Meudon: manifestation de soutien aux otages français du Sahel #aBamako

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Meudon: manifestation de soutien aux otages français du Sahel

Publié le samedi 21 septembre 2013 | AFP

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Manifestation de soutien au quatre otages français enlevés en 2010 au Niger
Samedi 21 septembre 2013. Marseille, France. les proches des quatre otages et des artistes français appellent à la libération des quatre otages français enlevés en 2010 au Niger

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MEUDON - Une centaine de personnes, rassemblées pour soutenir les quatre Français retenus en otages au Sahel depuis trois ans, se sont réunies samedi devant l’hôtel de ville de Meudon (Hauts-de-Seine), commune dont est originaire l’otage Thierry Dol.

Sur le perron de la mairie, les orateurs, dont la mère de Thierry Dol, ont à tour de rôle pris la parole à un pupitre. Pour l’occasion, une bannière avec les photos des quatre otages a été accrochée à la façade et une nuée de ballons blancs lâchée dans le ciel.

Lundi dernier, trois ans exactement après l’enlèvement des Français, le 16 septembre 2010 à Arlit (Niger), Al Qaïda au Maghreb islamique (Aqmi) a diffusé une vidéo de sept otages occidentaux. Cette preuve de vie a soulagé les proches des otages présents à Meudon, tout en accentuant leur frustration.

"Le sentiment depuis les derniers mois, c’est que le dossier est relativement mal géré (...) au point que certaines familles ne souhaitent même plus faire le déplacement au Quai d’Orsay", a déclaré Aurélien Pigeat, neveu de l’otage Daniel Larribe.

Les familles des otages sont d’autant plus inquiètes que, rappellent-elles, à l’exception de la Franco-Colombienne Ingrid Betancourt, aucun otage détenu plus de trois ans n’est rentré vivant.

"La raison d’Etat qui a prévalu lors de l’intervention au Mali a un peu occulté ce qui est finalement la +marchandise+", a déploré Louis Blic, administrateur d’Otages du Monde, association qui accompagne les familles d’otages.

"On s’accoutume à toutes les souffrances, on s’accoutume à toutes les douleurs et il ne faut pas que notre nation s’accoutume" aux prises d’otages, a-t-il ajouté.

Une conférence de soutien se tenait simultanément samedi à Nantes, à l’initiative de la famille de Pierre Legrand, le plus jeune des otages français au Sahel.

Huit otages européens, dont cinq Français, sont toujours détenus au Sahel par Aqmi. En outre, deux autres Français enlevés l’un au Mali, l’autre au Nigeria, demeurent aux mains d’hommes armés en Afrique de l’Ouest.

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