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L’Indépendant N° 3348 du 26/9/2013

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C’est arrivé le mardi soir au quartier San Fil : un enfant de 14 ans emporté par les eaux du fleuve
Publié le jeudi 26 septembre 2013  |  L’Indépendant


© aBamako.com par A S
Clôture de la quinzaine de l`environnement
Bamako, le 18 juin 2013. La quinzaine de l`environnement s`est achevée par une course de canoe-kayak sur le fleuve Niger


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Le Niger est un long fleuve tranquille. Le niveau de l’eau est très élevé actuellement grâce aux fortes pluviométries que Bamako a connues ces dernières semaines. Pourtant de nombreux citoyens notamment des riverains du fleuve, n’hésitent pas à s’y baigner. Malheureusement, certains y perdent la vie par imprudence. Ainsi, un enfant âgé de 14 ans a été emporté le mardi 24 septembre aux environs de 17 heures par le fleuve Niger en crue au quartier San Fil, a-t-on appris de sources proches de la Brigade fluviale hier mercredi 25 septembre. Le garçon qui s’adonnait à une partie de pêche avec des amis à proximité du fleuve, a décidé de se baigner avant de rentrer à la maison. Il a alors été emporté par le courant, selon cette même source. La victime se nomme Alou Coulibaly et est élève en classe de 4ème année à l’école fondamentale de Dialakorodji Hèrèmakono.


Après avoir été informé du drame, le Commandant de la Brigade fluviale, Lieutenant Oumar Dicko a dépêché une équipe sur les lieux conduite par l’Adjudant chef Aly Touré. Malheureusement, le corps n’a pas été retrouvé à cause du courant d’eau qui est plus fort en profondeur qu’en surface.Les recherches sont toujours en cours, notamment près du fleuve où s’est déroulé le drame. Les gendarmes ont déployé un impressionnant dispositif pour retrouver l’enfant. Rappelons que les éléments de la Brigade fluviale ont repêché le corps d’un homme sur la berge du fleuve Niger, avant-hier, mardi 24 septembre dernier. C’est un jardinier qui a fait la macabre découverte, vers 9 heures, à proximité de l’entrée du pont Fahd (côté est) qui en état de putréfaction très avancée.


Il faut reconnaître qu’actuellement, se baigner dans le fleuve n’est pas la même chose que d’aller à la piscine. L’eau est profonde, il peut même y avoir un choc thermique, on perd vite ses repères. Il y a du courant et quand on fatigue, on a tendance à lutter au lieu de se laisser porter. La panique et le choc émotionnel ne font qu’accentuer les risques de noyade.


Bandiougou DIABATE

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