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Bamako reste ouvert "au dialogue" avec les groupes armés
Publié le samedi 28 septembre 2013  |  Le Nouvel Observateur


© Autre presse
Ministre de la Réconciliation Nationale et du Développement des Régions du Nord, Cheick Oumar Diarrah


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Le gouvernement malien "reste disposé au dialogue", a déclaré vendredi 27 septembre le ministre malien de la Réconciliation nationale, Cheick Oumar Diarrah, au lendemain de l’annonce par des groupes armés de la suspension de leur participation aux discussions avec Bamako.

"Pour nous, il n’y a pas rupture de confiance" avec les groupes armés signataires d’un accord avec le gouvernement malien de transition, en juin à Ouagadougou, a dit le ministre, interrogé par téléphone par l’AFP.

"C’est vrai qu’entre temps (depuis la signature de cet accord, NDLR), il y a eu quelques accrochages, mais le gouvernement malien reste disposé au dialogue", a-t-il assuré.
Dans un communiqué conjoint daté de Ouagadougou et publié jeudi soir, les trois groupes armés - deux Touareg, un arabe - ont annoncé avoir "décidé de suspendre (leur) participation aux structures de mise en oeuvre" de leur accord signé avec Bamako suite à une médiation conduite par le Burkina Faso.

"De multiples difficultés de mise en oeuvre de l’accord"

Cet accord avait permis l’organisation de la présidentielle, y compris à Kidal (nord-est), alors contrôlée par les groupes armés touareg qui y demeurent aujourd’hui encore présents.
Le texte de jeudi a été signé par le Mouvement national de libération de l’Azawad (MNLA, touareg), le Haut conseil pour l’unité de l’Azawad (HCUA, touareg) et le Mouvement arabe de l’Azawad (MAA, arabe). Azawad est le nom donné à des régions du nord du Mali par des Touareg.

Selon les trois mouvements, la décision de suspension a été prise le 18 septembre, alors que leurs représentants participaient à Bamako à une réunion du comité de suivi de l’accord de Ouagadougou.

Pour expliquer leur décision de suspendre les discussions, ils évoquent de "multiples difficultés de mise en oeuvre de l’accord de Ouagadougou causées notamment par le non-respect par la partie gouvernementale malienne de ses engagements".
Ils réclament une réunion urgente de toutes parties.

Le Nouvel Observateur avec AFP

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