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L’Académie des Sotigui Awards 2021 Maïmouna Hélène Diarra honorée Ousmane Samassékou sous les feux des projecteurs des JCC
Publié le vendredi 26 novembre 2021  |  L’Essor
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Une des principales attractions de la 6eme édition de l’Académie des Sotigui Awards qui s’est tenue du 11 au 13 novembre 2021à Ouagadougou a été l’hommage rendu à titre posthume a Maimouna Hélène Diarra par la remise d’un trophée à ses représentants.
L’actrice malienne, disparue le 10 juin 2021, a fait l’objet, de la part des cinéastes présents, d’une série de louanges en reconnaissance de son talent.


Ce n’est pas la première fois qu’elle est distinguée par les cinéastes réunis dans la capitale du Burkina Faso. Déjà, lors du 25e Festival panafricain du cinéma et de la télévision de Ouagadougou (Fespaco) tenu du 25 février au 4 mars 2017, elle avait été honorée d’un prix pour l’ensemble de sa carrière.

Comédienne émérite, elle a su s’imposer en menant de front une carrière brillante dans le théâtre classique et les productions télévisées maliennes sur le petit et le grand écran. Remarquée pour ses talents d’actrice, elle a tourné avec les plus grands réalisateurs du continent, du Sénégalais Ousmane Sembène, aux Maliens Cheikh Oumar Cissoko, Souleymane Cissé ou au Mauritanien Abderrhamane Cissako (Bamako).

Née à Ségou en 1955, Hélène a exercé ses talents très tôt. Elle a intégré l’INA (Institut national des arts) de Bamako en 1975 dans la section théâtre. Sa carrière au cinéma, elle l’a entamée par des rôles de figurante avec Souleymane Cissé. “Mais c’est avec Cheikh Oumar Cissoko que j’ai vraiment débuté. Il m’avait vu au théâtre et cela lui a plu. J’ai ensuite joué dans tous ses films, Nyamanton (1986), Finzan (1989) jusquà Guimba (1995, étalon d’or du Yennenga, où elle joue l’épouse du héros) et Génèse (1999)”, dit-elle.
Elle enchaîne alors films, téléfilms et séries parallèlement à son travail d’animatrice à la radiotélévision malienne (ORTM).

Concernant précisément le palmarès de la 6eme édition de l’Académie des Sotigui Awards, il a été marqué du sceau de l’acteur guadeloupéen, Saint Eloy Luc, qui s’est vu décerner le Sotigui d’Or, en plus du Sotigui du meilleur acteur de la diaspora. « C’est une énorme surprise et un grand honneur d’être distingué de la sorte, hors de chez moi à l’extérieur, dans le pays de Thomas Sankara », s’est-il réjoui, tenant fièrement ses deux joyaux.

L’académie des Sotigui Awards a été créée par le Burkina Faso pour immortaliser l’icône du cinéma africain qu’est Sotigui Kouyaté. Elle vise la reconnaissance et la valorisation du métier d’acteur-comédien des cinémas d’Afrique et de la diaspora. Comédien et metteur en scène, Sotigui se disait à la fois burkinabe et malien. Né à Bamako le 19 juillet 1936 dans une famille de griots mandingues, il s’est éteint à Paris le 17 avril 2010 et repose à Ouagadougou.

Considéré comme un des plus grands acteurs africains contemporains, ses rôles dans les films “La Genèse” de Cheick Oumar Sissoko et “Little Senegal” de Rachid Bouchareb l’ont fait connaître du grand public. Cet hommage posthume à Maïmouna Hélène Diarra fait suite à la performance réalisée par le cinéaste Ousmane Samassékou qui vient de remporter le Tanit d’argent aux JCC, les Journées cinématographiques de Carthage du 30 octobre au 6 novembre 2021 à Tunis grâce à son film ” le dernier refuge ” dans la section longs métrages documentaires. Le film met en scène le drame de la migration clandestine.

Il nous emmène dans la maison des migrants de Gao, asile temporaire pour ceux qui s’apprêtent à tenter la grande traversée du Sahara, dernière étape avant la Méditerranée. Le film reflète les espoirs déçus. Tandis que certains se préparent à rebrousser chemin, d’autres ont malheureusement perdu la vie.
Un portrait composite à la fois saisissant et plein de finesse sur les migrants clandestins appelés à choisir s’ils prennent le risque d’être anéantis à la poursuite d’un rêve modeste, écrit le magazine américain Variety.

Source : L’ESSOR
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L’Essor N° 17187 du 17/5/2012

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