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Commandant Elisabeth Dacko, Chef d’Établissement pénitentiaire de Banamba
Publié le jeudi 18 novembre 2021  |  Le challenger
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Commandant Elisabeth Dacko est l’une des rares à assumer la lourde responsabilité de cheffe d’établissement pénitentiaire au Mali. Nantie de ses 23 ans de carrière, elle dirige la prison de Banamba dans la région de Koulikoro.
Après l’obtention de son Certificat d’Aptitude professionnelle (C.A.P) en 1997, elle effectue quelques pas dans le secteur privé avant d’être admise au concours de la Fonction publique. Du 1er juin au 31 août 1999, elle suit la formation commune de base au Service national des Jeunes (SNJ) suite à son admission à la Fonction publique en novembre 1998.



Après cette épreuve, elle déposa sa valise au Centre spécialisé de Détention, de Rééducation et de Réinsertion pour Femmes de Bollé (CSDRF) en qualité d’agent technique de surveillance. La jeune Elisabeth Dacko reste à Bollé Femmes jusqu’en 2006.

Entre-temps, elle accepte de renforcer ses capacités en entreprenant des études. Elle s’inscrit, d’abord au Cours Jeanne d’Arc (CJA) de Bamako, de 2003-2004 pour décrocher un brevet de technicien 1ère partie (BT1) en secrétariat de direction, puis de 2005-2006 à l’Ecole professionnelle technique industrielle et commerciale de Lafiabougou (EPTIC-L) pour son brevet de technicien 2e partie (BT2) en secrétariat de direction. Ce parchemin lui ouvre la voie en 2006 à un avancement suite à un concours professionnel. La même année, elle s’est vue confier une nouvelle responsabilité par sa hiérarchie. De 2007 à 2009, elle est nommée chef de section (Travail et Formation professionnelle) à la direction nationale de l’Administration pénitentiaire et de l’Education surveillée (DNAPES). De 2009 à 2016, elle gagne quelques galons et devient chef d’Etablissement pénitentiaire de Fana. En 2016, elle quitte Fana pour Banamba, mais reste toujours le régisseur de la prison.

Malgré ses charges professionnelles, le Commandant Elisabeth Dacko n’abandonne pas le chemin de l’école. Ayant compris que la réussite est au bout de l’effort, elle part à la quête de nouvelles compétences en apprenant des études universitaires, lesquelles sont couronnées en 2017 et 2020 par un diplôme universitaire de technologie (D.U.T) et une licence professionnelle en Management/Ressources humaines. Du secrétariat aux ressources humaines, il y a un pas que le Commandant Dacko a franchi pour acquérir des nouvelles compétences afin de mieux servir son pays.

Outre ses formations scolaires et universitaires, elle a acquis plusieurs autres compétences transversales à travers plus d’une quinzaine de formations et de conférences à l’intérieur comme l’extérieur du Mali. Elle a participé, en août 2016, à la Classification Training (Formation en classification)/International Corrections Management Training Center/Colorado (USA) et en novembre 2016, à la Conférence régionale «Africa convention of Women in Security Organs/Women’s Impact In Security: Rethinking Strategy» Kigali (Rwanda). En mars 2020 et février 2021, elle a respectivement pris part à la session conjointe de renforcement des capacités du personnel féminin en uniforme du Mali/ /IMRAP/UNPOLMINUSMA et Justice et Correction MINUSMA /GAO et la Formation des Formateurs en Pédagogie/composante police MINUSMA /Bamako.

A 23 ans de brillante carrière professionnelle, Mme Dembélé Elisabeth Dacko est caractérisée par l’assiduité et la discipline. Une battante hors pair, elle est aussi une passionnée du travail bien fait. Soucieuse de la protection des droits de l’Homme, le Commandant Dacko est sans nul doute, aujourd’hui, une référence dans le monde pénitentiaire pour ses sœurs.

Pour se maintenir en forme, tant sur le physique que mental, l’infatigable commandant pratique le basket-ball, aime la lecture et la musique. Avec cette volonté de ne pas rester dans sa zone de confort en tant que chef, elle mène d’autres activités comme l’aviculture, la pisciculture et le maraîchage.

Véritable polyglotte, elle parle naturellement bien le Bomu, le Bamanankan, le Sonrhai, le français et un peu bien l’anglais.

Moussa DIARRA
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