Le 31 décembre 1969, il fait partie des membres fondateurs du Parti congolais du travail (PCT), nouveau parti unique d’idéologie marxiste-léniniste, au pouvoir sous le nouveau régime de la République populaire du Congo. Il devient membre du Bureau politique après le Congrès extraordinaire du PCT de mars 1970 qui suit le putsch manqué du lieutenant Kinganga.

En juillet 2009, fort du soutien de Ganao, Kolélas, Yhombi-Opango, etc, il se présente de nouveau à l’élection présidentielle. Il est élu dès le premier tour avec 78 % de voix. Le 15 septembre 2009, il forme un nouveau gouvernement, au sein duquel le poste de Premier ministre est de nouveau supprimé.



Pierre Nkurunziza: Président du Burundi

Pierre Nkurunziza est né le 18 décembre 1963. Ancien ministre de la Bonne gouvernance et de l’inspection générale de l’État du gouvernement de transition du président Domitien Ndayizeye, il est élu comme nouveau président de la République le 19 août 2005 et réélu en juin 2010. Il est hutu alors que la vie politique a longtemps été dominée par la minorité tutsi. Nkurunziza fait partie des signataires, avec le président Pierre Buyoya, de l’accord de paix d’Arusha marquant la fin de la guerre civile burundaise en 2000. Le 16 novembre 2003, les Forces pour la défense de la démocratie (FDD) qu’il préside signent un accord avec le gouvernement tutsi pour mettre en place une période de transition politique vers le retour de la démocratie. Les FDD se transforment alors en parti politique et remportent les élections législatives du 4 juillet 2005. L’Assemblée nationale et le Sénat qui en sont issus élisent Nkurunziza président le 19 août 2005.

Jorge Carlos de Almeida Fonseca: Président du Cap Vert


Né le 20 octobre 1950 à Mindelo, Jorge Carlos de Almeida Fonseca est membre du Mouvement pour la démocratie (MPD). Il est élu président de la République lors de l’élection présidentielle du 21 août 2011 et prend ses fonctions le 9 septembre suivant. Succédant à Silvino Manuel da Luz, il est nommé ministre des Affaires étrangères en 1991. Candidat indépendant lors de l’élection présidentielle cap-verdienne de 2001, il ne recueille alors que 3,88 % des voix.

Yahya Jammeh: Président de la Gambie

Yahya Jammeh est né le 25 mai 1965 à Kanilai, dans une famille de paysans. Au pouvoir depuis le 22 juillet 1994 après un coup d’État, cet officier est devenu président de la République de Gambie depuis le 18 octobre 1996. Il fonde alors l’Alliance patriotique pour la réorientation et la construction qui est, depuis lors, le parti dirigeant de la Gambie. Élu une première fois dans un scrutin douteux le 29 septembre 1996, il est réélu dès le premier tour de l’élection présidentielle du 18 octobre 2001 avec près de 53 % des suffrages. Il obtient un troisième mandat, le 22 septembre 2006 avec 67,33 % des voix contre 26,6 % à son principal opposant, l’avocat défenseur des droits de l’homme Ousainou Darboe. Il est encore réélu pour un quatrième mandat de cinq ans le 24 novembre 2011 en obtenant 71,5 % des voix.

John Dramani Mahama: Président du Ghana

John Dramani Mahama est né le 29 novembre 1958. Député depuis 1997, ministre de la Communication du président Jerry Rawlings (1998-2001), il est élu vice-président de la République le 28 décembre 2008 aux côtés de John Atta-Mills. Il prend ses fonctions le 7 janvier 2009.

Le 24 juillet 2012, il remplace le président John Atta-Mills, mort à l’âge de 68 ans, à la suite d’une courte et brutale maladie. Selon les termes de la Constitution ghanéenne, John Mahama est à la tête du pays jusqu’au mois de décembre 2012, date de l’élection présidentielle. Il est réélu président de la République du Ghana le 7 décembre 2012 et est investi dans ses fonctions le 7 janvier 2013 malgré l’opposition qui conteste son accession au pouvoir

Alpha Condé : Président de la Guinée

Alpha Condé est né le 4 mars 1938 à Boké en Basse-Guinée. En 1970, il est victime du régime du président Sékou Touré, qui le condamne à mort par contumace et contraint, comme bon nombre de ses compatriotes intellectuels, de rester hors de son pays. De retour à Conakry le 17 mai 1991, le chef du Rassemblement du peuple de Guinée (RPG) est emprisonné pendant plusieurs mois. Le 7 novembre 2010, il est élu président de la République de Guinée et prend ses fonctions le 21 décembre suivant.

Ellen Johnson Sirleaf : Présidente du Liberia

Ellen Johnson Sirleaf est née le 29 octobre 1938. Présidente de la République depuis le 16 janvier 2006, cette économiste formée aux États-Unis est la première femme élue au suffrage universel à la tête d’un État africain. Elle est co-récipiendaire du prix Nobel de la paix en 2011. Elle y effectue ses études et reçoit un baccalauréat ès sciences en comptabilité au Madison Business College, à Madison (Wisconsin) en 1964, un diplôme d’économie de l’université de Colorado en 1970, et un master en administration publique de l’université Harvard en 1971.

Idriss Déby Itno : Président du Tchad
Idriss Déby Itno est né en 1952 à Berdoba (au sud-est de Fada). Le 2 décembre 1990, avec l’appui de la France, il chasse du pouvoir son ancien compagnon d’armes Hissène Habré après une période de lutte armée menée à partir du Soudan et le remplace le 4 décembre avec le titre de président du Conseil d’État. Il est ensuite désigné président de la République du Tchad le 28 février 1991 après l’adoption de la Charte nationale. Après avoir passé son baccalauréat, il entre à l’école d’officiers de Ndjamena puis obtient en 1979 une licence de pilote professionnel en France. De retour au Tchad, il collabore avec Hissène Habré, entré en rébellion en mars 1980 contre Goukouni Oueddei après l’éclatement du Gouvernement national de transition (GUNT) formé cinq mois plus tôt. Habré nomme Déby comme commandant en chef des Forces armées du nord (FAN). Le 25 avril 2011, il est réélu pour un quatrième mandat dès le premier tour de l’élection présidentielle par 88,7 % des voix, face à Albert Pahimi Padacké (6 %) et Madou Nadji (5,3 %).

Faure Essozimna Gnassingbé: Président du Togo

Né le 6 juin 1966 à Afagnan, Faure Essozimna Gnassingbé est président de la République togolaise depuis 2005. D’abord président par intérim du 7 au 25 février 2005, il est ensuite élu deux fois de suite les 4 mai 2005 et 4 mars 2010. Faure Essozimna Gnassingbé est l’un des fils du président Gnassingbé Eyadéma.

Il a une licence d’économie et gestion de l’université Paris-Dauphine et un MBA de l’université George Washington. Il a été député au sein du parlement togolais pour la circonscription de Blitta, sous l’étiquette du Rassemblement du peuple togolais (RPT), puis nommé ministre des Travaux publics, des Mines et des Télécommunications du gouvernement de Koffi Sama le 29 juillet 2003.

Horst Köhler: Ancien président de l’Allemagne

Né le 22 février 1943 à Heidenstein, en territoire polonais occupé, est un économiste et homme d’État allemand, membre de l’Union chrétienne-démocrate d’Allemagne (CDU) et président de la République fédérale de 2004 à 2010.

Directeur général du Fonds monétaire international (FMI) à partir de mai 2000, son mandat est marqué par la sévère récession qui frappe l’Argentine, pays de l’Amérique latine peinant à sortir d’une profonde crise économique. Il quitte la direction du FMI en mars 2004, dans le dessein d’assumer sa candidature à la présidence de la République fédérale d’Allemagne.

Le 23 mai 2004, Köhler est élu président fédéral par l’Assemblée fédérale pour un mandat de cinq ans. Sa présidence est notamment marquée par la dissolution, le 21 juillet 2005, du Bundestag, puis par la nomination, quatre mois plus tard, d’Angela Merkel à la fonction de chancelière fédérale : c’est la première fois qu’une femme accède à cette fonction depuis la naissance de la République fédérale d’Allemagne, en 1949. Très populaire, le président Köhler est réélu le 23 mai 2009. Cependant, à la suite d’une polémique lancée après des propos tenus sur le rôle de la Bundeswehr en Afghanistan, il décida de quitter ses fonctions le 31 mai 2010. Christian Wulff lui succède au château de Bellevue.

Teodoro Obiang Nguema Mbasogo : Président de la Guinée Equatoriale

Né le 5 juin 1942, Teodoro Obiang Nguema est dirige la République de Guinée équatoriale depuis 1979. En 1963, il intègre les cadets de la garde territoriale puis, la même année, l’Académie générale militaire de Saragosse (Espagne). Il se spécialisera dans la conduite de véhicules militaires.

Il débute sa carrière militaire en 1965 dans la garde territoriale de Guinée équatoriale à Mikomeseng. En 1969, son oncle, Francisco Macías Nguema, est élu président de la République. Celui-ci lui offre le poste de commandant de l’armée et des régions militaires de la capitale. L’année suivante, toujours par son oncle, il est promu au ministère de la Défense en tant que directeur général de l’approvisionnement et de la planification.

En 1975, il prend la tête des forces armées puis est nommé vice-ministre des Forces armées populaires en 1979. La même année, il renverse son oncle, prend le pouvoir comme président du Conseil militaire suprême avant d’être nommé président de la République en 1982. Le 22 août 1982, la proclamation des résultats du référendum sur une nouvelle Constitution annonce une majorité de 95,38 % de oui. Il sera élu président de la République en 1989 (99,96 % des voix) et réélu en 1996 (99 %), en 2002 (97,1 %) et 2009 (96,7 %).

Abdelaziz Bouteflika: Président de l’Algérie

Abdelaziz Bouteflika, né le 2 mars 1937 à Oujda au Maroc est le 5e président de la République algérienne démocratique et populaire depuis le 27 avril 1999.

Haut fonctionnaire de profession, élu député de Tlemcen en 1962 et réélu en 1964, il est ministre de la Jeunesse, des Sports et du Tourisme dans le premier gouvernement Ahmed Ben Bella, de septembre 1962 à septembre 1963. Il occupe ensuite les fonctions de ministre des Affaires étrangères de septembre 1963 à mars 1979, dans les trois gouvernements Ahmed Ben Bella et les quatre gouvernements Houari Boumédiène. Ainsi, il exerce la fonction de président de l’Assemblée générale des Nations unies en 1974. Par la suite, il devient ministre conseiller du président de la République de mars 1979 à juillet 1980, dans le gouvernement Abdelghani I.

Candidat indépendant, Abdelaziz Bouteflika remporte l’élection présidentielle de 1999 avec 73,8 % des suffrages et devient le cinquième président de la République algérienne démocratique et populaire le 27 avril 1999 et ministre de la Défense le 5 mai 2003. Il est réélu dès le premier tour lors des élections présidentielles de 2004, avec 85 % des voix, et de 2009, avec 90,2 %.

Moncef ben Mohamed Bedoui-Marzouki : Président de la Tunisie

Moncef ben Mohamed Bedoui-Marzouki, né le 7 juillet 1945 à Grombalia, est un homme d’État, écrivain, médecin et militant des droits de l’homme tunisien. Il fonde le Congrès pour la République (CPR) le 25 juillet 2001 et le préside jusqu’à son élection le 12 décembre 2011 au poste de président de la République tunisienne par les membres de l’Assemblée constituante. Il suit ses études secondaires au Collège Sadiki entre 1957 et 1961. À l’indépendance, les vicissitudes de la politique contraignent sa famille à l’exil et c’est au Maroc qu’il achève sa scolarité.



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Grande cérémonie du 19 septembre : LE PROGRAMME

Tous les regards seront braqués demain sur le stade du 26 Mars qui abritera la grande cérémonie marquant le début du mandat du président de la République, Ibrahim Boubacar Keïta. Cette cérémonie sans précédent verra la participation d’une quarantaine de délégations étrangères. Plus de 20 chefs d’Etat sont attendus dans notre capitale pour l’occasion.

Selon le programme conçu par le Protocole de la République, la journée d’aujourd’hui devrait être essentiellement consacrée à l’accueil des délégations. La cérémonie de demain débutera à 10 heures avec la fin de l’installation des membres du gouvernement, des présidents des institutions de la République et des membres des délégations étrangères.

Les chefs d’Etat et de gouvernement et leurs épouses feront leur entrée au stade du 26 Mars aux environs de 10 h 40 mn. Ils seront accueillis par le Premier ministre Oumar Tatam Ly. L’arrivée du président de la République, Ibrahim Boubacar Kéïta, et de son homologue français, François Hollande, accompagnés de leurs épouses, est prévue à 10 h 50.

Le président de la République française gagnera alors la tribune officielle en compagnie de son épouse, tandis que véhicule présidentiel malien pénètrera dans l’enceinte du stade pour s’immobiliser quelques mètres avant le drapeau. Le président de la République et son épouse vont s’incliner devant le drapeau.

Ibrahim Boubacar Keïta procédera ensuite à la revue des troupes avant de s’installer à la tribune présidentielle.

La cérémonie débutera par la projection d’un film retraçant le parcours du président de la République. Suivront les discours de quatre chef d’Etat : François Hollande (France), Alassane Ouattara (Côte d’Ivoire et président en exercice de la Communauté économique des Etats de l’Afrique de l’Ouest), Idriss Deby Itno (Tchad), Sa Majesté Mohamed VI, Roi du Maroc. Ces interventions seront suivies d’un intermède musical et culturel avant le discours de Ibrahim Boubacar Kéïta, le président de la République du Mali.

Après son discours, le président de la République Ibrahim Boubacar Kéïta fera un tour d’honneur du stade dans une voiture décapotable.

A partir 12 h 20 mn suivra un défilé militaire de troupes de la Mission internationale des Nations unies pour la stabilisation du Mali (Minusma), de l’EUTM, des forces armées tchadiennes, de la force française Serval et des militaires de l’armée nationale.

Après ce défilé, les chefs d’Etats et de gouvernement et leurs épouses mettront le cap sur le palais présidentiel de Koulouba pour un déjeuner offert par Ibrahim dans la salle des banquets.

Ce déjeuner sera suivi d’une conférence de presse conjointe, animée par les présidents Ibrahim Boubacar Keita, François Hollande, Alassane Ouattara et Idriss Deby Itno.

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