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Insécurité sur l’axe Kati-Kolokani : des passagers de Gana Transport délestés de plus de 20 millions de FCFA par des coupeurs de route
Publié le jeudi 26 septembre 2013  |  22 Septembre




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Il est 3 heures du matin ce lundi 16 septembre. Un car de Gana transport, en provenance de Kayes avec à bord une centaine de passagers, roule à allure moyenne en direction de Yélékébougou. A trois kilomètres de cette bourgade située à une quarantaine de km de Kati, un homme d’apparence très âgé, traînant au bord de la route, fait signe au conducteur de s’arrêter.

Animé par l’appât du gain ou saisi de compassion pour le vieillard, toujours est-il que le chauffeur n’hésite pas à freiner à cette heure indue de la nuit. En ce moment précis, une dizaine d’hommes cagoulés surgissent des broussailles et se mettent à tirer en l’air à l’aide de pistolets et autres armes de fabrication artisanale. Le vieillard qui, de toute évidence, fait partie du gang des coupeurs de route, met sa cagoule avant de se mêler à la bande. Un à un, ils font sortir les passagers aux cris de «l’argent, l’argent, nous voulons de l’argent ». Avant de les fouiller minutieusement sous la menace de leurs armes. Les malheureux passagers seront délestés de tous leurs biens –argent, objets de valeur comme les téléphones portables. Au total, le butin des malfrats dépasse les 20 millions de FCFA.
Lassana Koné, la quarantaine, qui a eu le malheur de se trouver parmi les passagers, a été, lui, dépossédé de 120 000 FCFA et d’une jaquette de 150 000 FCFA qu’il avait payée à Dubaï. A le croire, nombre des assaillants devraient être des Burkinabé. A en juger, en tout cas, par la langue qu’ils parlaient, le moré, et un bambara teinté d’accent. Il reste entendu que même dans ce cas, les bandits n’ont pu agir que grâce à une forte complicité des enfants du terroir.

Selon toujours Lassana Koné, les gendarmes qui étaient en poste à Yélékébougou disent avoir entendu les coups de feu mais déclarent qu’ils n’ont pas pu aller à la rescousse. Faute de moyens de déplacement ! Une aberration si l’on sait que sur cet axe les coupeurs de route se sont régulièrement illustrés depuis des années dépossédant d’honnêtes citoyens de leurs biens.

Le nouveau ministre en charge de la sécurité intérieure est interpellé par cette situation qui n’a pas sa raison d’être. Il est vrai qu’il vient à peine de prendre les rênes de la Sécurité intérieure, mais l’Etat étant une continuité le minimum qu’il puisse faire pour ces gendarmes c’est de leur donner des moyens de travail à hauteur de mission. Ce qui est loin d’être de la mer à boire si l’on sait que 3,2 milliards d’euros, soit plus de 2 000 milliards de FCFA, mis à la disposition de notre pays à la faveur de la Conférence des donateurs sur le développement du Mali qui s’est déroulée à la mi-mai à Bruxelles, n’attendent qu’à être dépensés.
Yaya Sidibé

Insécurité en commune V :
Fifi Diarra récupère sa moto volée retapée aux frais du…voleur
Fifi Diarra fut délestée de sa monture la semaine dernière au niveau du poste de contrôle de Sénou. Coup de chance, lundi dernier, sur la même place elle reconnut le malfrat et cria au voleur! A cause de l’embouteillage le malfrat abandonna la moto avant de prendre ses jambes à son cou. Après vérification, il fut avéré qu’il s’agissait bien de la moto volée, mais complètement retapée aux frais de son voleur.
Maintenant que la date de la rentrée scolaire 2013-2014 approche à grands pas, à cause des petits problèmes mécaniques de sa Jakarta, d’un an d’âge, Fifi Diarra, une jeune lycéenne de Sénou village, décida d’aller chez son mécanicien.
Arrivée au niveau du poste de contrôle de Sénou, elle fut abordée par un jeune qui lui proposa, illico, de l’aider à pousser la moto. Le malfrat demanda à la jeune fille ce qui n’allait pas avec sa monture, celle-ci lui expliqua que la moto refusait de démarrer. Il demanda la clé, enfourcha la moto et d’un coup de pédale l’engin à deux roues démarra. Sans crier gare, le voleur se dégagea en catastrophe avant de disparaître avec la Jakarta de la jeune lycéenne.
Fifi tenta vainement d’alerter les gens, mais c’était déjà trop tard. Elle vint faire une déclaration de perte au poste de police. Mais quelque chose lui disait qu’elle allait retrouver sa monture. C’est ainsi qu’elle prit la décision de passer de temps en temps sur les lieux du vol. Seul indice qu’elle gardait de son voleur, ce dernier avait une longue cicatrice, causée par une brûlure, au bras droit.
Le lundi 23 septembre, aux environs de 18 heures, accompagnée de l’une de ses copines, Fifi était aux aguets au niveau du poste de police de Sénou quand il vit un jeune homme tiré à quatre épingles roulant doucement sur une moto Jakarta d’apparence neuve. Elle commençait déjà à se désintéresser du jeune homme quand, soudain, elle reconnut son voleur grâce à la cicatrice qu’il portait au bras droit. Elle cria aussitôt au voleur. A cause de l’embouteillage, le malfrat abandonna la monture pour prendre ses jambes à son cou. Au poste de police, la moto se révéla être celle de la jeune fille, après vérification grâce aux pièces qu’elle détenait sur elle. Ce fut la surprise générale quand elle rentra à la maison sur une moto Jakarta dotée d’une nouvelle façade, complètement retapée.


Pierre Fo’o Medjo

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