Accueil    MonKiosk.com    Sports    Business    News    Annonces    Femmes    Nécrologie    Publicité
NEWS
Comment

Accueil
News
Politique
Article
Politique

Affaire Issa Kaou N’Djim : Assimi Goita s’invite dans la danse !
Publié le samedi 20 novembre 2021  |  Le Point
Arrivée
© aBamako.com par DR
Arrivée de M. Issa Kaou Djim, le président de l`ACRT, au tribunal de la commune IV du district de Bamako pour son procès
Bamako, le 29 octobre 2021. Interpellé le mardi 26 octobre, puis placé sous mandat de dépôt le jeudi 28 octobre pour ``flagrant délit de déstabilisation des autorités``, Issa Kaou Djim, président de l`ACRT et 4è vice-président du Conseil National de la Transition (CNT) est arrivé au tribunal de la commune IV du district de Bamako pour son procès.
Comment




Issa Kaou N’Djim, quatrième vice-président du Conseil national de transition (CNT) du Mali, est désormais libre ; du moins, provisoirement. Poursuivi pour « troubles à l’ordre public », l’homme à qui il était reproché de s’attaquer régulièrement aux institutions de la République malienne, et en particulier au Premier ministre Choguel Maïga, peut dire merci à ses pairs du CNT à travers la « Commission ad hoc relative à l’Affaire Issa Kaou N’Djim », qui auront désapprouvé sa détention, qu’ils ont jugée arbitraire.

Même si le Procureur de la République s’est empressé de rappeler le caractère provisoire d’un tel élargissement, il n’empêche que celui-ci sonne comme un camouflet pour les autorités de la transition, et particulièrement pour le président de la transition, Assimi Goïta, manifestement décidé à régler son compte à Issa Kaou N’Djim.

Sinon, comment comprendre qu’alors que l’affaire est toujours entre les mains de la Justice (le délibéré étant annoncé pour le 3 décembre prochain), celui-là même qui s’est défendu en invoquant la « liberté d’expression » d’une part et son « immunité parlementaire » d’autre part, soit révoqué de son poste de vice-président du CNT, aussitôt après sa mise en liberté provisoire ? Issa Kaou N’Djim ne doit-il pas bénéficier de la présomption d’innocence ?

Pourquoi une telle sanction avant même que la culpabilité de l’homme, n’ait été établie ? En tout cas, cet empressement à le décagnoter, peut donner raison à ceux qui pensent que dans ce dossier, se sont entremêlés droit et politique, toute chose qui n’est pas sans entacher la crédibilité des tenants actuels du pouvoir malien.

La Rédaction

Commentaires