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Branchements anarchiques d’électricité : Des installations mortelles à Nafadji Mangorotoukôrô
Publié le mercredi 25 septembre 2013  |  Autre presse


© Autre presse par DR
Branchements anarchiques d’électricité


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A Nafadji Mangorotoukôrô, un quartier aux allures d’un bidonville de Bamako, les installations électriques d’E.D.M s.a donnent des frissons.

Comme dans les rues des favelas brésiliens, les compteurs et sous compteurs d’électricité d’E.D.M s.a (Energie du Mali ndlr) sont entassés sur le flan des murs tels ‘’des essaims d’abeilles dans une ruche’’. Quant aux fils éclectiques, ils sont entrelacés, tels de toiles d’araignées entre les branches d’arbres et sur les murs des maisons.

Inutile de chercher les raisons de cette indiscipline électrique. Car, au vu et au su de tout le monde, mêmes des releveurs de l’EDM, la redistribution du courant est devenue par la force des choses un gagne-pain pour de nombreuses personnes de ce quartier. On affirme que c’est connu de tout le monde. Dans les quartiers des pauvres, rares sont les familles qui peuvent se procurer en bonne et due forme un compteur d’E.D.M. s.a. Raison pour laquelle, une solidarité ‘’funeste’’ fait règne permettant à plusieurs personnes de partager un seul compteur au grand bénéfice de la poche du véritable propriétaire. Qui donne du travail aux marchands de la mort, pardon aux techniciens de fortune, revendeurs d’électricité. Or pour qui connait les dégâts que ces genres d’installations anarchiques ont causé ces dernières années dans notre pays, il y’a véritablement péril en la demeure. Car il suffit d’une étincelle pour que tout brûle à grandes flammes. Pour rappel les incendies déclenchés ces dernières années dans certains marchés de Bamako et d’autres villes du Mali ont réduit en cendre de nombreux investissements.

A ce sujet le quartier Nafadji Mangorotoukôrô est loin de faire exception, qui malheureusement est un exemple parmi tant d’autres.
Les autorités doivent agir à temps avant que l’irréparable ne se produise. Or un dicton populaire de chez nous affirme que « prévenir vaut mieux que guérir ».


L. NIANGALY

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