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L’Indépendant N° 3344 du 18/9/2013

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Quand des policiers refusent de reconnaitre la carte NINA comme pièce d’identification
Publié le vendredi 20 septembre 2013  |  L’Indépendant




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A la faveur de la dernière élection présidentielle, ce sont plus de 6 millions de cartes NINA (numéro d’identification nationale), qui ont été confectionnées pour remplacer les cartes d’électeurs.

Ces cartes biométriques imprimées en France par la société Safran comporte, entre autres, les nom et prénom du détenteur, sa date et lieu de naissance, sa photo, sa profession, son empreinte digitale, un numéro d’identification. C’est grâce à ce document précieux jugé infalsifiable que beaucoup de nos compatriotes s’accordent à dire que les élections se sont déroulées dans la plus grande transparence. D’où l’empressement pour des candidats à l’élection présidentielle de déclarer publiquement sur les antennes de l’ORTM que la carte NINA peut désormais jouer le même rôle que la carte nationale d’identité, facilement falsifiable car écrite à la main mais aussi en pénurie dans les commissariats et dans les brigades de gendarmerie où elles sont le plus souvent délivrées. Cependant, certains policiers ne l’entendent pas de cette oreille. Au moindre contrôle, ils exigent la carte d’identité nationale. Pour se soustraire de leurs griffes, les citoyens sans carte d’identité sont tenus de verser des pots de vin. Aujourd’hui des voix se font entendre pour dénoncer le comportement des agents de sécurité. Face à la situation, les autorités ont l’entière obligation d’éclairer la lanterne de l’opinion publique.

Les gendarmes de Kalabancoro terrorisent la population

Dans la nuit du lundi au mardi à Kalaban-coro kouloubléni aux environs de 22 heures les gendarmes ont interpellé un motocycliste. L’intéressé a présenté toutes les pièces exigées par les pandores. Lorsqu’il a enfourché sa moto pour partir, il est à nouveau arrêté. On lui exige de verser de l’argent pour infraction. L’usager qui était dans son droit a fait savoir aux porteurs d’uniforme qu’aucune infraction n’a été commise en ce sens qu’il a présenté toutes les pièces réclamées (carte d’identité, vignette etc.). Les gendarmes n’étaient pas de cet avis et lui ont exigé de l’argent moyennant sa libération. L’usager a refusé et a poursuivi son chemin. Pour l’intimider, les gendarmes félons ont tiré des coups de feu en l’air. Suite au crépitement des armes c’était la panique au sein de la population, le sauve qui peut. Surtout que les Maliens ont en mémoire les tristes événements du 22 mars et du 30 avril au 1er mai. Face à ce comportement peu orthodoxe des forces de l’ordre de la localité qui n’est pas une première, on est en droit de se demander si les gendarmes de Kalaban-coro sont au dessus de la loi.

» Un puits » au beau milieu d’une rue à Missira

A cause des pluies diluviennes qui se sont abattues sur la capitale malienne de nombreux tronçons ont été sérieusement endommagés. Il suffit de faire un tour en commune II, plus précisément à Missira derrière la route bitumée qui passe par l’ex siège de l’USRDA pour se rendre compte de l’ampleur des dégâts.

Au beau milieu d’une route, un grand trou profond d’environ un mètre. En empruntant cette route, ce sont les riverains même qui recommandent aux usagers de faire demi-tour.

» Si, vous ne voulez pas tomber dans un puits faites chemin arrière » nous a instruit hier matin une jeune dame. Reste maintenant à savoir si l’autorité routière qui recolte plusieurs dizaines de millions par jour à travers les fonds perçus par les péages a connaissance de la dégradation de cette voie qui longe le champ hippique jusqu’à l’Hippodrome.

Rassemblées par la K. THERA & B. PAITAO

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