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Vie chère : La réaction lente du gouvernement
Publié le lundi 4 octobre 2021  |  Infosept
Manifestation
© aBamako.com par SA
Manifestation du Front Populaire contre la vie chère
Bamako, le 22 juin 2021. Bandeau rouge sur le front et munis de pancartes "Non à la vie chère``, les manifestants du Front Populaire contre la vie chère, ont convergé vers la primature où, après avoir lu un mémorandum, ils l`ont remis aux collaborateurs du Premier ministre Choguel Maïga.
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Malgré, l’annonce des efforts du gouvernement face cette situation à travers son ministre en charge du commerce en début du mois, l’horizon s’assombrit pour le panier de la ménagère. Ainsi, pour soutenir le pouvoir d’achat des populations, le gouvernement a pris plusieurs mesures : la revalorisation des salaires des fonctionnaires, la réforme des pensions de retraite, le financement des projets à haute intensité de main-d’œuvre, le financement des activités génératrices de revenus, la distribution de vivres et d’aliment- bétail, le transfert monétaire aux couches les plus vulnérables.
Depuis quelques temps, les produits de grande consommation, connaissent une flambée de prix à Bamako. Cette situation, qui entraine certaines ménagères à des raccourcis souvent peu orthodoxes.
L’augmentation des prix des produits de forte consommation, notamment alimentaire, est en train de donner naissance à une nouvelle contestation, même si elle est pour le moment timide.
Avec, cette perte du pouvoir d’achat, les ménagers monologuent en cherchant le menu qui peu adopté à leur bourse.
Sous d’autres cieux, dès qu’un produit alimentaire de grande consommation connaît une hausse et que l’autorité en charge du domaine fait le constat, des initiatives sont prises immédiatement pour rassurer les consommateurs. Chez nous, le département en charge de la question semble dire : « débrouillez-vous ».
Cette vie chère selon les observateurs est due au fait que l’approvisionnement du pays est assuré à plus de 70% par l’importation, qui s’effectue de moins à moins depuis l’apparition de la COVID-19, qui a eu pour conséquence le ralentissement des activités économiques.
Mahamadou YATTARA

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